NB : Il est possible que ces lignes soient mal interprétées par la faune du net. Je précise donc que l’objectif de ma réponse n’est que la critique de ce texte et de l’image déformée du monde de la recherche qu’il véhicule. Image qui me contrarie et que je regrette.
Cet article a été envoyé 4 jours avant sa publication à la rédaction de
C4S
Le 10 mai 2022 la rédaction de l’association Citizen4Science a publié un
article se donnant pour objectif de dénoncer les faux experts en
santé qui pullulent sur le net (https://citizen4science.org/expertise-et-experts-des-notions-mal-interpretees-mais-hautement-exploitees/#.Yn1uQtpBzEa). Si cette dénonciation est, malgré une formulation erronée, nécessaire,
impérative même, le texte démontre une certaine méconnaissance du monde de la
recherche de ses rédacteurs. Ainsi, à mon sens, il tombe complétement à côté de
son objectif et à certains égards est porteur de danger.
Point 1 : la science n’est pas la recherche
Il n’est pas temps ici d’entrer dans la philosophie complexe. Simplement
de dire quelques mots essentiels.
La confusion est familière et, au cours de cette pandémie elle fut faite
souvent. Tic de langage grossier qui ressort comme un trop plein d’alcool un
soir de beuverie, il a été corrigé par la plupart des intéressés des sciences.
Dès lors, il est regrettable de la trouver, une fois de plus, une fois de trop,
dans cet article.
La science est faussement vue comme mouvante. La science est fixe, sûre
de ses données, de ses résultats. Selon le Petit Robert, la science est une
« connaissance exacte, universelle et vérifiable exprimée par les lois ».
La connaissance n’est pas produite par la science mais par la recherche qui,
elle, n’est pas statique mais se meut avec fluidité. La recherche produit des
résultats, falsifiables d’après le
mot du philosophe Karl Popper, selon une méthodologie stricte et soumis à
l’appréciation des pairs. Les résultats ayant été formellement validés après
multiples confrontations ils intègrent le domaine de la science. La Terre est
sphérique, l’atome existe, les érythrocytes sont anucléés chez les mammifères
sont des données scientifiques. Ils ne sont pas falsifiables car il est impossible de les remettre en question. L’angiotensine-(1-7)
protège le système cardiovasculaire d’une surcharge d’aldostérone est une
donnée de recherche. Malgré la bonne qualité méthodologique des différentes
études ayant travaillées sur le lien entre l’angiotensine-(1-7) et
l’aldostérone, la réponse n’est pas définitive. En effet, les résultats obtenus
différent d’une espèce à l’autre, d’un modèle à l’autre. La question est encore
au stade de la recherche.
Cette confusion entre science et recherche a été un argument fort des
désinformateurs. Les rédacteurs du texte le perçoivent. Mais la confusion
qu’ils entretiennent dans les termes produit l’effet inverse. Si la science
est, pour paraphraser les auteurs, soumise à une évolution, à un changement
rapide alors il n’est pas absurde de remettre en question la rotondité de la
Terre.
En effet, ne pas comprendre, ne pas décrire la différence entre science
et recherche implique de ne pas pouvoir percevoir les contours de ce qu’est le
dorénavant fameux consensus scientifique. Contrairement à ce qui est déclaré
dans le texte de la rédaction de Citizen4Science, ce ne sont pas les données
scientifiques qui évoluent mais les données de la recherche. Ces dernières,
encore fluctuantes n’entrent donc pas dans la définition du consensus
scientifique tant qu’elles ne sont pas pleinement acceptées. Un article de
recherche, aussi robuste soit-il, ne fait jamais immédiatement consensus.
Auquel cas, les congrès scientifiques et la révision post-publication n’auraient
aucun intérêt. Si le rejet d’un résultat de recherche (e,g ceux sur le fameux
protocole Raoult) est rapide, son acceptation demande plus de temps.
