lundi 6 décembre 2021

Debunkage Hold-On par un scientifique

 

Bonjour ou bonsoir,

Ce que vous allez lire ou écouter est une analyse, débunkage, explications du documentaire Hold-On, sorti le mercredi 25 novembre 2021. Hold-On est la suite de Hold-Up sorti lui, le 11 novembre 2020. Pour chacune de mes remarques vous aurez les codes-horaires, sachant que l’analyse se fera minute par minute, et vous trouverez les sources, lorsque cela s’avère nécessaire d’en mettre, sur le blog. Les sources sont nombreuses et la section description a malheureusement un nombre de caractères limités. Je précise que la plupart des références sont dans l’ordre de leur utilisation. Mais puisque je suis revenu plusieurs fois sur le texte pour l’améliorer, il se peut que toutes ne soient pas exactement dans l’ordre. Je vous laisse chercher dans les différentes sections.

Mais, plus qu’un simple débunkage, je souhaite vous proposer des réflexions sur les dires des intervenants et vous donner des éléments de la biologie afin que vous compreniez mieux l’analyse. Une fois n’est pas coutume, pour celles et ceux qui regarderont la vidéo, vous ne me verrez pas. Le texte étant écrit, et surtout très long, je souhaite passer simplement en audio. Le texte sera déposé sur le blog et je vous présente mes excuses pour les fautes d’orthographe ou de grammaire que vous trouverez. Mais ce travail-ci est fait de nuit.

Vous êtes nombreux à me connaître. Mais pour celles et ceux qui feront ma connaissance grâce à cette analyse je vais brièvement me présenter. Je suis le docteur Paul-Emmanuel Vanderriele, actuellement post-doctorant en biologie, c’est-à-dire jeune chercheur tout juste sorti de l’œuf que chez nous nous nommons la thèse. Je travaille pour une université au sein d’un CHU et mes travaux de recherche portent sur l’endocrinologie et la physiologie humaines du rein, et tissus associés. L’objectif étant de trouver de nouvelles cibles thérapeutiques pour soigner les patients. Je ne travaille pas pour l’industrie pharmaceutique mais pour l’académique, le public. Mes conflits d’intérêt sont donc nuls. Oh ! Mais je vois déjà d’ici les commentaires sur le fait qu’un débunkage rapporte gros à son auteur. Oh ! la belle erreur. Premièrement cette vidéo ne sera pas monétisée. Seules les courtes le sont sur ma chaîne. La publicité intempestive au milieu d’une longue vidéo coupe le rythme et je n’aime guère cela. Ensuite, ma vidéo, comme toutes celles de ma chaîne, est en Creative Common. Autrement dit généreusement offerte au public. Ainsi, contrairement aux réalisateurs de Hold-On qui vous demandent 12€ hors taxes pour voir leur film, moi je vous offre mon travail. Bien évidemment, vous pouvez soutenir financièrement la chaîne et donc ledit travail sur Utip. Donc, contrairement aux réalisateurs de Hold-On je ne vais strictement rien gagner avec cette vidéo si ce n’est beaucoup de fatigue et sans doute beaucoup d’insultes. Précision utile, je n’ai pas pu tout analyser ou débunker car parfois je n’en ai pas les compétences.

Sur internet mon travail consiste essentiellement à vous faire connaître le monde de la recherche. Et si je fais ce genre d’analyse ce n’est pas pour humilier ceux qui réalisent ces reportages mais parce qu’en démocratie le citoyen doit être correctement informé pour faire ses choix, notamment lors de votes. Et ce reportage-là, comme Hold-Up, est trompeur et mensonger. Il ne s’agit pas d’une information correcte puisqu’elle induit le citoyen en erreur en pointant du doigt le consensus scientifique notamment. Donc Hold-On, tout comme Hold-Up, est démocratiquement dangereux. Pour gagner du bien et de la notoriété, les intervenants vous mentent. Combien de livres vendus par le professeur Perronne? Quelles sommes engrangées par Hold-Up ? Le citoyen est en colère. Nous le sommes sans doute toutes et tous. La colère est légitime. Mais chercher les mauvaises réponses aux mauvaises questions conduit à trouver des solutions qui aggraveront les problèmes. Ainsi, s’il est impératif pour le citoyen de se poser des questions, et cette crise sanitaire en pose, il lui est nécessaire de se renseigner au mieux et d’éviter les informations tronquées, transformées ou inventées. Alors, si vous avez été convaincu par Hold-On, je vous invite à écouter ou à lire mon analyse. Au moins par honnêteté intellectuelle. Et je vous sais être honnête ! Ne laissez pas ces marchands instrumentaliser votre colère à leur profit. Vous aurez tout à perdre ! Eux, tout à gagner ! Dans cette dernière, aucune critique ne sera portée sur les personnes mais seulement sur les discours et les idées.

Enfin, je précise, n’ayant rien à cacher, mais ce sera utilisé lors de cette analyse, je suis militant de la droite gaulliste et catholique.

L’introduction est suffisamment longue. Allons-y.

1/ 00min00 à 00min07. Les écritures du début du reportage indiquent : « Synergie cinéma présente, en association avec Citizen Light, une enquête réalisée par d’anciens journalistes. TF1, France Télévision, Canal+, AFP». L’objectif ici est, en sept secondes, de montrer que des journalistes chevronnés ont participé à la réalisation de ce reportage. TF1, France Télévision ou encore Canal+ cela donne confiance. Des membres de ce collectif, tous sont anonymes sauf Pierre Barnérias. Ce collectif a été créé en 2020 et se nomme Citizen Light. Ils se décrivent comme suit : « Nous, citoyens engagés, êtres humains sommes dévoués à lutter contre ces dérives et proposer des alternatives. Plusieurs journalistes professionnels, réalisateurs, producteurs audio-visuels ont porté ce projet afin de créer un média européen indépendant et libre de toute pression financière et de toute censure. C’est dans cette optique que nous participons à la diffusion du documentaire HOLD ON, fruit du travail du collectif d’anciens journalistes indépendants à l’origine de Citizen Light. Ce documentaire propose une ouverture à la réflexion individuelle et collective, par une information libre et éclairée ». Libre peut-être, éclairée veuillez laisser les autres en juger ! Dans l’onglet description on peut lire : « Le projet Citizen Light consiste à créer une agence de presse indépendante et libre de toute pression. Les objectifs :

·       Amener une information juste, pertinente, vérifiable afin d’éclairer chaque citoyenne et chaque citoyen sur la crise que nous traversons.

·       Lutter contre la censure médiatique sur des sujets clés : science, droit, santé, souveraineté, autonomie, économie…

·       Proposer un média européen sans conflits d’intérêt.

·       Porter des projets, mettre en lumière les initiatives pour un monde meilleur.

Plusieurs correspondants locaux et journalistes professionnels ont déjà rejoint ce projet. Devenez des citoyens engagées. Rejoignez-nous. Contribuez à notre action en fournissant des informations directes, des faits réels, des témoignages ». Des citoyens engagé-e-s. Oui, avec la faute d’accord. Des faits réels et des témoignages. Oulà ! Bien évidemment, il est important que le citoyen puisse s’exprimer. Mais le travail du journaliste est de trier, confronter, analyser les informations. Un journaliste ne va pas se baser que sur le témoignage d’un passant pour avoir une information fiable. La description de ce nouveau média, de ce collectif de journalistes, prépare dés les premières secondes ce que sera Hold-On : des témoignages non vérifiés. Des accusations brutes sans fondement.

Si, à titre de comparaison, on se rend sur le site de Blast, autre média indépendant créé par le journaliste Denis Robert, apparaît le nom, avec la biographie, de tous les journalistes qui y contribuent et même les techniciens. Chez Citizen Light, tous sont anonymes. En restant anonyme on peut bien prétendre avoir été journaliste pour de grandes chaînes. Reste encore à le démontrer !

2/ 00min08. Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé. Un ancien de Hold-Up qui revient ici. Ambiance. Voici ce qu’il a à nous dire : « Les gens nous disent : pourquoi je vais vous croire vous plutôt que l’état. C’est très honnête comme posture. Maintenant, cela fait des décennies que l’on connait la fabrication de l’ignorance. Des documentaires ont été diffusés là-dessus. C’est l’industrie du tabac qui a posé les premiers jalons de ce savoir-faire. Puis il y a eu l’industrie pétrolière, l’industrie alimentaire. Dès qu’il y a des études scientifiques embarrassantes qui sortent, ces industries payent des scientifiques pour produire des études qui montrent l’inverse. Entre le moment ou le lien entre le tabagisme et le cancer du poumon a été établi et le moment ou l’industrie médicale l’a reconnue, plus de 40 ans se sont écoulés ». C’est très malin et en même temps très pervers de commencer le reportage par ce discours. En effet, les gens vont entendre : « Ne faites pas confiance à la communauté scientifique mais à nous. Eux vous mentent, nous nous disons la vérité ». Je vais bien sûr déconstruire ce discours mais avant cela je souhaite que nous notions un terme : « industrie médicale ». Ce terme est utilisé à dessein. Il laisse penser que toute la recherche médicale est, au mieux financée, au pire captée par l’industrie. Ainsi, on fait croire au téléspectateur que nous autres chercheurs en biologie médicale ou en médecine sommes des corrompus.

Entrons maintenant dans son discours. En évoquant la fabrique de l’ignorance, il omet un point significatif : le consensus scientifique ! Sur le tabac et ses effets ainsi que sur les effets de la combustion des hydrocarbures sur le réchauffement climatique, de nombreuses études peer-reviewées montraient des liens.

Pour le tabac et le développement du cancer du poumon, je citerai, à titre d’exemple l’étude du bureau de contrôle des cancers de l’état de New York publiée dans JAMA le 27 mai 1950 qui montre épidémiologiquement un lien entre la cigarette et certains cancers. Ils regrettent le manque d’études expérimentales plus poussées. En septembre 1951, l’association médicale canadienne publie en dans son journal une étude peer-reviewée qui pointe du doigt le tabac dans l’explosion des cas de cancer des poumons. En mai 1955 c’est une équipe indienne qui fait le constat suivi, le 24 octobre 1955 par une équipe norvégienne. Tous ces articles sont en source. Je pourrai multiplier les exemples. Mais vous avez compris la démonstration. Un consensus scientifique se faisait jour. Et c’est parce qu’il commençait à y avoir ce consensus que l’industrie du tabac a contre-attaqué.

Pour le réchauffement climatique due à la combustion de combustible fossile c’est la même histoire. Le plus vieil article peer-reviewé sur le sujet que j’ai pu trouver date du 6 août 1976 dans Science. Soit, quatre années après le fameux texte : les limites de la croissance. De nombreuses publications vont se succéder. Quelques exemples en source. Certaines vont se poser des questions sur l’impact de ce changement sur l’agriculture. Là aussi c’est parce qu’un consensus scientifique émergeait que l’industrie a agi.

La fabrication de l’ignorance se fait toujours par opposition au consensus scientifique naissant ou installé. Justement pour semer le doute dans l’esprit des citoyens. Si la recherche doute elle-même sur une question bien précise, l’industrie n’a pas besoin de dépenser des sommes considérables pour faire douter le citoyen et la recherche elle-même. Jean-Dominique Michel retourne les faits historiques pour se donner le beau rôle. Cependant, il y a aujourd’hui un consensus scientifique sur les effets bénéfiques des vaccins, des gestes barrières ou de l’origine du sars-cov 2 par exemple. Ce reportage est donc de fait une fabrique de l’ignorance. Ces réalisateurs et leurs interviewés, qui sont leurs complices, font douter la population en attaquant le consensus scientifique.  

3/ 00min52. Dr P.Bruno, médecin réanimateur, lauréat de la faculté de médecine. On ne sait pas de laquelle, mais est-ce important pour la crédibilité ? Du moment que les titres impressionnent… Son message est le suivant : « Si je m’adresse à vous aujourd’hui, ce n’est pas en tant que médecin mais en tant que père de famille ». Ainsi, à 52 secondes nous apprenons un élément important : on va jouer sur l’émotion. Non pas que Hold-Up jouait beaucoup sur les preuves et la raison mais là on va changer de registre. Et je suis convaincu que plusieurs des témoignages auront touchés leur public cible. Sans rien gâcher à ce stade, nous allons rencontrer de nombreuses familles endeuillées.

4/ 1min12. Un script apparaissant à l’écran indique : « Ce film a été financé uniquement grâce à des dons et des coproducteurs privés ». Le nom de ces mécènes privés restera caché jusqu’à la toute fin du reportage. L’un de ces mécènes est la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations qui est la principale association antivax française.

La question que je me pose est pourquoi faire payer le visionnage (13€) alors que des anonymes l’ont financé par des dons ?

5/ 2min04. Une mère anonyme, en deuil, apparait à l’écran. Tout au long du reportage il va y avoir des interventions d’anonymes endeuillés. Je ne vais pas relever leurs discours. Sauf une fois. Ces parents, ces filles, ces fils, sont dans la peine. Ils connaissent la perte d’un proche et nous devons respecter leur deuil. Je ne connais nullement les dossiers des patients décédés et bien sûr je ne me prononcerai pas là-dessus. Toutefois, je pense que ces anonymes sont les victimes de la désinformation scientifique. Je souhaite vous proposer une réflexion sur deux axes.

