dimanche 22 mai 2022

Citizen4Science donne une image erronée du monde de la recherche!

 


NB 
: Il est possible que ces lignes soient mal interprétées par la faune du net. Je précise donc que l’objectif de ma réponse n’est que la critique de ce texte et de l’image déformée du monde de la recherche qu’il véhicule. Image qui me contrarie et que je regrette.

Cet article a été envoyé 4 jours avant sa publication à la rédaction de C4S

Le 10 mai 2022 la rédaction de l’association Citizen4Science a publié un article se donnant pour objectif de dénoncer les faux experts en santé qui pullulent sur le net (https://citizen4science.org/expertise-et-experts-des-notions-mal-interpretees-mais-hautement-exploitees/#.Yn1uQtpBzEa). Si cette dénonciation est, malgré une formulation erronée, nécessaire, impérative même, le texte démontre une certaine méconnaissance du monde de la recherche de ses rédacteurs. Ainsi, à mon sens, il tombe complétement à côté de son objectif et à certains égards est porteur de danger.  

Point 1 : la science n’est pas la recherche

Il n’est pas temps ici d’entrer dans la philosophie complexe. Simplement de dire quelques mots essentiels.

La confusion est familière et, au cours de cette pandémie elle fut faite souvent. Tic de langage grossier qui ressort comme un trop plein d’alcool un soir de beuverie, il a été corrigé par la plupart des intéressés des sciences. Dès lors, il est regrettable de la trouver, une fois de plus, une fois de trop, dans cet article.

La science est faussement vue comme mouvante. La science est fixe, sûre de ses données, de ses résultats. Selon le Petit Robert, la science est une « connaissance exacte, universelle et vérifiable exprimée par les lois ». La connaissance n’est pas produite par la science mais par la recherche qui, elle, n’est pas statique mais se meut avec fluidité. La recherche produit des résultats, falsifiables d’après le mot du philosophe Karl Popper, selon une méthodologie stricte et soumis à l’appréciation des pairs. Les résultats ayant été formellement validés après multiples confrontations ils intègrent le domaine de la science. La Terre est sphérique, l’atome existe, les érythrocytes sont anucléés chez les mammifères sont des données scientifiques. Ils ne sont pas falsifiables car il est impossible de les remettre en question. L’angiotensine-(1-7) protège le système cardiovasculaire d’une surcharge d’aldostérone est une donnée de recherche. Malgré la bonne qualité méthodologique des différentes études ayant travaillées sur le lien entre l’angiotensine-(1-7) et l’aldostérone, la réponse n’est pas définitive. En effet, les résultats obtenus différent d’une espèce à l’autre, d’un modèle à l’autre. La question est encore au stade de la recherche.

Cette confusion entre science et recherche a été un argument fort des désinformateurs. Les rédacteurs du texte le perçoivent. Mais la confusion qu’ils entretiennent dans les termes produit l’effet inverse. Si la science est, pour paraphraser les auteurs, soumise à une évolution, à un changement rapide alors il n’est pas absurde de remettre en question la rotondité de la Terre.

En effet, ne pas comprendre, ne pas décrire la différence entre science et recherche implique de ne pas pouvoir percevoir les contours de ce qu’est le dorénavant fameux consensus scientifique. Contrairement à ce qui est déclaré dans le texte de la rédaction de Citizen4Science, ce ne sont pas les données scientifiques qui évoluent mais les données de la recherche. Ces dernières, encore fluctuantes n’entrent donc pas dans la définition du consensus scientifique tant qu’elles ne sont pas pleinement acceptées. Un article de recherche, aussi robuste soit-il, ne fait jamais immédiatement consensus. Auquel cas, les congrès scientifiques et la révision post-publication n’auraient aucun intérêt. Si le rejet d’un résultat de recherche (e,g ceux sur le fameux protocole Raoult) est rapide, son acceptation demande plus de temps.

Cette confusion, savamment entretenue par certains ; notamment les lobbys politiques et privés ; conduit aux controverses publiques dudit consensus scientifique. Les exemples sont nombreux. Mais le rôle des activités humaines dans l’évolution du climat est le plus actuel et le plus illustratif.

Point 2 : un chercheur c’est quoi ?

La France aime les titres universitaires. Ils sont inscrits dans notre Histoire nationale et dans notre génome culturel. Et puis, avouons-le, il faut bien favoriser l’égo de quelques-uns au détriment de la plupart.

Sur ce sujet là aussi, il est une confusion fort courante entre le docteur et le médecin. Et là encore (c’est lassant) entretenue par l’égo !