Cette confusion, savamment entretenue par certains ; notamment les
lobbys politiques et privés ; conduit aux controverses publiques dudit
consensus scientifique. Les exemples sont nombreux. Mais le rôle des activités
humaines dans l’évolution du climat est le plus actuel et le plus illustratif.
Point 2 : un
chercheur c’est quoi ?
La France aime les titres universitaires. Ils sont inscrits dans notre
Histoire nationale et dans notre génome culturel. Et puis, avouons-le, il faut
bien favoriser l’égo de quelques-uns au détriment de la plupart.
Sur ce sujet là aussi, il est une confusion fort courante entre le
docteur et le médecin. Et là encore (c’est lassant) entretenue par l’égo !
La rédaction de Citizen4Science rappelle dans son texte que le « titre [de docteur] en France a un
usage traditionnellement réservé aux professionnels de santé : médecin et
pharmaciens ». Nous sommes bien le seul pays à en faire un tel usage
populaire et faux. Mais il faut dire que nous sommes également le seul pays à
avoir discuté au sénat en 2016, l’inscription dans la loi de l’obtention d’un
doctorat via une validation d’acquis des expériences des étudiants des grandes
écoles (https://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ16060921G.html). C’est glaçant de folie et d’absurdité ! Le doctorat est un
diplôme à ce point précieux que les énarques veulent leur petite part du
gâteau sans en assumer les kilos d’efforts et de sacrifices! L’égo. Encore
et toujours ! Tant pis pour la monumentale gifle donnée aux docteurs et à
leurs compétences durement acquises.
Dans son texte, la rédaction de Citizen4Science aurait dû défendre le
titre de docteur. C’est ce que l’on est en droit d’attendre d’une telle
association. D’autant que cela aurait d’ailleurs permis de donner plus de poids
à sa critique des charlatans. Lorsque l’on aime la science et la recherche on
défend les chercheurs.
Je me souviens qu’au mois d’août 2021, un médecin c’était plaint d’un de
mes articles dans lequel était inscrit « Dr Alexander Samuel ». Que diable s’écria-t-on : il n’est
point docteur le bougre ! Ah ? Le vulgaire se trompe. Que le vulgaire
me permette de le corriger. Un mot, court, me suffira. Un docteur cherche, un médecin soigne ! C’est simple.
Un docteur peut être un médecin mais il l’est rarement. De même, un
médecin peut être un docteur mais il l’est rarement. Certes moins rare que dans
le premier cas. Les degrés de l’absolument rare… Certains sont les deux. Le
professeur Raoult par exemple. D’autres ne sont qu’un. Moi par exemple. Je ne
suis que docteur diplômé d’une faculté de médecine. Louis Fouché, lui, n’est
pas docteur mais médecin. Il ne cherche pas. Il soigne. Enfin, il est sensé. Et
parlant de Louis Fouché, qui se fait appeler docteur, le texte de la rédaction
de Citizen4Science, en sous texte, le défend.
Un docteur a un diplôme : le doctorat que l’on nomme aussi PhD pour
Philosophiæ doctor. Le terme est tout de même dans le titre.
Facile à retenir : doctorat donne docteur.
En doctorant on apprend, entre autre, à mener un projet avec toutes les
contraintes qui vont avec, à faire de la bibliographie, à émettre des
hypothèses valables et à les valider ou au contraire à les rejeter. C’est un savoir-faire
que n’ont pas les médecins. Et le simple fait que certains, comme le Professeur
Raoult, aient pu émettre l’hypothèse que l’HCQ puisse soigner les patients
souffrant de la Covid-19 le démontre. Un médecin, et non un docteur, fut le
plus grand désinformateur en France ces deux dernières années. La rédaction de
Citizen4Science l’aurait noté si elle avait pris la peine de soutenir la notion
exacte du terme docteur.