La première va suivre la pensée du physicien et philosophe Etienne Klein. Dans son ouvrage, Le goût du vrai, il s’étonne que des journaux, il cite le Parisien en exemple, interrogent le public sur l’efficacité des traitements pour soigner la Covid-19 alors même qu’aucun essai clinique n’avait alors rendu de résultats. Il identifie là notre promptitude naturelle à nous considérer comme expert de sujets que nous ne maîtrisons pas. Ce biais est connu sous le nom d’ultracrépidarianisme. Comme beaucoup d’entre nous, ces parents sont victimes de ce biais cognitif. Mais je crois qu’il faut aller plus loin dans leurs cas.

Ma deuxième réflexion va suivre celle du philosophe libéral Philippe Nemo en la sortant de son cadre d’origine. Dans son ouvrage La régression intellectuelle de la France, il théorise que nous sommes à l’heure de la croyance, des mythes et de la désignation de bouc-émissaires. Il écrit : « Et nous savons que l’antagonisme de la science est le mythe, ce faux savoir qui se nourrit de la contagion des croyances sociales et de l’unanimisme ». Puis, plus loin : « De fait, pendant des décennies, les Occidentaux se sont flattés que les processus mythologisants ne puissent plus prévaloir dans leurs sociétés. []. Les mythes ne pouvaient plus se cristalliser et se généraliser, ils ne pouvaient plus exister qu’à l’état de traces et seulement dans les parties les moins instruites de la population. Hélas, nous devons en rabattre de cet optimisme. En effet, nous sommes obligés de constater que, loin d’avoir disparu de nos sociétés, les processus mythologisants y subsistent et semblent même faire un retour en force ». Si dans son ouvrage il discute d’idées politiques, on peut reprendre son idée pour comprendre certains raisonnements sur l’actuelle pandémie. Les parents qui ont perdu un père, une mère ou un fils cherchent des réponses. Et les désinformateurs créés un mythe qui permet de désigner un bouc-émissaire : les vaccins. On sort de la science et du consensus scientifique pour se diriger vers ce que Nemo appelle un « faux savoir ». Mais ces mythes-là répondent aux questions, aux interrogations légitimes de parents qui souffrent. Et, pour aider ces parents en deuil, ce sont ces mythes-ci que nous devons combattre.

6/ 2min04. Dr Olivier, médecin généraliste : « On est en train de jouer, sans précaution, avec quelque chose qui a 40 millions d’années. On ferait cette expérimentation sur plusieurs milliers de personnes et on attendrait. Moi je pense qu’avec l’importance de ce avec quoi on joue on devrait attendre une à deux générations pour voir s’il y a des conséquences ». Ce médecin généraliste nous propose de revoir entièrement la façon dont on procède pour les essais cliniques mais sans, semble-t-il, savoir comment ils fonctionnent. En effet, et je vous invite à voir les deux vidéos que Marine et moi avons réalisé sur le sujet, plusieurs milliers de personnes sont incluses dans les 3 phases des essais cliniques. Puis, après la mise sur le marché vient la phase dites de pharmacovigilance. Cette dernière va permettre de faire remonter et d’analyser les effets secondaires de la substance mise sur le marché. Ce que propose donc le Dr Olivier, le temps d’une génération étant de 25 ans, d’attendre 25 à 50 ans de pharmacovigilance sur quelques milliers d’individus avant de permettre à chacun d’avoir accès à de nouvelles thérapies. Ici, des vaccins. Et pas seulement ceux à ARN messager puisque beaucoup sont plus, entre guillemets, « classiques ». En vidéo, je vous ai parlé d’essais cliniques de vaccins à ARN messager contre certains cancers. Les patients atteint de cancer, apprécieront certainement que l’on attende entre 25 et 50 ans avant de les soigner.

7/ 2min39. Jean-Dominique Michel : « Si aujourd’hui il y a autant de soignants qui se refusent, jusqu’au risque de perdre leur emploi, pour ne pas se laisser injecter ce n’est pas parce qu’ils sont antivax. Les soignants sont massivement pro-vax. C’est parce qu’ils mesurent bien qu’il y a un danger dans cette injection génique expérimentale qui est sans commune mesure avec celui des autres vaccins ». Si ce raisonnement peut paraître logique à première lecture (rapide la lecture) il s’annule lui-même. Et je trouve cela beau d’un certain point de vue. Un raisonnement qui s’auto-inhibe c’est de l’art. Entrons dans le sujet ! Tout d’abord, les soignants qui refusent la vaccination avec des vaccins de type ribogénique peuvent se faire vacciner avec ceux qui comme celui de Johnson&Johnson sont plus, je n’aime pas ce mot mais il est utile à la compréhension, classique. Ne nous cachons pas la réalité : les soignants qui refusent la vaccination sont, outres minoritaires, antivax. Ensuite, et c’est là ou son discours se suicide, si l’ARN messager des vaccins peut être rétrotranscrit (et nous verrons plus tard qu’il n’a aucune idée de ce qu’est ce mécanisme) dans le cytoplasme et pénétrer ensuite dans le noyau pour se combiner à notre ADN alors c’est la même chose pour le génome du sars-cov2. Sauf qu’en cas de contamination, contrairement au vaccin, le génome du virus est entier. Le danger, selon cette hypothèse, est infiniment plus grand en cas d’infection. En effet, dans ce cas c’est le virus complet qui serait produit par nos cellules et nous devrions être sous médication à vie. Alors qu’en étant vacciné seul un fragment de la protéine spike serait produit. La spike étant la protéine d’entrée du virus il n’y aurait aucun danger.

8/ 3min33. Un militaire anonyme : « Quand en pleine pandémie on interdit les médecines préventives contre ce virus. Que l’on voit que ce virus n’est pas plus létal qu’une grippe mais avec ces injections on a tué des gens. Des gens en bonne santé qui n’avaient aucune condition aggravante sont morts ». Premièrement, les médecines préventives n’ont scientifiquement pas prouvé leurs effets contre une infection au sars-cov2. Ensuite, pour dire que les vaccins tuent il faut démontrer strictement que tel décès est dû au vaccin. Et ce n’est pas facile. Enfin, le sars cov 2 est, selon les régions du monde entre 10 et 20 fois plus mortel que la grippe saisonnière. Par exemple, le taux de létalité du sars-cov2 en France est de 0,6%. Selon l’OMS, et selon les souches, la grippe tue entre 250 000 et 650 000 individus par an. Ainsi, en deux ans de pandémie, si le sars-cov 2 était aussi létal que la grippe saisonnière il y aurait eu entre 500 000 et 1 300 000 décès. Il y en a eu plus de 5,2 millions. Les chiffres le démontrent, la Covid-19 n’est pas une grippe.

On notera pour finir le terme « injection » pour parler des vaccins.

9/ 4min47. Le titre apparaît (enfin !) : « Hold-On, tenez bon ». Donnez-nous votre argent mais tenez bon, nous sommes là.

10/ 5min15. Un gendarme anonyme : « Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour voir qu’un gars de 30, 40, 50 ans qui est en très bonne santé, il fait un vaccin, il ne se sent pas bien, quelques jours après il fait un AVC, un arrêt cardiaque ». Pas sortir de Saint-Cyr, n’est-ce pas ? Moi, je connais un gars, il a fait un AVC en buvant de l’eau. Il ne faut plus boire de l’eau ça provoque des AVC ! Ce reportage est un festival d’affirmations sans preuve. En lien je vous propose un article qui montre la difficulté d’établir des liens probants entre les vaccins et autres médicaments et les effets secondaires : Imputation of adverse drug reactions : causality assessment in hospitals.

11/ 6min42. Anne-Laure, visiteuse médicale : « Du coup on se retrouve avec un gouvernement qui permet de démarrer une phase IV en même temps que la phase III. La phase III à la base c’est sensé limiter la casse à pas plus de 3000 personnes. Aujourd’hui, on fait cette phase clinique sur des millions de gens sans avoir toutes les données et savoir ce qui va se passer. On est en train de mener une expérimentation à grande échelle en supermarché au lieu de l’hôpital et on injecte et sans collecter les données qui pourraient informer sur le rapport bénéfice-risque ». Ah ? Je commence par le début ou par la fin de son propos ? Par la fin. C’est plus drôle dans ce cadre. Si aucune remontée n’est faite alors personnes ne peut connaitre les effets secondaires possibles de ces vaccins. Là, la plus grosse partie du reportage tombe à l’eau. Mais ils ont continué car ils ne parviennent pas à voir les paradoxes. Dommage pour nous ! Sinon, pour reprendre son expression, ce n’est pas la phase III qui permet de « limiter la casse » mais les 2 premières. Ce n’est pas grave de ne pas savoir mais il ne faut pas parler alors. La dernière va surtout permettre d’évaluer l’efficacité. Elle ne sait pas non plus ce qu’est une AMM conditionnelle. J’en ai déjà parlé. Passons au mensonge suivant.

12/ 7min30 : Dr P Bruno : « On veut nous contraindre à une expérimentation. On nous fait jouer le rôle de souris de laboratoire ». Dans son hypothèse (qui est fausse. Mais c’est la sienne, laissons-la-lui) il faudra lui dire qu’un essai clinique se fait sur humain non sur animaux. Sur animaux on parle d’essai préclinique. Clinique, préclinique… Il la voit la préposition ?

13/ 8min42. Je note juste le retour de l’Idriss Aberkane suisse. : Astrid Stuckelberger.

14/ 8min59. Séverine, microbiologiste, directrice de laboratoire d’analyses médicales : « Il y a quelque chose qui ne va pas. Le fait que les gens après 3 doses de vaccin aient zéro anticorps lorsqu’on leur fait des sérologies ». Etonnant ! Sur Pubmed on trouve 2106 articles qui parlent d’anticorps et de vaccin contre le sars-cov2. Qui plus est, une étude israélienne récente (datée du 7 octobre 2021) et ayant pour titre Protection of BNT162b2 vaccine booster against Covid-19 in Israel démontre qu’après un rappel les patients ont des anticorps et une protection de 19,5 fois, soit 1950%, plus grande contre le développement des formes graves de la maladie chez les patients de 60 ans ou plus comparé à ceux qui ont reçu deux doses.

15/ 9min43. Voix off : « Il s’agit de placébos car nous sommes en phase de test ». Ah ! Donc s’il n’y a pas d’anticorps contre le sars-cov2 dans le plasma des individus vaccinés c’est parce qu’il ne s’agirait pas de vaccin mais de placébo. Du coup, il ne peut pas y avoir d’effets secondaires. 

16/ 10min13 et 11min02. Le Dr Pedro, médecin généraliste et Séverine, que nous avons croisé il y a peu, parlent de l’efficacité de l’Ivermectine. Encore un mythe. Je vous mets une méta-analyse en source que vous pourrez lire.

17/ 14min34. Kler, infirmière : « Comment fonctionne la plupart des gens ? On les a mis dans la peur et derriére on leur a sorti un vaccin. Vaccin, dans la tête des personnes ça veut dire protection. Depuis tout le temps ça veut dire protection. C’est sûr que si tu vas voir la population et tu leur dis : on va vous faire injecter un traitement expérimental qui n’a pas passer les phases de test qui va vous sauver. Tu es vachement moins crédible. Alors ouai, là ça ne passe pas et pourtant c’est la vérité ». Le reportage tourne en boucle. Comme pour Hold-Up ils font intervenir des personnes qui ont les mêmes idées et qui vont dire la même chose avec un vocable différent. Cela reste du mensonge mais il est enfoncé dans l’esprit des téléspectateurs par la répétition. Mais pour répondre pour la énième fois : ces vaccins ont passé les phases de tests (articles en source) et il y a aussi des vaccins plus conventionnels comme le Johnson&Johnson.

18/ 15min19. Dr Bruno. Médecin-anesthésiste. Alors là attention, il nous fait une Fouché. « C’est pas très compliqué en fait. Quand il y a un problème qui soit naturel ou qui soit provoqué, ou un mélange des deux d’ailleurs, c’est bien aussi, on créé un stress. Et si on entretient ce stress par plein de déclarations et de décisions qui sont incohérentes on arrive à générer la peur. Une fois que vous êtes tombés dans la peur c’est une activation rhino-encéphalique. Le rhinencéphale c’est l’instinct de survie individuel. Le truc le plus ancien, le plus puissant que l’on ait. Le rhinencéphale agit de manière instinctive c’est-à-dire de manière instantanée et incontrôlable. Ce n’est pas vous qui décidez, c’est lui. Et vous avez soit la lutte, soit la fuite, soit l’inhibition. Sauf que la fuite, quand on a rien à s’accrocher ce n’est pas possible. Donc c’est la fuite. La fuite c’est ce qui se passe aujourd’hui avec tous ces gens qui ne se posent plus de question et qui attendent, attendaient la solution miracle. Car bien sûr la solution miracle est arrivée ». Je ne vais pas rentrer dans les détails du rhinencéphale pour vous montrer qu’il le simplifie à outrance. On s’y perdrait d’ailleurs. Ce que je dois relever est que nous ne sommes pas dans l’instinct puisqu’il y a un consensus scientifique sur l’efficacité de ces vaccins. Nous sommes donc plutôt ici dans le choix réfléchi. Aujourd’hui il y 14306 articles, revues et autres méta-analyses peer-reviewés sur les vaccins. Parmi tout cela certains parlent de leur efficacité. 807 articles démontrent que ces vaccins sont efficaces. Nous sommes bien face à un consensus scientifique. Ceux qui sont dans l’instinct, c’est-à-dire qui s’opposent à la raison sont ceux qui refusent la vaccination. On a, comme pour Jean-Dominique Michel une inversion des problématiques et des solutions. Pour le Dr Bruno les vaccinés auraient peurs. Alors que ce sont les non-vaccinés qui ont peur du vaccin.