La rédaction de Citizen4Science rappelle dans son texte que le « titre [de docteur] en France a un usage traditionnellement réservé aux professionnels de santé : médecin et pharmaciens ». Nous sommes bien le seul pays à en faire un tel usage populaire et faux. Mais il faut dire que nous sommes également le seul pays à avoir discuté au sénat en 2016, l’inscription dans la loi de l’obtention d’un doctorat via une validation d’acquis des expériences des étudiants des grandes écoles (https://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ16060921G.html). C’est glaçant de folie et d’absurdité ! Le doctorat est un diplôme à ce point précieux que les énarques veulent leur petite part du gâteau sans en assumer les kilos d’efforts et de sacrifices! L’égo. Encore et toujours ! Tant pis pour la monumentale gifle donnée aux docteurs et à leurs compétences durement acquises.

Dans son texte, la rédaction de Citizen4Science aurait dû défendre le titre de docteur. C’est ce que l’on est en droit d’attendre d’une telle association. D’autant que cela aurait d’ailleurs permis de donner plus de poids à sa critique des charlatans. Lorsque l’on aime la science et la recherche on défend les chercheurs.

Je me souviens qu’au mois d’août 2021, un médecin c’était plaint d’un de mes articles dans lequel était inscrit « Dr Alexander Samuel ». Que diable s’écria-t-on : il n’est point docteur le bougre ! Ah ? Le vulgaire se trompe. Que le vulgaire me permette de le corriger. Un mot, court, me suffira. Un docteur cherche, un médecin soigne ! C’est simple.

Un docteur peut être un médecin mais il l’est rarement. De même, un médecin peut être un docteur mais il l’est rarement. Certes moins rare que dans le premier cas. Les degrés de l’absolument rare… Certains sont les deux. Le professeur Raoult par exemple. D’autres ne sont qu’un. Moi par exemple. Je ne suis que docteur diplômé d’une faculté de médecine. Louis Fouché, lui, n’est pas docteur mais médecin. Il ne cherche pas. Il soigne. Enfin, il est sensé. Et parlant de Louis Fouché, qui se fait appeler docteur, le texte de la rédaction de Citizen4Science, en sous texte, le défend.

Un docteur a un diplôme : le doctorat que l’on nomme aussi PhD pour Philosophiæ doctor. Le terme est tout de même dans le titre. Facile à retenir : doctorat donne docteur.

En doctorant on apprend, entre autre, à mener un projet avec toutes les contraintes qui vont avec, à faire de la bibliographie, à émettre des hypothèses valables et à les valider ou au contraire à les rejeter. C’est un savoir-faire que n’ont pas les médecins. Et le simple fait que certains, comme le Professeur Raoult, aient pu émettre l’hypothèse que l’HCQ puisse soigner les patients souffrant de la Covid-19 le démontre. Un médecin, et non un docteur, fut le plus grand désinformateur en France ces deux dernières années. La rédaction de Citizen4Science l’aurait noté si elle avait pris la peine de soutenir la notion exacte du terme docteur.

Point 3 : il n’y a pas d’expert dans la recherche

Le cœur du texte est la dénonciation de la fausse expertise dans les domaines de la médecine et de la recherche biomédicale. L’existence d’experts dans la recherche est pour les auteurs, plus qu’une hypothèse, un fait. Si cette idée semble élégante, elle est fausse.

Un chercheur choisit un domaine de recherche. Tout au long de sa carrière il va évoluer au sein de ce domaine, s’installant sur des branches déjà existantes ou en créant d’autres. Un domaine de recherche est semblable à un arbre qui croit vers la lumière de la connaissance en s’étoffant avec le temps par l’activité humaine. Le chercheur construit une infime parcelle cet arbre juché sur des branches de géants. Il n’est en aucun cas expert de l’un de ces miettes éclatantes de l’arbre car il n’en est pas le propriétaire. Juste un locataire amoureux mais non marié avec le lieu. Il y a souvent un divorce consommé entre la thèse et le post-doctorat (le mot docteur apparaît à nouveau dans l’intitulé du poste. Fou !) ou entre deux post-doctorats. Mais un chercheur peut aussi divorcer au milieu de sa carrière ; en entrant dans le privé par exemple.

Cette absence d’expertise, outre n’être jamais annoncée ou déclarée en congrès, est criée, que dis-je ?, hurlée dans chaque article de recherche. C’est la section limitation dans la partie discussion. Dans cette dernière, le chercheur indique noir sur blanc qu’il n’est en aucun cas expert du minuscule lopin de cette branche de l’arbre nommé recherche qui est son domaine. Les limitations ! L’humilité du chercheur !

Le terme expert pour désigner un chercheur est utilisé par le profane, le journaliste, le charlatan. Ainsi, un chercheur qui se défini comme expert tombe dans la définition du charlatan. Un journaliste qui l’utilise fait montre de son inculture sur ce milieu. Le profane est pardonnable !