Point 3 : il n’y a pas d’expert dans la recherche
Le cœur du texte est la dénonciation de la fausse expertise dans les domaines de la médecine et de la recherche
biomédicale. L’existence d’experts
dans la recherche est pour les auteurs, plus qu’une hypothèse, un fait. Si
cette idée semble élégante, elle est fausse.
Un chercheur choisit un domaine de recherche. Tout au long de sa
carrière il va évoluer au sein de ce domaine, s’installant sur des branches
déjà existantes ou en créant d’autres. Un domaine de recherche est semblable à
un arbre qui croit vers la lumière de la connaissance en s’étoffant avec le
temps par l’activité humaine. Le chercheur construit une infime parcelle cet
arbre juché sur des branches de géants. Il n’est en aucun cas expert de l’un de
ces miettes éclatantes de l’arbre car il n’en est pas le propriétaire. Juste un
locataire amoureux mais non marié avec le lieu. Il y a souvent un divorce
consommé entre la thèse et le post-doctorat (le mot docteur apparaît à nouveau
dans l’intitulé du poste. Fou !) ou entre deux post-doctorats. Mais un
chercheur peut aussi divorcer au milieu de sa carrière ; en entrant dans
le privé par exemple.
Cette absence d’expertise, outre n’être jamais annoncée ou déclarée en
congrès, est criée, que dis-je ?, hurlée dans chaque article de recherche.
C’est la section limitation dans la
partie discussion. Dans cette dernière,
le chercheur indique noir sur blanc qu’il n’est en aucun cas expert du
minuscule lopin de cette branche de l’arbre nommé recherche qui est son domaine. Les limitations ! L’humilité du
chercheur !
Le terme expert pour désigner un chercheur est utilisé par le profane,
le journaliste, le charlatan. Ainsi, un chercheur qui se défini comme expert
tombe dans la définition du charlatan. Un journaliste qui l’utilise fait montre
de son inculture sur ce milieu. Le profane est pardonnable !
Et c’est justement sur cette fausse notion d’expert en science (les désinformateurs mélangent toutes les
notions) que jouent le Dr Idriss Aberkane ou encore Jérémy Mercier, dont les
cas sont traités dans le texte de la rédaction de Citizen4Science. Ils se
déclarent experts, compétents, ce
qu’aucun chercheur, qui par définition porte l’humilité en bandoulière, ne
ferait. Les auteurs du texte auraient dû attaquer cette fausse notion d’expert dans le monde de la recherche
plutôt que de la soutenir. Ne le faisant pas, ils indiquent aux victimes des
désinformateurs qu’in fine, avec du
temps, n’importe quel clampin peu devenir expert
(« L’expertise construite au fil du
temps »). La seconde erreur dans cette idée est de jeter à la décharge
de la noosphère la notion de l’hypothèse
valable devenue trop encombrante… Et pour paraphraser le texte de la
rédaction de Citizen4Science, il pourrait alors y avoir un amalgame destiné au
public « vite fait et bien exploité ».
Et ce n’est pas un moindre reproche que je formule ici !
Point 4 : de la
collaboration impérative en recherche
Des points précédents, il vient que la recherche moderne ne peut
survivre sans collaboration avec d’autres spécialités. Face à ce que l’on nomme
abusivement et trop généralement la Big Data un chercheur est démuni et
ne peut trouver de sens statistique à tant de données s’il n’est pas aidé, au
mieux par un statisticien, encore mieux par un mathématicien et/ou un
informaticien. De même, sans l’aide d’un chercheur en biologie, un médecin
sera dans l’incapacité de comprendre et d’analyser des données obtenues par un
travail de paillasse. Ainsi, dans un monde de la recherche qui, grâce à
l’évolution technologique constante, génère une masse considérable de données,
l’interdisciplinarité des projets et donc des collaborations n’est plus un
choix possible mais une impérieuse nécessité.