19/ 16min05. Philippe, physicien, psychanalyste. Adepte du double quantique (détail que je vous donne comme ça. C’est cadeau). « La piqure a remplacé l’hostie. C’est le salut par la vaccination donc on n’a pas vraiment de réflexion car c’est comme quelqu’un qui aurait une conviction religieuse il n’a pas besoin de preuve. Il est dans l’éprouvé plus que dans la preuve ». D’abord petite note du catholique que je suis : c’est la communion qui permet le salut et non l’hostie qui représente le sacrifice du Christ. La rédemption vient après la Résurrection. Mais passons. Vous l’avez-vu la nouvelle inversion : le consensus scientifique est une religion ! De la part d’un physicien c’est superbe. Du coup ceux qui croient au consensus scientifique sont dans la croyance mais ceux qui, malgré les preuves (807 articles) ne croient pas en l’efficacité du vaccin seraient dans la raison ? Donc ceux qui croient en la rotondité de la Terre, à l’existence de l’ADN, à je ne sais pas moi, l’existence des cellules humaines sont dans la croyance ? Cela ouvre des perspectives énormes ! Le souci et, Etienne Klein l’explique bien, c’est que l’on pense aujourd’hui que la science est une opinion comme une autre. On peut croire ou pas en l’évolution ou au changement climatique. Le verbe croire est un non-sens ici. La science semble ne plus avoir sa place dans les esprits.

20/ 16min19. Jean-Dominique Michel. Le tollier. Lui il a les clés de la boutique. « Comme l’on sait depuis des décennies que le milieu de la santé est l’un des plus corrompu au monde et qu’aujourd’hui les politiques de santé ne sont plus configurées pour aider les gens mais pour faire le plus de profits possibles j’ai compris donc. J’ai vu les fausses études sortir dans la littérature, j’ai vu comment on rendait la population et les autorités confuses c’était déjà une explication suffisante de mon point de vue d’expert en santé publique ». J’adore cette séquence car il décrit parfaitement comment Raoult et consorts, qui via de « fausses études » ont semé le doute dans la population et les autorités. Bien sûr on est ici dans une volonté de retourner. On dirait Staline ce bonhomme. Traitez-les de fasciste et le temps qu’ils se justifient vous vous aurez le temps de faire passer vos idées. Ce qu’il demande en somme dans toutes ses interventions est que le consensus scientifique se justifie face à sa pensée. Mais ce qui est beau aussi est que puisqu’il se dit expert en santé publique il admet appartenir à l’industrie de la santé et avoue donc être corrompu. Pas mal !

21/ 18min00. Un officier anonyme : « On n’a jamais vu de crise cardiaque sur des gens de 20 ans et là on en a beaucoup ». Les jeunes de 20 ans sont immortels ! Il n’y a donc aucune hypertension, aucune obésité chez les jeunes de moins de 20 ans ? En source vous trouverez une étude suisse sur le sujet. Observez bien les tranches d’âges.

22/ 21min57. Voix off ; « En l’absence de toute contradiction, des citoyens se sont organisés. Ils se sont fait enquêteurs ». Cool ! Des enquêteurs du net meilleurs que des médecins. Et qu’ont-ils trouvé ces citoyens ?

22min20, Mickael, citoyen-enquêteur : « J’ai fait des recherches sur internet. Je cherche moi-même mes infos ». Je vous passe les détails de son long discours. Il nous explique qu’il a trouvé que sur 2 ans il n’y aurait que 35 cas de Covid-19 sur 100 000 habitants soit environ 24 000 cas sur deux ans en France. Il nous explique avoir écrit à tous les députés et tous les sénateurs pour le leur dire. Attendez les gens, le Mickael est un citoyen-enquêteur du net ! Ce n’est pas n’importe qui. Un peu de respect voyons. Bon, mais ce qui est dommage pour lui c’est que selon le rapport de l’activité hospitalière en France en 2020, 218 000 patients atteints de Covid ont été pris en charge. Sur une année donc ! Il va falloir qu’il refasse ses calculs notre cher Mickael ! Mais c’est cela Citizen Light : laissé parler le citoyen. Même si il ne comprend rien. Pas grave !

23/ 23min29. Cédric, psychologue. Il nous explique que les hôpitaux étaient vides. Je le note juste là mais comme on va le revoir j’approfondis plus loin.

24/ 24min06. Voix off : « En réalité une vaccination expérimentale a été rendu obligatoire pour l’ensemble de la planète pour un virus dont on guérissait à 99,9% et sans traitement »

On constatera que le mot « vaccination » apparait. On ne parle plus « d’injection ». Un progrès ? Par contre, on confond toujours taux de létalité et taux de mortalité. Un exemple pour fixer les esprits. Un avion avec 300 personnes à bord s’écrase. Aucun survivant. Taux de létalité de 100%. Taux de mortalité presque zéro. Parce que 300 individus sur 7 milliard d’humains cela ne pèsent pas lourd en quotient. En confondant les deux, les désinformateurs, pour reprendre mon exemple, nous expliquent qu’investir dans la sécurité aérienne (le vaccin) ne sert à rien car le taux de mortalité d’un crash aérien est nul.

Mais du coup les « médecines préventives » dont ils parlaient avant ne servent à rien ? Oui, un autre paradoxe. Cela vous étonne ?

25/ 24min54. Pierre Jovanovik, journaliste : « C’est un véritable lavage de cerveau. 98% de l’actualité ce n’est que du Covid. On entend parler que de ça ». Du coup pourquoi êtes-vous dans ce reportage puisque vous amplifiez le bruit médiatique. Tiens, un paradoxe ! Etonnant…

En général les médias traitent de l’actualité la plus brûlante. Je suis sûr qu’à Kaboul les médias locaux ne doivent parler que des talibans. C’est brûlant.

26/ 25min57. Amine, Dr en pharmacologie, responsable de pharmacovigilance. Un autre pilier du reportage ! « Est-ce que c’est normal que les autorités de santé, comme la Haute autorité de santé, par exemple écrit que nous n’avons pas assez de données chez les personnes de plus de 75 ans par rapport à l’évaluation des vaccins contre la Covid 19 et en même temps recommande de commencer la vaccination chez cette population ? ». Les tests ont été faits chez les plus de 75 ans et les résultats sont publiés. Page 11 de l’article de Pfizer.

27/ 26min18. Amine. « Est-ce que c’est normal d’entendre un ministre de la solidarité et de la santé tenir un discours dans les médias et appeler massivement à la vaccination alors que dans le même temps et de façon un peu plus discrète remette en cause l’efficacité du vaccin dans ses mémoires qu’il a introduit auprès du conseil d’état ». Je ne vais pas vérifier ses dires. Jute un conseil : écoutez la science. Lisez les études. Les vaccins sont efficaces.

28/ 26min57. Amine : « Il n’y a que des incohérences. Le problème est que l’on est dans une phase d’essai clinique ». Toujours pas. Pour un Dr en pharmacologie ne pas comprendre le fonctionnement d’un essai clinique c’est rude ! Les jeunes diraient c’est chaud ! Je préfère rude.

29/ 27min01. Amine : « Rappelez-vous ce qui s’est passé à Rennes, il me semble que c’est en 2016 lors d’une phase d’essai clinique Phase I. Il y a eu un seul décès. Tout s’est arrêté pour voir ce qui s’est passé. Là on compte les décès et tout continu ». Perdu ! P7 de l’article de Pfizer (juste pour l’exemple) : « No deaths were considered by the investigators to be related to the vaccine or placebo ». Aucun mort. Zéro. Rien en phases cliniques. Là, le Dr Amine reprend à son compte le raisonnement du Dr Agret. J’en ai déjà parlé en vidéo.

30/ 21min51. Dr Olivier, médecin généraliste : « Le conseil scientifique, qui fait enfin son travail et qui ne dit plus ce que le pouvoir attend de lui dit que les vaccinés contaminent autant que les non-vaccinés. On se demande à quoi sert ce vaccin d’une façon générale. Et parce que les vaccinés sont des super-contaminateurs et on met…et d’autant plus qu’on leur dit qu’il n’y a plus de danger ». Perdu.

Primo, les autorités appellent les vaccinés à la prudence.

Secundo, je ne sais pas ce que le conseil scientifique dit ni à quelle date mais la recherche avance. Inexorablement dirai-je. Dans un article du 28 octobre 2021 publié dans le New England Journal of Medicine : Effect of vaccination on transmission of Sars-cov2 indique, l’étude étant faite sur 194 362 personnes en Ecosse qu’il y a une diminution des contaminations chez les foyers et dans les usines ou les gens sont vaccinés.

31/ 28min01. La voix off insiste sur le fait que les vaccins tuent

32/ 28min36. On voit un panneau noir avec cette mention (concernant les décès dus aux vaccins contre le sars-cov2) : « Soit une réalité située entre 12 200 et 24 440 décès en France ». Nous sommes donc aux enchères et chacun dit un prix. Pardon un nombre de décès. Le 24 septembre 2021 l’ANSM parle dans un rapport de 1224 décès en France post-vaccination mais le rapport insiste sur le fait que le lien de cause à effet n’est pas établi. Il est difficile d’établir un tel lien. Et si l’ANSM prend des précautions oratoires, dans Hold-On on ne le fait pas. On arrive toujours avec de gros sabots. Si je dis que toutes les personnes mortes dans un accident de la route portaient la ceinture, dois-je en conclure que la ceinture provoque des accidents mortels ?

On constatera aussi la différence de chiffre entre l’ANSM et Hold-On.

33/ 29min57. Voix off : « Depuis la vaccination des gens non malades tombent sans explication. Petit exemple en Ecosse 5 000 000 d’habitants. Quelques semaines après la vaccination ce sont plus de 5000 morts déclarés en pharmacovigilance ». Mauvais exemple. Un article de la BBC qui cite une étude de l’université d’Edinbourg indique que si entre le 1er avril et le 27 septembre 2021 il y a eu 115 000 personnes testées positives au Covid et 201 morts liés au Covid il n’y a eu aucun décès lié à la vaccination. Aucun. Zéro, Nada, rien. L’étude se nomme EAVE II. Je vous la pose en source. Il est aussi indiqué que 1196 personnes soit environ 0,1% des vaccinés ont été admis à l’hôpital pour infection au Covid.

34/ 33min26. Voix off : « Après les décès, un autre phénomène est inconnu des plateaux télé : la nocivité des vaccins, En 10 mois de vaccination 101843 effets indésirables ont été répertoriés en France ». Le chiffre est vrai. Une fois n’est pas coutume. Mais il faut regarder le rapport de plus prés. La très grande majorité, soit 76% sont notés comme non graves pour Pfizer et 82% pour Moderna. Pour les 2 vaccins, l’effet indésirable grave prépondérant est noté : « Troubles généraux et anomalies au site d’administration ». En clair une inflammation au point d’injection. Pour les affections cardiaques par exemple on recense 500 cas avec Moderna. Lorsque l’on regarde des chiffres il faut les analyser correctement.

35/ 33min48. Voix off : « Aux Etats-Unis les remontées de pharmacovigilance ne laissent place à aucun doute. Les tableaux font froid dans le dos ». Celle-ci je l’ai passé sur Twitter. Le tableau qui est montré montre 24 morts « susceptiblement » (mot important) dus aux vaccins. Sachant que celui contre le sars-cov2 n’est pas le seul à être administré aux USA. Et avec le VAERS tant que les chiffres ne sont pas analysés il faut faire attention.

36/ 37 min 50. Le professeur Perronne débarque. Enfin, nous l’attendions. Non ? Un documentaire qui falsifie la réalité sur la crise sanitaire sans lui c’est impensable. Et, avouons qu’il ne va pas nous décevoir.