Et c’est justement sur cette fausse notion d’expert en science (les désinformateurs mélangent toutes les notions) que jouent le Dr Idriss Aberkane ou encore Jérémy Mercier, dont les cas sont traités dans le texte de la rédaction de Citizen4Science. Ils se déclarent experts, compétents, ce qu’aucun chercheur, qui par définition porte l’humilité en bandoulière, ne ferait. Les auteurs du texte auraient dû attaquer cette fausse notion d’expert dans le monde de la recherche plutôt que de la soutenir. Ne le faisant pas, ils indiquent aux victimes des désinformateurs qu’in fine, avec du temps, n’importe quel clampin peu devenir expert (« L’expertise construite au fil du temps »). La seconde erreur dans cette idée est de jeter à la décharge de la noosphère la notion de l’hypothèse valable devenue trop encombrante… Et pour paraphraser le texte de la rédaction de Citizen4Science, il pourrait alors y avoir un amalgame destiné au public « vite fait et bien exploité ». Et ce n’est pas un moindre reproche que je formule ici !

Point 4 : de la collaboration impérative en recherche

Des points précédents, il vient que la recherche moderne ne peut survivre sans collaboration avec d’autres spécialités. Face à ce que l’on nomme abusivement et trop généralement la Big Data un chercheur est démuni et ne peut trouver de sens statistique à tant de données s’il n’est pas aidé, au mieux par un statisticien, encore mieux par un mathématicien et/ou un informaticien. De même, sans l’aide d’un chercheur en biologie, un médecin sera dans l’incapacité de comprendre et d’analyser des données obtenues par un travail de paillasse. Ainsi, dans un monde de la recherche qui, grâce à l’évolution technologique constante, génère une masse considérable de données, l’interdisciplinarité des projets et donc des collaborations n’est plus un choix possible mais une impérieuse nécessité.

Durant la pandémie des collaborations sont nées sur les réseaux sociaux et ont conduit à la publications d’articles qui soit dénonçaient en détail des articles frauduleux, soit apportaient un point de vue intéressant (e,g : Open science saves lives: lessons from the COVID-19 pandemic. BMC Med Res Methodol. 2021 Jun 5;21(1):117. doi: 10.1186/s12874-021-01304-y.). La rédaction de Citizen4Science déplore, outre ces collaborations, le fait que des publishers dans le domaine de la médecine et/ou de la biomédecine aient pu publier ces articles (« On peut ainsi trouver des post-doctorant en informatique, gestion ou consulting, formés en « médecine » sur Twitter et qui parviennent à publier dans des revues médicales en s’associant avec des scientifiques issus des rencontres de RS ou en écrivant des articles sur des sujets qui n’ont pas trait à la santé ni aux sciences de la vie mais qui sont soumis à des revues médicales »). Et là encore, et c’est à mon tour de la déplorer, la rédaction de l’association montre une certaine incompréhension du monde de la recherche.

D’une part, les collaborations étant impératives en recherche pourquoi regretter que certaines naissent sur les réseaux sociaux ? Pourquoi regretter que les chercheurs utilisent ces outils pour développer des projets dont les résultats seront utiles à tous ? Utiles à tous et pour longtemps dans de nombreux cas (un autre exemple en plus de celui sur l’OA : A. Sample size, timing, and other confounding factors: Toward a fair assessment of stay-at-home orders. Eur J Clin Invest. 2021 Jun;51(6):e13518. doi: 10.1111/eci.13518). Les fruits de ces diverses collaborations ne portèrent donc pas que sur la branche Covid-19 mais aussi sur ce qui ressortait grâce à la pandémie d’une désorganisation malheureuse du monde de la recherche.

Le monde de la recherche doit être présent sur les réseaux sociaux. Ces derniers, qui sont des formateurs d’opinion publique, ne doivent pas être laissés en jachère pour que les désinformateurs puissent y planter tranquillement leurs graines. Et en y étant présent, des collaborations interdisciplinaires sur de nombreux sujets y naîtront. Ce texte semble regretter que des chercheurs labourent ce terrain. C’est dommage.

D’autre part, cet article fait montre d’une assez profonde incompréhension du monde de la publication scientifique.

Ce qui est fortement oublié ici est que les revues médicales ne publient pas que des articles médicaux. The Lancet par exemple a, comme beaucoup d’autres publishers, publié de nombreux articles sur le conflit armé russo-ukrainien (https://www.thelancet.com/action/doSearch?text1=Ukraine+or+Ukrainian&field1=Title&startPage=&Ppub=%5B20210924%20TO%2020221231%5D). Certains publishers n’hésitent pas à discuter les réformes politiques aux USA tel le NEJM en 2008 sur l’Obamacare (https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp0806561).

Ensuite, lorsqu’un article est soumis à une revue il sera, après vérification par une IA, lu par l’editorial ou l’office board (selon les structures) pour voir s’il rentre dans le scope du journal.