Durant la pandémie des collaborations sont nées sur les réseaux sociaux
et ont conduit à la publications d’articles qui soit dénonçaient en détail des
articles frauduleux, soit apportaient un point de vue intéressant (e,g : Open science saves lives: lessons from the
COVID-19 pandemic. BMC Med Res Methodol. 2021 Jun 5;21(1):117. doi:
10.1186/s12874-021-01304-y.). La rédaction de Citizen4Science déplore,
outre ces collaborations, le fait que des publishers dans le domaine de la
médecine et/ou de la biomédecine aient pu publier ces articles (« On
peut ainsi trouver des post-doctorant en informatique, gestion ou consulting,
formés en « médecine » sur Twitter et qui parviennent à publier dans des revues
médicales en s’associant avec des scientifiques issus des rencontres de RS ou
en écrivant des articles sur des sujets qui n’ont pas trait à la santé ni aux
sciences de la vie mais qui sont soumis à des revues médicales »). Et
là encore, et c’est à mon tour de la déplorer, la rédaction de l’association
montre une certaine incompréhension du monde de la recherche.
D’une part, les collaborations étant impératives en recherche pourquoi
regretter que certaines naissent sur les réseaux sociaux ? Pourquoi
regretter que les chercheurs utilisent ces outils pour développer des projets
dont les résultats seront utiles à tous ? Utiles à tous et pour longtemps
dans de nombreux cas (un autre exemple en plus de celui sur l’OA : A. Sample size, timing, and other
confounding factors: Toward a fair assessment of stay-at-home orders. Eur J
Clin Invest. 2021 Jun;51(6):e13518. doi: 10.1111/eci.13518). Les fruits de
ces diverses collaborations ne portèrent donc pas que sur la branche Covid-19
mais aussi sur ce qui ressortait grâce à la pandémie d’une désorganisation
malheureuse du monde de la recherche.
Le monde de la recherche doit être présent sur les réseaux sociaux. Ces
derniers, qui sont des formateurs d’opinion publique, ne doivent pas être laissés
en jachère pour que les désinformateurs puissent y planter tranquillement leurs
graines. Et en y étant présent, des collaborations interdisciplinaires sur de
nombreux sujets y naîtront. Ce texte semble regretter que des chercheurs
labourent ce terrain. C’est dommage.
D’autre part, cet article fait montre d’une assez profonde
incompréhension du monde de la publication scientifique.
Ce qui est fortement oublié ici est que les revues médicales ne publient
pas que des articles médicaux. The Lancet par exemple a, comme beaucoup
d’autres publishers, publié de nombreux articles sur le conflit armé
russo-ukrainien (https://www.thelancet.com/action/doSearch?text1=Ukraine+or+Ukrainian&field1=Title&startPage=&Ppub=%5B20210924%20TO%2020221231%5D). Certains publishers n’hésitent pas à discuter les réformes politiques
aux USA tel le NEJM en 2008 sur l’Obamacare (https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp0806561).
Ensuite, lorsqu’un article est soumis à une revue il sera, après
vérification par une IA, lu par l’editorial
ou l’office board (selon les
structures) pour voir s’il rentre dans le scope du journal.
S’en suivra la phase de peer-reviewing
et de correction.
L’article accepté chaque auteur recevra un formulaire à remplir. Le
travail de chacun sur l’article est inscrit et évalué. On notera ici
l’importance du travail de chacun sur l’article qui définira sa place parmi les
auteurs. Le H-index, qui depuis 2005 a évolué (le monde évolue c’est fou !
Il serait bon que ceux qui commentent l’actualité de la recherche évoluent
aussi), prend en compte la place de chaque auteur et le nombre d’auteurs.
Personne donc, à moins d’être suicidaire, n’acceptera qu’un auteur soit placé
sur un article sans avoir fourni de travail suffisant. Surtout si la personne,
comme un « post-doctorant en
informatique » se retrouve premier ou dernier nom.