Qu’a-t-il à nous dire ? Je le cite : « Vous savez le dictionnaire Vidal c’est le dictionnaire des médicaments. Il est écrit en toute lettre que ces vaccins il n’y a aucune donnée scientifique au jour d’aujourd’hui pour dire qu’ils protègent contre les formes graves. Quand j’entends tous nos politiques dire à la télé que le vaccin protège contre les formes graves, c’est totalement faux. Entre l’Europe et les Etats-Unis c’est des dizaines de milliers de morts liés à l’inoculation de ces produits expérimentaux qui ne sont pas du tout sûr car on ne connait pas leurs effets secondaires. Ils ont été commercialisés de façon honteuse sans que l’on connaisse leurs effets réels mis à part les données de l’industrie pharmaceutique que personne n’a contrôlé et qu’on a aucune donnée sur leur dangerosité ». Ouf ! C’est rude ! Bon alors, par où commencer ? Primo, dans ses pages consacrées aux vaccins, le Vidal dit ceci : « L’efficacité et la sécurité de ces vaccins ont été évaluées dans des essais cliniques de grande taille menés au cours de l’année 2020 ». Ainsi, si l’on est cohérent avec soi-même il est impossible de citer le Vidal et de parler de « produits expérimentaux ». Secundo le Vidal parle de tous les vaccins disponibles en France. Dans la rubrique traitant du vaccin Moderna par exemple (puisque c’est celui avec lequel je me suis fait vacciner je regarde les informations dessus) il est indiqué que « Comme pour COMIRNATY, ce vaccin protège contre les formes sévères chez les personnes âgées et chez celles infectées par un variant ». Concernant le vaccin de Johnson&Johnson, l’article du Vidal note : « De plus, le vaccin semble avoir une bonne efficacité contre les formes graves (taux de protection d'environ 85 % à partir de 4 semaines après l'injection, y compris en présence du variant sud-africain). Il est administré en une seule injection. ». Perronne cite donc faussement le Vidal. Ensuite, et pour aller plus loin, les données scientifiques démontrent que ces vaccins protègent plus contre les formes graves de la Covid-19 que contre les formes bénignes. Ce phénomène est dû au mode d’injection des vaccins qui va induire une réponse immunitaire plus ciblée pour certains tissus comme les poumons. Je vous indique un lien en description pour approfondir le sujet. Pour ce qui est des données fournies par l’industrie pharmaceutique on rappellera que les essais cliniques se font dans des hôpitaux, le plus souvent publics, sous contrôle et analyse de médecins. Il y a des discussions avec l’industriel bien sûr car il est le maître d’œuvre (je vous renvoie aux deux vidéos faites avec Marine) mais ce sont les médecins qui fournissent les données à l’industrie. Dés lors, il est extrêmement difficile pour une industrie pharmaceutique de falsifier les données. De plus, lors du dépôt du dossier d’AMM, les équipes de l’ANSM analysent le dossier et l’aspect toxicologique, tolérance, sécurité est scrutée avec précision. L’objectif de l’ANSM étant de permettre la mise sur le marché de produits (médicaments, vaccins, appareils médicaux comme les pompes à insuline) sûrs, non toxiques et plus efficace que ce qui est déjà présent sur le marché. Pour les vaccins contre le sars-cov2, le volet comparaison d’efficacité ne peut exister puisqu’aucun vaccin contre ce virus était déjà sur le marché. Quant au manque de données sur leur dangerosité, une recherche rapide montre que 1909 articles peer-reviewés en parlent. Une paille ! On finira le débunkage de ces propos du professeur Perronne par noter que le 26 septembre 2020 a été publié un bref article expliquant comment la FDA s’assure de la non-dangerosité des vaccins contre le sars-cov 2. Le titre est : « Preparing for COVID-19 vaccine safety surveillance: A United States perspective ». Et dans celui-ci on lira par exemple « However, just as important as the development of the vaccine, we need to create a robust system to evaluate the real-world evidence of safety and effectiveness in parallel. ». En parlant de parallèle, c’est un monde dans lequel vit le professeur Perronne. Plus sérieusement, on constate que contrairement à ce que dit le professeur perronne, la toxicité et l’efficacité de ces vaccins sont beaucoup étudiées et que les données sont rendues publiques par publication scientifique.

37/ 38min59 : retour de Séverine, microbiologiste et directrice d’un centre d’analyses médicales. « On se pose beaucoup de questions car on a peu de réponses. On a peu de réponses lorsque l’on pose les bonnes questions. Ou alors les gens qui apportent des réponses on les traite d’affabulateurs ou de complotistes tout de suite». Oula. Pas si vite chère Séverine. Primo, entre 2019 et aujourd’hui 202262 papiers, revues, articles, meta-analyses peer reviewes ont été publiés. Je suis certains que l’on a déjà beaucoup de réponse. Les chercheurs ne sont pas des crétins Séverine. Nous te remercions. Secundo, qu’est-ce qu’une « bonne question » ? Une question que la recherche ne peut se poser car elle n’aurait pas de sens ? Quant aux gens qui apportent des réponses, si ils nient la science, refuse la méthodologie scientifique et/ou le peer-reviewing, il s’agit de menteurs au mieux, de charlatans au pire. Remettons la méthode au centre du village.

38/ 39min30 : Voix off « notre carburant universel, c’est-à dire le sang ». Euh, non. Si on fait cette comparaison le carburant c’est l’ATP essentiellement. Mais bon, il ne faut pas trop en demander.

39/ 39min40 : voix off. Petit résumé de la situation avant la bourde. L’équipe de choc Hold-préposition anglaise au choix, va faire analyser par un laboratoire suisse aux microscopes hyper puissants (pour voir des globules c’est sûr il faut de l’ultra puissant. Ironie) le sang d’une patiente avant et après vaccination. Voilà. Maintenant, ouvrez le rideau la bourde : « Le directeur de ce labo est un clinicien-pharmacien il a été responsable des effets secondaires pour l’un des plus grands groupes pharmaceutiques. Il s’est notamment occupé des études cliniques de phase III ou IV ». Bon, ce gars est un danger en puissance puisqu’il est responsable des effets secondaires. Ouch la faute de français… Plutôt une faute de compréhension du monde de la recherche. Le bonhomme devait quantifier et analyser les effets secondaires. Bon, quant à la phase IV c’est la pharmacovigilance. Elle vient après le dépôt du dossier d’AMM. On est déjà sorti des essais cliniques à proprement parlé. Là encore souci de compréhension. Et dire que plusieurs journalistes se sont associés pour pondre ça !

40/ 41min07 : le fameux directeur de labo suisse parle de « sensibilité électromagnétique pour des globules rouges ». Euh… sur Pubmed avec ces termes et plusieurs combinaisons possibles j’ai un « No results were found. ». Du coup quelqu’un sait de quoi il parle ??

41/ 43min11. On regarde du sang sous microscope (quel type ? Jamais précisé). Le fameux directeur de labo suisse : « On voir des points brillants là qui pourrait laisser penser qu’il s’agit d’oxyde de graphème ». Vite un prix Nobel ! Ce type est un génie ! Il pense à de l’oxyde de graphème dans du sang humain pour tout défaut de coloration d’une lame ! En fait le corps humain est blindé d’oxyde de graphème ! Sans rire, il les fait comment ses hypothèses ? La science c’est sérieux ! Lorsqu’en recherche on fait des hypothèses elles doivent être crédibles car expérimentalement il faudra les valider ou les invalider. La formulation de l’hypothèse est un art difficile en recherche mais c’est une première étape pour tout projet. Dès lors, comment penser à du graphème puisqu’il n’y en a pas dans le sang humain. Quelle est son hypothèse ? Que les vaccins en contiennent ? Dès lors, il ne verra que ce qu’il souhaite voir et non pas ce que ses lames lui montrent. Ceci étant noté attention, l’oxyde de graphème est rond sur l’image à 43 minutes 15 mais devient rectangulaire à 43 minutes 17. Ce doit être le zoom, ça change les formes… Et la voix du fameux directeur de labo par-dessus qui dit : « on sait très bien que la nature ne produit aucun élément carré ». Le bidule qui est montré est rectangulaire. Soit dit-en passant. Qui plus est, certains cristaux sont plus ou moins carré. L’halite, par exemple, est assez rectangulaire. Donc si !, la nature produit ce genre de forme. Mais dans le cas présent on ne sait pas ce que l’on voit. D’autant qu’un érythrocyte se trouve juste au-dessus de cette formation et la coloration est présente. Alors je ne sais pas ce qu’ils ont utilisé mais leur coloration pénètre les membranes érythrocytaires et une partie de leur graphème. Etonnant ! Impossible donc surprenant !

42/ 43min33 à 52. Bon alors là pour un biologiste c’est une séquence pour le moins étrange ! Primo, grâce nous dit ce fameux directeur de labo à un microscope à fluorescence il voit de l’ADN dans des érythrocytes. Le microscope a autant fumé que lui. Un érythrocyte est une cellule qui ne possède ni noyau ni mitochondrie et ne contient donc pas d’ADN. Qui plus est, ils voient de l’ADN (coloration verte nous dit-il) au niveau de la…membrane cellulaire ! La membrane cellulaire, délimite, définie la cellule et a pour fonction de réguler les échanges entre le milieu extérieur et le milieu intracellulaire ou intérieur. Les membranes sont donc directement en contact avec le milieu extracellulaire et sont soumises aux différentes variations de ce milieu. L’ADN lui est le code génétique. Il est précieux et est enfermé dans le noyau et dans un organelle nommé la mitochondrie. Il n’est jamais à la membrane. Je vous propose en source une revue peer-reviewée sur la structure des membranes cellulaires. Pour vous donner une image c’est comme observer une portière de voiture et déclarer : « beau moteur de six cylindres. Mais la courroie est pétée ! ». Nous sommes d’accord, cela n’a pas de sens. Mais le plus drôle, et c’est le secundo, est qu’il observe (sous microscopie à fluorescence !) que « des quantités incroyables d’ARN sont en train de modifier des structures sans que l’on sache pourquoi ni comment ». Du coup, sans utiliser les outils de la biologie moléculaire le gars sait ce que fait l’ARN… ARN qui, soit dit en passant à changer de couleur puisqu’il était rouge et là il est vert. Ils semblent mixer les anticorps fluos comme bon leur semble. Encore une image pour comprendre. Vous êtes devant un immeuble de bureau de banque, vous le prenez en photo et vous dites « au quinzième étage un employé enfermé aux toilettes envoie clandestinement 10 000 euros sur un compte en Espagne. Mais je ne sais pas pourquoi ». On est d’accord que c’est impossible. Bref, cette séquence est une sorte d’expérience paranormale !

43/ 44min57. Nous sommes restés dans ce laboratoire suisse. Et le directeur tient ce discours : « Ce qui me choque aujourd’hui, à la fois en tant qu’humain et à la fois en tant que scientifique, c’est qu’on assiste à e qui semble être une inversion des valeurs : ce qui est vrai est faux et ce qui est faux devient vrai. Et je ne peux m’empêcher de penser à l’un de vos illustres compatriote français, Coluche, qui disait : ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison ». Le discours rejoint ici le tout premier du reportage, celui de Jean-Dominique Michel. Ce discours est fallacieux. A première vue on peut donner raison à ce monsieur. Mais à y voir de plus près, on constate que ce qui est remis en cause est le consensus scientifique lui-même ! On confond souvent recherche et science. Si la recherche est ce qui est toujours en questionnement, la science elle est fixe. La recherche est, selon le terme du philosophe Popper, falsifiable. La science ne l’est pas car il y a un consensus. La terre est ronde. Consensus. C’est de la science. De la connaissance. Deux ajoutés à deux fait quatre. Consensus. Science. Il y a ici une inversion, un retournement de la parole scientifique, du consensus scientifique pour en faire un discours faux. Et cela est très pervers et dangereux !

44/ 45min43. Petit détail qui n’est sans doute rien pour vous mais qui pour moi veut dire beaucoup. On voit un chercheur tenir une micropipette P200 sans gant et l’utiliser comme pointeur pour montrer des éléments de détails d’une photographie. Sachez que l’on ne fait jamais cela dans un laboratoire. Outre le fait que l’on mette des gants pour tenir une micropipette (surtout lorsque l’on travaille avec du sang de patient), les salles de séminaires sont séparées des laboratoires. Et personne ne prend de micropipette en salle de séminaire. Vous voyez un boulanger partir en pause clope avec un sac de farine sur le dos ? Cette séquence prouve que dans ce laboratoire ils travaillent mal. Ah ! Pardon. Il a effectivement un gant à 45min50. Mais il tient sa micropipette de sa main non gantée et il touche son polo avec le gant. Autant pour moi. Il s’agit juste de débiles ! Mais cette séquence de quelques secondes est éducative. Elle pourrait s’intituler : « ce qui ne faut pas faire dans un laboratoire ! Regardez pour ne pas imiter ! »

45/ 46min15. Chantal, pharmacienne biologiste : « On ne vaccine pas une femme enceinte. Enfin, jusqu’à présent, jusqu’à la survenue du Covid ». Alors oui et non. Accrochez-vous car la réponse va être longue mais, puisque le sujet de la vaccination des femmes enceintes revient régulièrement durant le reportage, il est impératif de l’approfondir.

Il existe effectivement des biais sexuels en recherche biomédicale. Comprenez par là que lors d’études fondamentales ou de tests sur animaux d’une substance active, les animaux mâles sont essentiellement utilisés. Les femelles le sont bien moins, et ce pour une principale raison : leur cycle menstruel. Certains ajouteraient sans doute ici une seconde raison : la possibilité de grossesse. Ce paramètre n’est jamais pris en compte en laboratoire puisque l’expérimentateur contrôle ses couples et donc les naissances. L’objectif étant de restreindre au mieux les colonies pour réduire le nombre d’animaux qui seront nés et sacrifiés sans avoir été intégrés dans une expérimentation. Sur le sujet des biais sexuel en recherche biomédicales je ne vous donne qu’une seule source, un article en français de Slate, alors qu’il en faudrait plus. N’en soyez pas frustré ! Le sujet est complexe et je souhaite le travailler plus profondément. Une vidéo sera faite dessus. A cause de ces biais sexuels en recherche on ne vaccine souvent pas les femmes enceintes et nous évitons de leur donner des principes actifs. Voilà donc pour le oui. Mais la réponse est très, très largement à nuancer. Et pour se faire, nous allons devoir entrer dans l’historique de la vaccination chez la femme enceinte.