S’en suivra la phase de peer-reviewing et de correction.

L’article accepté chaque auteur recevra un formulaire à remplir. Le travail de chacun sur l’article est inscrit et évalué. On notera ici l’importance du travail de chacun sur l’article qui définira sa place parmi les auteurs. Le H-index, qui depuis 2005 a évolué (le monde évolue c’est fou ! Il serait bon que ceux qui commentent l’actualité de la recherche évoluent aussi), prend en compte la place de chaque auteur et le nombre d’auteurs. Personne donc, à moins d’être suicidaire, n’acceptera qu’un auteur soit placé sur un article sans avoir fourni de travail suffisant. Surtout si la personne, comme un « post-doctorant en informatique » se retrouve premier ou dernier nom.

Point 5 : le danger de ce texte

Ce texte part d’une hypothèse simple : pour ne pas que naisse la désinformation la recherche doit être à l’image de ce que le profane s’en fait et non pas telle qu’elle est réellement. Elle est, presque, résumée par cette phrase complétement folle: « Le « switch » d’expertise est insidieux et est de nature à pouvoir induire le public en erreur sur les qualifications ».

C’est justement ce sur quoi ont joué tous les désinformateurs. C’est d’ailleurs l’un des paradoxes de ce texte. Le constat initial, juste, est battu en brèche par le discours.

Si la recherche avait été montrée comme elle est vraiment, et c’est ce que je fais sur ma chaîne, la place prise par les désinformateurs aurait été moindre. En effet, c’est parce qu’il y a chez le profane une confusion entre les termes et une absence de connaissance du monde de la publication scientifique que la désinformation sur la Covid-19 a pu prospérer. Et, au lieu de redéfinir les termes et d’expliquer le fonctionnement du monde de la recherche, ce texte émets la même hypothèse que les désinformateurs et de fait, leur donne raison en tapant violement sur celles et ceux qui, chercheurs, ont essayés de lui tordre le coup en s’associant à d’autres chercheurs ou médecins pour, notamment, publier.

Post-scriptum : je suis un jeune chercheur qui se donne pour objectif sur le net de montrer comment fonctionne la recherche en appuyant sur ses succès et ses failles. De quel qu’endroit que puisse venir une image biaisée et trompeuse je réagirai. Et ici je réagi à un texte et seulement à un texte.

Je dois également préciser que j’ai travaillé des années sur la dorénavant fameuse protéine ACE2 qui est l’une des portes d’entrée du sars-cov2 dans les cellules. Si vous lisez attentivement la bibliographie des articles de biologie moléculaire parlant de la Covid-19, vous verrez que certains citent l’un de mes articles de thèse : « Aldosterone and cortisol synthesis regulation by angiotensin-(1-7) and angiotensin-converting enzyme 2 in the human adrenal cortex » et l’une de mes présentations faites en 2017 à Dublin : « ACE2 and angiotensin-(1-7) and aldosterone biosynthesis in human adrenocortical tissue ». La raison est que le mécanisme que nous avons mis au jour dans les glandes surrénales expliquent en partie pourquoi les patients hypertensifs sont plus sévèrement touchés par la Covid-19. Notez-le bien : en partie. Il existe en effet d’autres mécanismes. Notre pierre à l’édifice de la connaissance est ridiculement petite.

Je n’ai pas écrit d’articles de recherche ou des revues sur la Covid-19. Mes connaissances sur ACE2 auraient pu me le permettre. Mais étant présent sur le net et ma femme étant éditrice je savais que les désinformateurs se serviraient de ce point pour me taper dessus. Alors même qu’aucun conflit d’intérêt n’est possible (mais pour le comprendre il faut connaître l’univers de la publication scientifique). J’ai estimé que la lutte contre la désinformation biomédicale vaut plus que l’augmentation de mon H-index. Par contre, tous les chercheurs qui pouvaient, sans que les désinformateurs puissent sortir une théorie farfelue, écrire pour contrer toutes les revues et articles fallacieux et abjectement faux qui, durant deux ans, ont pollué Pubmed, devaient le faire. Nombreux l’ont fait. Et nous connaissons toutes et tous les risques pris. Risques difficilement imaginables par ailleurs. L’association Citizen4Science qui se donne le noble et légitime objectif de défendre les porteurs de la parole scientifique a, à mon avis, commis une erreur par ce texte qui tape sur des chercheurs qui ont lutté contre la désinformation circulante sur la Covid-19.

De mon côté, si je n’ai pas écrit, j’ai participé à l’élaboration de projets de recherche dans l’hôpital dans lequel je suis employé pour aider les patients hypertendus affectés par la Covid-19.

Paul-Emmanuel Vanderriele

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