Point 5 : le
danger de ce texte
Ce texte part d’une hypothèse simple : pour ne pas que naisse la
désinformation la recherche doit être à l’image de ce que le profane s’en fait
et non pas telle qu’elle est réellement. Elle est, presque, résumée par cette
phrase complétement folle: « Le
« switch » d’expertise est insidieux et est de nature à pouvoir induire le
public en erreur sur les qualifications ».
C’est justement ce sur quoi ont joué tous les désinformateurs. C’est
d’ailleurs l’un des paradoxes de ce texte. Le constat initial, juste, est battu
en brèche par le discours.
Si la recherche avait été montrée comme elle est vraiment, et c’est ce
que je fais sur ma chaîne, la place prise par les désinformateurs aurait été
moindre. En effet, c’est parce qu’il y a chez le profane une confusion entre
les termes et une absence de connaissance du monde de la publication scientifique
que la désinformation sur la Covid-19 a pu prospérer. Et, au lieu de redéfinir
les termes et d’expliquer le fonctionnement du monde de la recherche, ce texte
émets la même hypothèse que les désinformateurs et de fait, leur donne raison
en tapant violement sur celles et ceux qui, chercheurs, ont essayés de lui tordre
le coup en s’associant à d’autres chercheurs ou médecins pour, notamment,
publier.
Post-scriptum : je suis un jeune chercheur qui se donne pour objectif sur le net
de montrer comment fonctionne la recherche en appuyant sur ses succès et ses
failles. De quel qu’endroit que puisse venir une image biaisée et trompeuse je
réagirai. Et ici je réagi à un texte et
seulement à un texte.
Je dois également
préciser que j’ai travaillé des années sur la dorénavant fameuse protéine ACE2
qui est l’une des portes d’entrée du sars-cov2 dans les cellules. Si vous lisez
attentivement la bibliographie des articles de biologie moléculaire parlant de
la Covid-19, vous verrez que certains citent l’un de mes articles de
thèse : « Aldosterone and cortisol synthesis regulation by
angiotensin-(1-7) and angiotensin-converting enzyme 2 in the human adrenal
cortex » et l’une de mes présentations faites en 2017 à Dublin :
« ACE2 and angiotensin-(1-7) and aldosterone biosynthesis in human
adrenocortical tissue ». La raison est que le mécanisme que nous avons mis
au jour dans les glandes surrénales expliquent en partie pourquoi les patients
hypertensifs sont plus sévèrement touchés par la Covid-19. Notez-le bien :
en partie. Il existe en effet d’autres mécanismes. Notre pierre à l’édifice de
la connaissance est ridiculement petite.
Je n’ai pas écrit
d’articles de recherche ou des revues sur la Covid-19. Mes connaissances sur
ACE2 auraient pu me le permettre. Mais étant présent sur le net et ma femme
étant éditrice je savais que les désinformateurs se serviraient de ce point
pour me taper dessus. Alors même qu’aucun conflit d’intérêt n’est possible
(mais pour le comprendre il faut connaître l’univers de la publication
scientifique). J’ai estimé que la lutte contre la désinformation biomédicale vaut
plus que l’augmentation de mon H-index. Par contre, tous les chercheurs qui
pouvaient, sans que les désinformateurs puissent sortir une théorie farfelue, écrire
pour contrer toutes les revues et articles fallacieux et abjectement faux qui,
durant deux ans, ont pollué Pubmed, devaient le faire. Nombreux l’ont fait. Et
nous connaissons toutes et tous les risques pris. Risques difficilement
imaginables par ailleurs. L’association Citizen4Science qui se donne le noble
et légitime objectif de défendre les porteurs de la parole scientifique a, à
mon avis, commis une erreur par ce texte qui tape sur des chercheurs qui ont
lutté contre la désinformation circulante sur la Covid-19.
De mon côté, si je
n’ai pas écrit, j’ai participé à l’élaboration de projets de recherche dans
l’hôpital dans lequel je suis employé pour aider les patients hypertendus affectés
par la Covid-19.
Paul-Emmanuel Vanderriele