En 1919, le docteur John W Harris, de l’hôpital Johns Hopkins à Baltimore, fait paraître dans JAMA une étude statistique des effets sur les femmes enceintes de la grippe H1N1 qui sévit alors et que l’on connait aujourd’hui sous le vocable de « grippe espagnole ». Sa cohorte est de 1350 personnes. Sur cette cohorte il observe un taux de léthalité du virus de 27%. Toutes présentaient une sévère pneumonie. En décembre 1918, une étude du Cook County Hospital de Chicago présente un taux de mortalité de 45% chez les femmes enceintes ayant contractées la grippe. Quatre décennies plus tard, en 1958, une étude provenant du département de la santé de la ville de New York, indique que 20% des femmes newyorkaises enceintes ayant contractées le virus de la grippe asiatique sont décédées. La majorité d’entre elles ont entre 20 et 24 ans. Point intéressant de l’article, il est indiqué que pour contrer ce virus, les chercheurs ont tenté de mettre au point un vaccin. Les doses dudit vaccin étaient très limitées mais le département de la santé de la ville a offert des doses aux cliniques anténatales afin que les femmes enceintes, naturellement plus à risque à cause de leur grossesse, soient vaccinées. Ainsi, pour lutter contre le virus de la grippe asiatique qui circulait, les hôpitaux newyorkais vaccinaient les femmes enceintes. Pour note, l’OMS estime que l’épidémie de grippe asiatique a causé entre 1 et 4 millions de décès. Pour le sars-cov2, on estime le nombre de décès au minimum à 5,21 millions. Les tentatives des chercheurs de mettre au point des vaccins contre la grippe commencèrent en 1930. Si l’on commence à vacciner les militaires américains à partir de 1938 contre un sous-type de la grippe A, il faut attendre 1942 pour qu’un essai clinique méthodologiquement strict soit réalisé. Il dura trois ans et démontrera l’efficacité de ce vaccin. Après le tragique épisode de la grippe asiatique, le ministère de la santé américain recommanda que les femmes enceintes, plus sensibles à ce type de virus malgré leur jeune âge, soit prioritaire pour la vaccination contre la grippe. Cette recommandation sera plus ou moins (mais plutôt moins) suivie jusqu’en 1997. La cause principale était l’absence d’essais cliniques incluant les femmes enceintes. Pour note, de vastes essais cliniques sur les femmes gestantes sur ce type de vaccin eurent lieu entre 204 et 2005 et entre 2011 et 2013. Tous deux démontrèrent l’efficacité et la sécurité de ces vaccins sur ces femmes. Suite à la mortelle pandémie de grippe H1N1 de 2009 (les femmes enceintes représentaient 6,3% des hospitalisations associées à cette grippe et 5,7% des décès aux USA), les ministères de la santé australiens et anglais suivirent les USA et recommandèrent aussi aux femmes enceintes de se faire vacciner contre la grippe.

Si ce bref, trop bref, sans doute pour les plus curieuses et curieux, rappel historique démontre que, d’une part les femmes enceintes deviennent plus à risque face à certains virus, et ce malgré leur jeune âge, et que, d’autre part, on vaccine les femmes gestantes depuis au moins 1957, il est intéressant de s’intéresser au phénomène d’immunité passive du nourrisson. Pour le comprendre, il est impératif de faire un bond en arrière et de remonter jusqu’en 1879, date à laquelle il a été démontré que les enfants nés d’une mère immunisée contre la variole possédaient des anticorps contre ce virus. Anticorps transmis par la mère ; notamment par le lait maternel. Sans entrer dans trop de détails historiques, on notera que ce principe est actuellement appliqué pour la vaccination contre le tétanos. A travers le cordon ombilical, Clostridium tetani peut être transmis de la mère à l’enfant. Le taux de décès d’un fétus/nouveau-né contaminé est de 100% dans les pays pauvres et jusqu’à 60% dans les pays développés. Afin de diminuer ces risques de contamination mère-enfant et de permettre au nouveau-né d’avoir des anticorps grâce à sa mère, depuis 1988 l’OMS recommande la vaccination des femmes enceintes qui ne seraient pas ou plus immunisées contre Clostridium tetani. Grâce à cette campagne de vaccination, couplée à une éducation à l’hygiène post-partum, le nombre de nouveau-nés décédés du tétanos dans le monde a grandement diminué : de 500 000 en 1980 à 31000 en 2017.

L’histoire de la vaccination nous apprend donc que la règle non inscrite de la non-vaccination des femmes enceintes n’est pas vraie et que non, contrairement à ce qui est dit dans Hold-On, la Covid-19 n’a rien changé. Mais rassurez-vous, grâce au prochain intervenant, nous allons encore un peu plus approfondir ce vaste sujet.

46/ 46min53 : Allain Bellalche, gynécologue-obstétricien : « Ma carrière est celle d’un gynécologue accoucheur. J’ai pratiqué un grand nombre de vaccins et j’apprends que on vaccine les femmes enceintes et les enfants. Quand j’ai entendu ça, je vous assure qu’avec les notions que j’ai sur les prescriptions sur les femmes enceintes qui m’ont accompagné pendant plus de trente ans : j’ai pleuré ». La journaliste qui l’interview déclare : « Cela a toujours été interdit de vacciner les femmes enceintes. C’est ce que l’on a dit pendant longtemps ». Le médecin lui répond : « L’enjeu est tellement immense que l’on ne peut pas parier sur l’innocuité d’un vaccin sur la femme enceinte. Parce qu’imaginez qu’il y ait quelque chose et que l’on s’en aperçoive après, lorsque l’enfant commence à marcher ou à parler. Vous vous rendez compte… Alors que l’on a injecté de façon massive un produit. Même une anomalie mineure ».

Dans cette séquence il y a de nombreux éléments et nous allons prendre le temps de tout décortiquer.

Premièrement, la journaliste se trompe. Précédemment j’ai indiqué certaines recommandations vaccinales pour les femmes enceintes aux USA, en Australie, en Angleterre ainsi que celles de l’OMS sur le tétanos. Je ne sais pas depuis quand les autorités françaises recommandent la vaccination des femmes enceintes contre la grippe mais j’ai trouvé, et bien sûr vous l’aurez en source, un communiqué de presse de l’ordre des sages-femmes datant de 2016 (bien avant la pandémie actuelle) titré : « Vacciner la femme enceinte contre la grippe : protéger la mère, protéger l’enfant à naître » dans lequel il est noté ceci : « Le Groupe « Vaccination et Prévention » de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF), le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français et le Conseil National de l’Ordre des Sages-Femmes souhaitent, comme l’an dernier, insister sur l’intérêt de la vaccination des femmes enceintes, qui offre le double avantage de prévenir les grippes graves à la fois chez la mère et chez l’enfant à naître au cours de ses premiers mois de vie ». Donc, la vaccination de la femme enceinte en France ce n’est pas nouveau. Cela n’a donc pas « été toujours interdit » et loin s’en faut !

Pour le raisonnement de ce gynécologue, et qui est sans doute celui de la majorité des femmes enceintes, je souhaite répondre en deux temps.

Premier temps, discutons du profil de vie d’une substance dans l’organisme humain. On la quantifie via quatre paramètres : A- Absorption (orale, sous-cutané, etc) ; D- Distribution (la façon dont la substance va se propager dans l’organisme et toucher certains tissus et pas d’autres) ; M-métabolisation (le plus souvent dans le foie. La substance sera digérée afin de libérer le principe actif) ; E- excrétion (via les urines ou les fèces). Ce profil permet de connaître l’activité de la substance selon sa concentration initiale. La courbe en cloche ainsi obtenue indique à quel moment l’activité du principe actif est maximale et à quel moment il y a une baisse d’activité. C’est grâce à l’analyse de cette courbe que l’on peut indiquer au patient de prendre son médicament par exemple toutes les quatre heures ou toutes les six heures. La toxicité d’un médicament vient de la répétition des prises et de ce que l’on nomme la dose cumulée. Pour un vaccin, on a une prise tous les X mois ou toutes les X années. La distribution est rapide et Il n’y a donc pas d’effet de dose cumulée. C’est pour cela que la toxicité des vaccins est généralement plus faible que celle d’un médicament classique et que ses effets secondaires sont visibles rapidement. Il n’y a jamais d’effets secondaires qui apparaissent des années après.

Second temps : faut-il, comme le déclare le professeur Maurizio de Martino dans un article peer-reviewé publié en 2016, une révolution copernicienne sur la vaccination des femmes enceintes ? Il appui son idée sur l’histoire de la vaccination et notamment de nombreux essais cliniques mais aussi sur une intéressante étude du CDC. Dans celle-ci, intitulée « Closure of Varicella-Zoster Virus–Containing Vaccines Pregnancy Registry — United States, 2013 », il est étudié prés de 1000 rapports sur des femmes enceintes vaccinées contre différents virus entre 1995 et 2012. Il est noté qu’aucune anomalie de quelque type que ce soit fut détectée chez les nouveau-nés.

Je souhaite terminer ici en citant le travail du groupe PREVENT qui est composé de 17 experts multidisciplinaires dont les spécialisations sont l’immunisation materne, la gynécologie, la médecine fétale, la santé publique, l’éthique, la virologie et la philosophie. Ce groupe a récemment publié un article, que bien sûr vous avez en lien, sur la vaccination des femmes enceintes lors des pandémies et sur les mesures en mettre en place. Basé sur 212 études, la leur donne plus d’une vingtaine de recommandation. Enfin, diverses sociétés médicales américaines (dont celle des gynécologues) se sont réunies pour écrire un manuel de bonnes pratiques pour la vaccination des femmes enceintes contre le sars-cov2. L’une de leur recommandation est mettre les femmes enceintes et allaitantes sur la liste des patients prioritaires pour la vaccination contre le sars-cov2.

Ainsi, si l’on sort de l’émotion on constate que la vaccination chez la femme enceinte est un sujet ancien qui est de plus en plus étudié de nos jours. On notera ici que les femmes enceintes sont fragilisées, notamment à cause de leur prise conséquente de poids, face au sars-cov2. Des articles pour l’exemple en description. Ce virus tue, les vaccins protègent.  

47/ 47min51 : Amine, docteur en pharmacologie, responsable de pharmacovigilance. « Est-ce que c’est normal que l’autorisation de mise sur le marché qui est validé par le laboratoire lui-même indique que nous n’avons pas de données chez la femme enceinte et chez la femme allaitante et que l’on vaccine également ces personnes ». Premièrement, le terme « validé par le laboratoire » peut prêter à confusion et faire croire que c’est le laboratoire qui analyse son dossier d’AMM. Si tel était le cas, notre cher Amine serait corrompu. Peut-on penser qu’un honnête homme comme lui le soit ? Il y a des discussions permanentes entre les agences de régulation et les entreprises privées sur les dossiers d’AMM. Il peut y avoir demande d’informations complémentaires, etc. Une fois le dossier d’AMM accepté et validé par les autorités, l’entreprise signe l’acceptation. Autrement dit, elle accepte à ce moment-là le dossier tel qu’il est validé par l’ANSM. Je pense que c’est ce qu’il a voulu dire mais une clarification n’est jamais de trop. Deuxièmement, il est possible d’ajouter ou de retirer, pour tout médicament des applications thérapeutiques d’un dossier d’AMM. Sinon, la pharmacovigilance ne servirait à rien. Du coup, puisque c’est son métier que faisait Amine ? Je pose juste la question. Enfin, les résultats des vaccins contre le sars-cov 2 sur la femme enceinte ont été publiés. On trouvera par exemple une lettre date du 15 octobre 2020 de l’entreprise Curavac qui annonce enrôler des femmes enceintes dans l’essai clinique sur son vaccin. Mais les premiers résultats, certes encore préliminaires, date du 21 avril 2021. Essai sur 35 691 femmes enceintes ou en âge de procréer. Bien sûr je vous dépose tout cela en source. Des essais ont donc été faits et cette nouvelle application : « vaccin pour femme enceinte » peut-être ajoutés à l’AMM ; les tests étant concluants.

48/   49min03 Dr Olivier, médecin généraliste : « Cela veut dire concrètement que si les anticorps contre la Spike attaquent la syncytine on aura des anticorps anti-placenta ». Mon cher docteur ! L’argument est fou car croyant s’opposer au vaccin il indique, selon son hypothèse, que le sars-cov 2 rend les femmes stériles. Ah si ! Puisque l’organisme va naturellement produire des anticorps contre la spike. Sinon le sujet meurt et l’infertilité ne sera plus son problème.

Mais si on veut être tatillon, il existe un article d’une équipe française qui répond aux objections des antivax. Article en source. Et voilà l’une de leur conclusion : « However, the comparison of human syncytin-1 (538aa) and SARS-CoV2 spike protein (1273aa) indicates that they share only a few amino acids, and that a comparably low degree of similarity can be found between the viral spike protein and any other proteins in the human body. The comparison of these two sequences at the amino acid level by the Blast program shows zero homology, and when the search is limited to the small stretches of similarity there are only two amino acid stretches identical between these two proteins ». Bon, l’homologie entre la spike et la syncytine est presque nulle ! Alors certes un Blast n’est pas la méthode la plus folle pour voir une homologie mais elle donne une bonne base d’étude. En un mot : spike et syncytine ni frère, ni cousin. La spike c’est le copain noir des racistes pour la syncytine. Voyez ! Ouf cette image. Mes comparaisons sont parfois fumeuses. Rien à voir de ce côté-là. Passons au mensonge suivant.

49/ 49min32 Anne-Laure, visiteuse médicale. « Donc moi ce que j’ai fait en bonne visiteuse médicale quand j’ai voulu m’éclairer pour savoir si j’allai me faire vacciner ou pas, j’ai lu le RCP. Donc, quand je lis le RCP je vois par exemple qu’il manque des données sur la reproduction. ». L’interviewer l’interrompt pour lui demander ce qu’est le RCP. Elle répond : « Le résumé caractéristique produit. Donc chez Pfizer ils disent clairement qu’ils n’ont aucune donnée sur les effets tératogènes. Que les seules études qui sont faites sur la reproduction ont été menées chez le rat ». Ce passage est très intéressant. Il n’y a rien de factuellement faux mais c’est encore ici la preuve d’une incompréhension de la recherche biomédicale. Précédemment, je vous ai parlé des biais sexuels lors de ce type d’étude en indiquant qu’elles se font essentiellement chez des animaux mâles. Ici, et je précise ne pas avoir vérifier cela mais il est peu probable que ce soit faux, Pfizer a effectué des essais précliniques, c’est-à-dire des effets de toxicité et d’efficacité, chez des animaux mâles et femelles. Ainsi, le passage à un essai clinique sur femme enceinte est facilité.

Lorsqu’un laboratoire a une molécule qui peut être active, il va faire des essais in vitro, c’est-à-dire sur cellules, pour vérifier divers paramètres comme la mortalité cellulaire. Mortalité qui peut dépendre du type de cellule, et donc de tissu. Selon les résultats des essais seront effectués chez des animaux (le plus souvent des rongeurs ; parfois des singes ou des chiens) pour vérifier, outre l’efficacité selon les doses administrées, la toxicité du produit. Une fois les animaux sacrifiés, tous les tissus seront observés pour détecter d’éventuelles lésions ou malformations tissulaires. C’est la phase d’anatomopathologie. Selon les résultats on passera à l’humain. Précision nécessaire. Afin de réduire le nombre d’animaux pour ce genre d’étude les cosmétiques ne sont plus testés sur animaux.

Ainsi, si, en préclinique, Pfizer avait observé des lésions chez les embryons de rongeurs ils auraient dû le consigner et interdire leur vaccin aux femmes enceintes. Anne-Laure nous explique donc qu’il n’y a aucun risque en pensant nous dire que l’on n’a pas assez d’informations. C’est beau ce tel degré d’incompréhension.

50/ 50min35 Voix off : « Autre sujet d’inquiétude : les masques ». Là je ne vais plus rien noter à moins qu’ils nous sortent une connerie inconnue. J’ai déjà suffisamment parlé de ce sujet, notamment lors du débunkage de Hold-Up.

51/ 51min55 Point de situation. Je ne devais pas intervenir sur le sujet mais c’est plus fort que moi. La voix off nous explique qu’il pourrait y avoir des organismes vivants dans les masques. Rien que ça ! Ils indiquent cependant ; tiens ils sont honnêtes, une première ; que les journalistes ont débunké cette idée. Mais eux ils veulent le vérifier par eux-mêmes. Un journaliste devant toujours vérifier, pour le coup ils sont dans une démarche professionnelle.  En presque une heure de reportage c’est la première fois. A noter d’une pierre blanche. Assez chambré, passons à la suite. Ils sont donc allés voir le même laboratoire suisse. Mais si, vous savez, celui qui joue sur les couleurs et qui arrive à colorer grâce à un anticorps destiné à une protéine humaine du graphème. Ici, ils vont analyser de la vapeur d’eau qui est sur les masques (vapeur due à notre respiration en situation). Petite observation : leur lame est bleue et tachée. Mais bon, colorer de l’eau en fluorescence (avec des anticorps contre… contre quoi au juste ?). Bref, écoutons-le : « Cette goutte d’eau semble être peuplée. Là nous avons très clairement des structures vivantes qui sont filtrées et pour lesquels la lumière verte intervient. Que sont ces structures ? ». Voilà encore une séquence paranormale pour un chercheur. De nombreuses questions se posent : pourquoi n'a-t-il pas utilisé de contrôle négatif ? L’auto-fluorescence d’anticorps fluorescent est connue. Quel anticorps a-t-il utilisé ? Et contre quoi ? De l’ADN ? de l’ARN ? Pourquoi ne parviennent-ils pas à faire le focus ? Il est toujours possible de le faire sur des structures identifiées puisque selon ce que l’on souhaite/pense voir le microscope est adapté. Ils nous expliquent que, je reprends leur terme ces « points se multiplient ». Qu’ont-ils fait ? Ils ont mis les lames montées dans un incubateur ?  Ils n’avaient donc pas utilisé du triton ou du tween pour perforer leurs membranes (si c’est vivant ils font l’hypothèse qu’il y en a) ? Si oui, comment une cellule se multiplie en étant morte ? Si non, quel milieu ont-ils utilisé ? Ce protocole soulève plus de questions techniques que de réponses. Bref, de ce protocole là je ne peux rien en conclure si ce n’est : « la lame est pourrie et il y a des taches bleues et vertes ». Alors oui, je sais. Contrairement à eux je suis un mauvais chercheur. Alors répondez à cette question chers amis critiques : a-t-il un sens aigu de l’humour ? De quel type son humour ? Vous ne savez pas de qui je parle ? Pourtant vous défendez ce laboratoire sans avoir la réponse aux questions que je me pose et donc sans savoir de quoi ils parlent. Alors a-t-il le sens de l’humour ?

52/ 55min15 Jean-Dominique Michel. « Quand on a découvert que les soi-disant vaccinés étaient eux aussi potentiellement contaminateur des autres et même plus que les non-vaccinés, c’était la fin de tout argument en faveur du pass sanitaire ». Désinformation assez courante. Mais il faut toujours la relever. Une personne vaccinée a 12 fois moins de chance de contaminer une autre personne que quelqu’un de non-vacciné. Plusieurs études le montrent dont l’une de l’Institut Pasteur. On observe bien ici une fabrique de l’ignorance de la part de Jean-Dominique Michel. Il essaie de semer le doute. 

53/ 59min49 Hervé, vétérinaire-biologiste. Pour la mise en contexte, on parle ici de la possibilité que le vaccin contre le sars-cov2 induise le développement de maladies à prion style Creutzfeldt-Jakob chez des sujets jeunes. Avant d’écouter ce qu’Hervé a à nous dire, je précise que j’ai déjà analyser un article sur le sujet publié le 27 décembre 2020 : « Covid-19 RNA based vaccines and the risk of prion disease ». Cet article que j’ai toujours en archive a été rétracté. C’était le seul qui discutait ce lien. Aucun article n’est trouvable sur le sujet puisqu’aucun lien n’a été établi. Ces précisions faites, écoutons Hervé : « Pour un homme encore relativement jeune de cinquante années souffrir et potentiellement mourir de la maladie de Creutzfeldt-Jakob c’est complétement anormal. Cela signifie une accélération énorme du vieillissement cérébral, du vieillissement du cerveau. Et cela ne peut être que lier à une inflammation importante et une oxydation importante ». Pour l’âge c’est perdu cher Hervé. En effet, une étude de l’université d’Edinburg datant de 1993 montre que l’âge des patients diminuent. Ils n’ont cependant aucune explication. Et une autre de l’université d’Oxford indique que sur la période de 1964 à 1973, les patients anglais atteints de ce syndrome étaient en moyenne âgés de 57 ans. La fourchette étant de 34 à 71 ans. Donc, contrairement à ce qu’il dit, on peut développer ce syndrome a 50 ans et même avant. Bien sûr ces deux articles sont en source. Il faut toutefois noter que ce syndrome est très rare. En Suisse par exemple 10 à 15 cas par an sont enregistrés. Mais un syndrome rare ne signifie nullement que les vaccins le provoquent.

55/ 1h01min34. Une anonyme dont le père vient de décéder de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. « On se pose des questions. Nous personnellement on n’est pas vacciné. On en a peur du vaccin. On en a très peur. Notamment des professeurs qui ont… Quand ils ont étudié un peu le vaccin avaient précisé que ça allait créer des maladies à prion. Et c’est vrai que dans les médias on n’entend pas parler de tout cela ». Voilà l’effet tragique de la désinformation. Je le redis ici, le seul article, complétement foireux (l’auteur indiquait même ne pas avoir eu accès à la séquence de l’ARNm des vaccins mais il prédisait un risque de développement de maladie à prion. Un génie !), sur un lien possible entre ces vaccins à ARNm et le développement de ce type de pathologie a été rétracté. A ce jour, il n’y a rien dans la littérature scientifique. Et je vous invite à faire des recherches sur Pubmed pour le constater. Je rappelle ici qu’un chercheur doit publier dans un journal scientifique dans un journal peer-reviewé. S’il ne le fait pas sur un sujet précis, c’est qu’il ne travaille pas dessus et donc sa parole a autant d’importance que celle d’un citoyen anonyme. Mais des professeurs diffusent de la désinformation sur les réseaux sociaux. Désinformation qui peut bien évidemment toucher le public. Avec des conséquences graves. Ici c’est le fait que les enfants de cet homme ne se protègent pas du sars-cov2 mais, qui plus est, convaincus par la désinformation ne tentent pas de savoir pourquoi leur père a contracté cette maladie alors qu’ils sont peut-être toujours en contact avec la source de contamination. Je ne sais plus que dire !

Pour conclure cette séquence je souhaite citer Etienne Klein. Dans le goût du vrai il écrit ceci : « Les revues scientifiques ne sont certes pas parfaites- il leur arrive de publier des articles contenant des erreurs ou présentant des conclusions biaisées-, mais ni Twitter ni Facebook n’ont vocation à concurrencer Nature, encore moins à en tenir lieu, comme ils tendent parfois à le faire ces derniers temps ».

56/ 1h01min58 Dr P Bruno, anesthésiste-réanimateur. « Pour qu’un traitement soit justifié il faut que d’abord il soit sans risque, en tous cas qu’il y ait fort peu de risques par rapport aux bénéfices escomptés. Qu’il soit efficace et qu’il soit utile. Ces vaccins ne sont pas sans risque. Loin s’en faut. Il y a de plus en plus d’accidents, y compris, et surtout, chez les jeunes. Un adolescent a infiniment plus de risques de souffrir du vaccin que du Covid. Ce traitement n’est pas efficace. Il n’empêche pas d’attraper l’infection, il n’empêche pas de la transmettre et il n’empêche pas de développer des formes graves. Et ce traitement n’est pas utile puisque les enfants ne sont pas atteints. Ou rarissimement avec la Covid ». En quelques phrases nous avons ici un résumé de la pensée de tous les désinformateurs. Il y a des affirmations péremptoires qui provoquent des certitudes malgré l’épaisse littérature sur le sujet. Pour les enfants et les adolescents, il a été montré, et je vous donnerai d’autres explications et sources lors du retour du Dr Bruno en fin de reportage, que les effets secondaires et/ou les décès causés par le vaccin sont marginaux. En revanche, les formes graves du sars-cov2 sur les enfants et les adolescents sont bien documentés. A titre d’exemple, une étude française parue le 28 mai 2020 analyse des cas cliniques. Le titre de leur étude est : Severe and fatal forms of COVID-19 in children. Pour faire l’hypothèse qu’il n’y a pas de graves cas chez les enfants infectés par le sars-cov2, il faut admettre que, juste pour 3 paramètres, aucun ne soit obese, hypertensif ou diabétique. L’hypothèse parait étrange dans un monde ou sédentarité et malbouffe gagnent du terrain. On terminera par se demander si en fin de propos ce docteur pense aux personnes âgées. On se souviendra, et bien sûr vous trouverez un article en source, que selon une étude récente de l’OMS, les vaccins auraient épargné la vie de 500 000 personnes en Europe dont près de 39 000 en France.

57/ 1h04min46 Jean-Dominique Michel. Le pilier de Hold-On ! « On peut comprendre qu’effectivement la médecine a été prise en otage par des méthodologistes. C’est à dire des gens qui ne soignent plus mais qui veulent des statistiques avant de sauver les gens. Ce qui est quand même une conception de la médecine un petit peu particulière. Mais évidemment quand j’ai vu que le protocole de trithérapie mis au point à l’IHU de Marseille a été systématiquement mis en échec, là j’ai compris. C’est à dire qu’en fait, la seule explication possible, c’est qu’il y a un schéma criminel d’exploitation de la pandémie ». Avouons-le : cet homme est fort. Il arrive à retourner toutes les situations. Demain il trompe sa femme, il arrivera à lui faire croire que lui, il lui est resté fidèle mais que c’est-elle qui a eu une aventure extraconjugale. Un champion du monde le bonhomme ! Allons-y. Premièrement, les protocoles médicaux, qui proviennent de savoir-faire, d’expériences, d’études publiées, de méta-analyses et d’analyses en interne sont très stricts. Les dossiers de patients sont étudiés en réunion d’équipe et il n’y a pas un méthodologiste qui, au-dessus de la mêlée expliquerait aux médecins leur travail. Ceci est du fantasme. Par contre, les équipes mettent en place des protocoles pour sauver des vies et elles les améliorent, les changent ou les suppriment lorsqu’ils sont inadéquats. Et le protocole dit Raoult est inadéquat contre la Covid-19. Et ce n’est pas parce que l’on va répéter 100 fois que Raoult a raison qu’il a raison. La seule explication possible mon cher Jean-Dominique est que ce protocole ne marche pas ! En lien je vous mets une étude de Ioannidis sur le sujet. Vous savez Ioannidis, le grand copain au professeur Raoult qui, comme vous, a été invité à l’IHU. Le traiteriez-vous de menteur cher Jean-Dominique ? Et, parlant de « criminel », Ioannidis indique que le fameux protocole de l’IHU marseillais n’aurait pas soigné des gens mais pire, pire : il en aurait tué.

58/ 1h05min37 Senta Depuyt, journaliste. Là débute la pente antisémite du reportage. Ils se sont retenus pendant plus d’une heure mais là ça commence à éclater. « Je vous conseille un petit film qui s’appelle Monopoly follows the money. Toutes les marques, tout ce que l’on consomme : les journaux scientifiques, les produits bancaires, les fonds d’investissement, les produits pharmaceutiques. Tout, absolument tout, lorsque l’on remonte la pyramide : à qui appartient telle marque, etc, et bien on arrive finalement au sommet à être… que tout appartient, le monde appartient à 2, 3 groupes. Tant que l’on n’a pas compris qu’en fait ils sont uniquement là pour mettre en place une véritable mise en faillite de toute l’activité économique du pays de l’intérieur, de toute l’activité économique indépendante, de toute l’autonomie financière des gens, pour pouvoir par après racheter, on va dire, recapitaliser la bulle financière et puis surtout introduire un nouveau, enfin, vraiment avoir une rupture du système monétaire et passer à un autre système monétaire donc l’euro-digital qui va permettre enfin un contrôle absolu de la population. Non seulement économique mais aussi politique. Si les gens n’ont pas compris ça ils vont continuer à s’imaginer qu’il y a un méchant virus et qu’il y a un problème sanitaire ». Oh la vache. Ça pique ! Il y a à boire et à manger. Soyons clair : son propos vise à dénoncer la fameuse grande réinitialisation. D’ailleurs, le reportage qu’elle indique débute par la phrase : Monopoly, an overview of the Great Reset. Je ne sais pas si elle a lu le bouquin de Schwab mais moi je n’ai pas compris ça. Donc soit j’ai lu de travers le livre soit c’est elle. Il faudra sans doute que je vous fasse une vidéo dessus. Dans ce discours on a un mélange de notions et de fantasmes qui vont s’amalgamer pour donner une soupe idéologique informe. On arrive tout de même à la négation de l’existence du sars-cov2. Là on a atteint un niveau de déformation de la réalité incroyable. Le sars-cov 2 n’existe pas. Alors que la recherche a pondu plus de 200 000 articles sur le sujet. Et puis bon, de nombreux journaux scientifiques n’appartiennent pas à de grands groupes : ils ont formé leur groupe. Comme MDPI, Frontiers, etc.

59/ 1h08min06 Officier militaire anonyme. « C’est vraiment le système capitaliste à bout de souffle qui a épuisé tous les marchés, qui est en saturation totale de production qui veut se restructurer, qui doit se restructurer et qui doit effectuer un grand reset pour relancer la machine. Quand le système capitaliste se restructure il doit effectuer une purge des prolétaires excédentaires. Et les prolétaires c’est nous. Il ne faut pas entendre par prolétaires juste des ouvriers dans les usines. Tous ceux qui, par leur force de travail touchent un salaire ou doivent gagner leur vie par leur force de travail sont des prolétaires. Nous sommes tous des prolétaires à l’heure actuelle ». En écoutant ces deux intervenants sur le grand reset, je m’aperçois qu’ils ne parlent nullement du livre de Schwab mais d’un fantasme associé au nom. Le raisonnement est quasiment le même que celui de la sociologue Monique Pinçon-Charlot dans l’opus précédent Hold-Up. Toutefois, la sociologue a présenté ses excuses publiques en indiquant regretter ses propos. Ici on parle de purge et non d’holocauste comme la sociologue. Mais les deux termes ont une signification similaire. En effet, si l’un fait référence aux crimes nazis, l’autre a pour origine les crimes staliniens. Cet officier anonyme semble penser que le virus a été créé pour tuer un maximum de gens pour permettre ce grand reset fantasmé ; mais qui n’a rien à voir avec les idées de Schwab. Cette idée est assez courante chez ceux qui inventent un grand reset inexistant.

Le raisonnement ne tient pas. Et ce pour au moins deux raisons.

Première raison :  si l’on part de la définition de prolétaire donnée par notre cher officier anonyme, une purge, même des seuls prolétaires excédentaires, signifie une diminution significative du nombre de consommateurs et donc une baisse de revenus notables pour les entreprises capitalistiques.

Deuxième raison : si durant cette crise certaines multinationales ont fait d’énormes profits, certaines ont fait faillite ou l’on frôlé. Les compagnies aériennes (en moyenne une perte de gains de 30,6% en 2020), les loueurs de véhicules comme Hertz, l’industrie automobile (avec une perte de bénéfices nets de 66% en 2020), le secteur pétrolier (chiffre d’affaire baissé de 32,3% en 2020). En France, la Halle a d’abord été en redressement judiciaire suivit d’un jugement de cession le 8 juillet 2020. Idem pour Orchestra Premaman, Archadis Sud-Ouest, Presstalis ou encore Phildar.  Il est estimé que le nombre de faillites a augmenté, au niveau mondial, de 35% depuis le début de la pandémie.

On constate donc par la réalité des chiffres que le « système capitalisme » est très hétérogène et que fantasmé sur son homogénéité avec des décisions qui seraient unilatéralement prises pour tout type d’entreprise conduit à une incompréhension du monde actuel et donc à l’émergence de fantasmes. On notera, que la théorie de la « destruction créatrice » de l’économiste américain Joseph Schumpeter est de plus en plus remise en cause.

60/ 1h08min54 Jean-Dominique Michel. Il vous a manqué ? Le revoilà. « On sait aujourd’hui que le virus est arrivé, en tout cas au plus tard au mois d’octobre en France. Probablement septembre mais octobre avec les jeux à Wuhan. Okay ? Octobre, novembre, décembre, janvier, février, pas de pandémie, pas de surcharge des hôpitaux. Pour un virus hyper-contagieux et hyper-dangereux nous dit-on, il s’est passé quoi ? Il s’est mis en stand-by le virus ? Et bien non. Tout simplement il a circulé, on a soigné les gens. On ne connaissait pas la maladie donc les médecins se sont dit c’est une pneumopathie atypique. On donne de l’azythromicine comme on a l’habitude de faire. Et ça été parfaitement géré. C’est ça une bonne réponse de santé publique. Et, qu’est-ce qui s’est passé à la fin du mois de février, début du mois de mars ? On a arrêté de soigner les gens et on a confiné. Quand on confine et que le virus a déjà circulé, cela fait une multitude de micro-clusters hyper-dangereux et cela fait exploser les cas graves. Donc en fait c’est une pandémie, entre guillemets, qui a été provoqué par ce gros choc avec des mauvaises réponses de santé publique ». Voilà un expert qui est toujours à contre-courant du consensus scientifique.

Tout d’abord, en 2019, il y a eu une quasi-saturation des hôpitaux français au cours de deux périodes : l’épidémie de grippe en février et une épidémie de bronchiolite chez les nourrissons. Il y avait eu un phénomène similaire en 2017. Voilà donc un expert en santé publique qui ne connait pas l’historique de la santé publique.

Pour les cas en France, si effectivement il a d’abord été pensé que le virus ne circulait en Europe que depuis janvier 2020, une étude de l’INSERM a montré qu’il circulait certainement depuis novembre 2019. Cependant, sur les 353 patients contaminés, seuls 5 ont présenté des signes de maladie respiratoire virale. Nous sommes bien conscients aujourd’hui que plus un virus circule plus il mute et plus les symptômes peuvent être graves. Ainsi, parler de saturation d’hôpitaux déjà saturés pour un syndrome inconnu est grotesque. Il est probable au vu des résultats de l’étude de l’INSERM que des patients ont sans doute été hospitalisés pour Covid en France en 2019.

Enfin, concernant son hypothèse sur les confinements, le rapport de l’activité hospitalière en France en 2020 prouve le contraire de ce qu’il pense.

61/ 1h09min54 Amine, docteur en pharmacologie « Ce qui manque, ce sont des données qui concernent la composition même du vaccin. C’est-à-dire la qualité intrinsèque. C’est-à-dire le cœur même du produit. Et moi je n’ai jamais vu cela auparavant ». Ah ! Cela vous inquiète que l’on ne sache pas ce qu’il y a dedans, n’est-ce pas ? Vous avez peur ! Que nous cache-t-on ? Alors déjà, puisqu’il y a des brevets la composition des vaccins est déposée auprès des offices des brevets. Ensuite, puisqu’il y a des dossier AMM la composition est inscrite là aussi. Enfin, les industriels n’ont jamais divulgué leurs secrets industriels sur la place publique. Et cela, tout le monde le comprend. Sauf Amine qui s’en étonne !

61/ 1h10min45 Christine, biostatisticienne « Et quand on continue à lire ces rapports-là, alors là c’est assez époustouflant quand on lit ça. On s’aperçoit dans ces rapports intermédiaires que à ce moment-là il n’y a aucune efficacité prouvée sur les cas sévère et il n’y a aucune efficacité prouvée sur les plus de 75 ans ». Le reportage tourne en boucle. Nous en avons déjà parlé au début. La réalité est l’exact inverse de ce qu’elle raconte. Les vaccins sont justement plus efficaces sur les cas sévères.

62/ 1h11min41. Voix off « Pourquoi aucun média n’a cherché à connaitre la composition de ces vaccins ? ». Ben la propriété intellectuelle peut-être ? Cela lui parle ? Alors oui, cela lui parle puisque les reporters se sont battus pour que ce reportage ne soit pas disponible gratuitement sur Odyssée. Donc, on fait fi de la propriété intellectuelle pour l’industrie pharmaceutique mais pas pour Hold-On. Si les reporters veulent être sérieux qu’ils parlent de la levée des brevets. Cela est un sujet. Sachant que même en cas de levée, les journalistes n’auront pas accès à la composition des vaccins.

63/ 1h11min59 Voix off « il y aurait bien du graphème ». Rien n’est publié dessus mais eux ils savent. Eux, ils sont trop forts.

64/ 1h12min11 : on nous parle de technétium dans les vaccins et de signaux bluetooth. J’ai besoin de débunker ou… Ecoutez si des gens le croient…

Mais soyons sérieux et honnête, disons juste un mot là-dessus ! Si effectivement technétium il y a dans ces vaccins, alors les fioles sont dans des boîtes plombées. J’ai travaillé avec de la matière radioactive dans l’un de mes précédents laboratoires et je peux certifier que l’on ne trimballe pas une fiole contenant une substance radioactive sans protection, c’est-à-dire sans plombage. Ce qui est une preuve suffisante pour dire qu’il n’y a aucune substance radioactive dans ces vaccins. Le second et dernier point est qu’ils font peur avec le technétium 99-m puisque c’est de celui-là dont il s’agit. Il est utilisé en médecine osseuse pour effectuer une scintigraphie. On notera que les produits utilisés pour effectuer des scintigraphies sont certes radioactifs mais une durée de demi-vie courte et ne provoquent aucune lésion tissulaire. Et, en parlant de demi-vie, vous allez voir c’est drôle, le technétium 99-m en a une de 6 heures. Autrement dit, en mettre dans les vaccins ne servirait à rien car le patient n’en verrait jamais la couleur. Et ce laboratoire indépendant qui a fait ces analyses n’a pas pu la voir non plus. Ces gars-là nous font croire qu’ils ont rencontré Napoléon hier dans la rue…

65/ 1h12min28 voix off : « Le résultat le plus étrange et inquiétant pour cette équipe reste la découverte de champs électriques que la fiole émettrait lorsque le liquide est remué. Les chercheurs insistent : nous ne connaissons aucune autre substance fabriquée par l’homme qui présente une telle caractéristique ».

Il va falloir que ces chercheurs m’expliquent leurs hypothèses pour en arriver à chercher ceci. Et, ou sont les contrôles négatifs et positifs ? Si ce vaccin émet des champs électriques qui me prouve que pour un autre vaccin ce n’est pas la même chose ? Cela se nomme un contrôle négatif…

Le reportage part en roue libre sur les vaccins. Ils nous parlent de placébos qui circuleraient en lieu et place du vaccin (du coup les décès présentés dans le reportage sont peut-être dus aux placébos… Encore un paradoxe flagrant du reportage), du fait que les vaccins rendent magnétiques, etc. Il m’est impossible de débunker raisonnablement cela. Aucune étude peer-reviewée n’est parue sur les vaccins radioactifs, vibrants, magnétiques ou je ne sais quoi d’autre. La recherche se pose des questions sur la base d’hypothèses qui ont du sens. Les fantasmes antivaccins ne sont pas explorer en recherche. Du coup, je vais faire l’impasse sur une partie du reportage. Partie inintéressante au demeurant !

66/ 1h17min02. Juste pour rire cependant. Dr Pedro, médecin généraliste. « Au point d’injection on remarque que ce qu’on leur a injecté est magnétique ». La sélection en faculté de médecine n’est pas assez rude en France… Je précise le concernant qu’il déclare avoir trouvé sur Pubmed des articles parlant du graphème comme adjuvant dans les vaccins. J’ai effectué la même recherche et je n’ai aucun résultat. Bon, il déclare aussi que le graphème ne serait pas utilisé officiellement. Mais les études seraient sur Pubmed ? C’est comme un trafiquant de drogue qui écrierait : « ici il y a de la cocaïne dans le coffre » sur le pare-brise de sa voiture. Cela n’a aucun sens.

67/ 1h20min19. Un pharmacien anonyme déclare que les enfants n’ont aucun risque face au sars-cov2. C’est répété ad nauseam dans ce reportage. Cela reste faux malgré la répétition.

68/ 1h20min45. Amine, autre pilier de ce reportage. « Nous avons encore une chose inédite, c’est que ces vaccins ils ont été mis sur le marché d’une façon tellement accélérée. Une façon que personnellement je n’ai pas eu l’occasion de voir auparavant ». La question de la durée de la recherche est intéressante et je conçois que cela puisse intriguer le public. J’ai déjà discuté des heures sur ce sujet. J’ai fait deux vidéos sur l’historique de ces vaccins, leur design, etc. Je vous renvoie donc à ma playlist sur le sujet.

69/ 1h23min01. Professeur Perronne qui parle de « thérapies que l’on fait passer pour des vaccins ». Idem, sujet déjà traité sur ma chaîne. Même playlist.

70/ 1h25min00. Plusieurs intervenants reviennent sur le protocole miraculeux du professeur Raoult. J’en ai dit un mot plus haut et en ai parlé souvent sur ma chaîne donc je passe aussi.

71/ 1h27min41. Kler, infirmière « Et je vois que les gens ne tombent pas. Personne n’est malade. Personne. Mais comme je suis d’une nature curieuse, je demande aux patients : autours de vous vous avez des gens… Non personne, personne ». Je passe un peu. Elle demande à ces amies si les unités covid sont pleines « Mes les unités elles sont pleines ? Ah non. Franchement non. Il doit y voir un cas, deux cas ». Je suis désolé pour les victimes et leurs familles mais la Covid c’est du faux. Vous n’êtes pas morts en réalité… Mais quelle folie !

72/ 1h28min25. Cédric, psychologue. « Il faisait beau mais il y avait un silence absolu que ce soit à l’extérieur de l’hôpital ou à l’intérieur même de l’hôpital. Même aux urgences ».

Ce psychologue a donc fait l’observation que l’activité hospitalière lors des confinements (on ne sait pas exactement duquel il parle ; juste qu’il faisait beau) était nulle. Cette version est contredite par les rapports de l’activité hospitalière. En effet, le rapport sur les hospitalisations de courtes durées indique une diminution de 11,7% par rapport à 2019, surtout lors du premier confinement, mais en aucun cas une activité nulle puisque, tout de même, 11 millions de patients ont été hospitalisés en MCO en France. Je présume qu’il devait donc y avoir une ou deux ambulances qui circulaient, non ? L’hospitalisation à domicile, certes non visible sur un parvis d’hôpital, a augmenté de 32,6% par rapport à 2019. De plus, le rapport de cette activité focalisé sur la Covid-19 montre une augmentation des séjours de longue durée.

Ainsi, dire que les hôpitaux étaient vides lors des confinements est faux. Une diminution d’activité des soins de courte durée, et de courte durée seulement, d’un hôpital en général saturé en début et fin d’année ne signifie nullement qu’elle est nulle. Si votre patron vous baisse votre treizième mois de 11,7% mais qu’il augmente votre salaire mensuel dans un même temps vous ne pourrez pas affirmer que vous n’avez pas été payé. C’est pourtant ce que nous dit Cédric.

Pour la suite, je ne vais pas tout relever. Dans les minutes qui suivent on continue à nous expliquer que les hôpitaux étaient vides Pas de saturation. Pas d’activité même. On a dû rêver les réanimations et les morts. Du coup, pour la campagne présidentielle de 2022 on peut annoncer des réductions de personnel et de salaires. Vu que selon Hold-On ils glandent toutes et tous à l’hôpital… Qu’en pensez-vous ?

73/ 1h30min32. Professeur Perronne : « Si on faisait une sérologie fiable cela cassait le marché du produit dit vaccin ». C’est-à-dire qu’il explique gentiment que les PCR donnent essentiellement des faux positifs et qu’il n’y a pas de pandémie. Ce n’est pas ce que nous dit, et juste pour prendre un exemple que je vous mets en source, la revue médicale suisse. Si, bien sûr, il a été nécessaire de faire des ajustements (d’avoir une méthodologie fiable et efficace) les tests PCR sont fonctionnels. Avoir des résultats sérologiques ce serait sans doute le mieux mais au vu du nombre de patients affectés et de tests effectués ce serait trop long et coûteux. Il est ainsi faux de dire qu’il n’y a pas de pandémie car on fait très peu de tests sérologiques.

74/ 1h31min13. Kler, infirmière « Des PCR ? Des PCRs dans ma carrière je n’en ai pas fait beaucoup. Les PCR quoi c’est les prélèvements nasaux-pharyngé. Les PCR quoi… c’est pour te dire si tu as un germe ou pas. Tu vois. Un germe. Mais de là à identifier le germe, moins sûr qu’en même ». Alors pas du tout, du tout, du tout. Primo, seuls les laboratoires font des PCR et non les infirmières. On n’est pas dans Dr House là… Si Kler devait faire elle-même les analyses de ses patients elle dormirait peu. Et puis non la PCR n’est pas un prélèvement mais une amplification d’acides nucléiques. Et si tu ne fais pas d’hypothèses sur le germe tu n’as pas les bonnes amorces et donc tu ne peux pas faire de PCR. Ah, pardon je te perds Ker ? Tous les êtres vivants ont un code génétique différent. Les humains n’ont pas le même que celui d’un chien. Si tu penses qu’une PCR ne permets pas d’identifier le germe tu dis simplement qu’un chien, un chat, un mollusque ou un humain c’est biologiquement la même chose. Tout pareil à 100% du point de vue génétique. Elle parle de choses qui la dépassent la dame.

75/ 1h40min20. Voix off « Les étudiants ne sont pas oubliés. Ils sont rémunérés 50€ en semaine, 100 les week-end et les jours fériés ». Dans cette séquence on nous explique que les médecins ont gagné beaucoup d’argents et donc se seraient tus sur l’inexistence de cette, entre guillemets, « fausse pandémie ». Je note que les reporters vont si loin qu’ils tapent aussi sur les étudiants. Les soignants sont tous des corrompus. Ils apprécieront.

Je stoppe ici. Je ne vais pas commenter et analyser les prochaines minutes. En effet, les idées tournent en boucle jusqu’à la nausée et ils vont continuer pendant encore 10 minutes à nous expliquer qu’il n’y a pas de pandémie car la covid est juste un business. La négation de la maladie elle-même c’est à ce point stupide que je laisse chacun penser ce qu’il veut. Par exemple à 1h41min29, Jean-Dominique Michel dit « cette pandémie entre guillemets car cela n’en ai pas une ».

75/ 1h54min41 : Nous sommes arrivés au volet du fameux carnet de vaccination sous-cutané. La voix off nous lit un article du Monde Afrique de septembre 2019. La phrase est celle-ci : « L’idée est d’inscrire sur le corps lui-même la preuve du vaccin dans des pays en développement ou les cartes de vaccination en papier sont souvent erronées ou incomplètes, et ou les dossiers médicaux électroniques sont inexistants ». La suite de l’article n’est pas entièrement lu par la voix off mais il est indiqué ceci : « Le système, décrit mercredi dans la revue Science translational medicine, n’a pour l’instant été testé que chez les rats mais les chercheurs, financés par la fondation Bill et Mélinda Gates (partenaire du Monde Afrique), espèrent le tester sur des humains en Afrique dans les deux prochaines années ». Plus loin, il est écrit dans l’article que « les ingénieurs ont passé beaucoup de temps à trouver des composants à la fois sûrs pour l’organisme, stables et capables de durer plusieurs années ».  Sur ce passage le téléspectateur devra s’étonner de deux choses au moins. La première est que la voix off ne lit pas ce passage de l’article qui est entre parenthèse : « partenaire du Monde Afrique » alors que le reste de la phrase est lue. Autrement dit, Le Monde Afrique est transparent sur ses liens d’intérêts mais les réalisateurs de Hold-On vont volontairement omettre ceci pour pouvoir ensuite faire un procès d’intention au Monde Afrique. Chez moi, et pardon d’être trivial, on nomme cela de la saloperie. D’ailleurs, les réalisateurs de Hold-On ne mentionnent jamais quels sont leurs partenaires privés. Le second point d’étonnement est le pourquoi dénoncer l’idée sans en soumettre une autre. Ou alors les réalisateurs partent du principe que les habitants des pays pauvres ne doivent pas se faire vacciner et donc mourir de contaminations diverses alors que l’on aurait pu le leur éviter ? Doit-on dire comme le fait Eric Zemmour que l’on peut laisser crever les plus pauvres pour ne pas qu’ils nous remplacent ? Cf sa dernière interview sur Thinkerview.

76/ 1h55min09 : la voix off parle de l’émission complément d’enquête sur les fake news : « fake news : la machine à fric » et les dires sont illustrés par une capture d’écran des associés de la société Babel Doc parmi lesquels on retrouve la fondation Bill et Mélinda Gates. Si l’on va sur le site de France 2 et que l’on cherche les partenaires de l’émission sur les fake news il est clairement indiqué en description : « Une enquête d’Aude Favre et Sylvain Louvet avec Babel Doc. Aude Favre est la fondatrice de la chaîne YouTube Aude WTFake, qui décrypte les fake news depuis 2017. Avec Sylvain Louvet, prix Albert-Londres 2020, ils ont fondé l’association Fake Off, destinée à lutter contre la désinformation auprès des jeunes. ». France 2 s’est donc associé à Babel Doc pour ce reportage. Ce qui n’est pas dit dans Hold-On est que le magazine Complément d’enquête s’associe fréquemment avec d’autres médias. Récemment ce fut avec le média indépendant Disclose. Babel Doc est une société indienne qui s’est installée en France mais aussi aux USA ou encore en Amérique Latine. Sur leur site il est indiqué que l’objectif est d’aider à la réalisation de reportages locaux afin de faire mieux comprendre aux gens dans quel monde ils vivent. Ils ont travaillé ces dix dernières années avec des chaînes de télévision françaises, anglaises, belges, japonaises, coréennes, qatari, etc. Le fait qu’ils reçoivent des financements de la fameuse fondation signifie que le service audiovisuel public français en reçoit.  C’est ce que les réalisateurs veulent nous faire croire. Là encore on simplifie à outrance. Si la serveuse avec laquelle je travaille vend de la drogue en sous-main et qu’elle mette une partie de ses recettes dans un pot à pourboire que l’on va se partager signifie t’il que je sois complice de trafic de drogue ? Non.

77/ 1h55min40 : Jean-Dominique Michel : « Je vais vous donner un exemple. Dans les bus des transports publics à Genève, il y a actuellement des soits disant fake news qui sont debunkées. Par exemple, euh, en vérité 90% des hospitalisés avec le covid ne sont pas vaccinés. C’est faux. Ils mettent là-dedans les gens qui ne sont pas vaccinés, les gens qui ont été vacciné une fois, qui ont été vacciné deux fois avec moins de quatorze jours de reculs. ». Le discours est ici faux. Et la preuve en est les tranches d’âge des hospitalisés pour covid à Genève en cette fin d’année. Les graphes montrent que les plus hospitalisés pour Covid ces derniers mois à Genève ont moins de 40 ans. La cheffe de clinique Pauline Vetter déclare en septembre 2021 que « la plupart des personnes hospitalisées lors des deux premières vagues étaient âgées. Actuellement, on a une très grande majorité de personnes plutôt jeunes qui ne sont pas vaccinées. Ces patients sont généralement pris en charge pour des pneumonies sévères où un apport d'oxygène est nécessaire pour aider la respiration ». L’âge des patients actuels démonte l’argument de Jean-Dominique Michel. Mais il poursuit : « Ils mettent on vous dit que l’ARN peut se rétrotranscrire dans l’ADN c’est faux. Ce n’est pas faux. Cela fait 50 ans qu’on le sait. ». L’ARN qui se rétrotranscrit dans l’ADN cela est fort ! Impossible. Non pas que l’ARN ne puisse pas se rétrotranscrire.  Il lui faut des transcriptases inverses. Il ne le fait pas directement dans l’ADN puisque l’ADN n’est pas une enzyme. Oui c’est bête, hein ? C’est pourtant ce que nous dit ce cher Jean-Dominique Michel : l’ADN est une enzyme ! Il ne sait donc pas ou se trouve notre code génétique. Pour une image il vient de nous expliquer que le café est naturellement moulu sur le caféier par le grain de café lui-même et torréfier par les feuilles ! Bref, une incompréhension totale de la biologie cellulaire. Mais revenons sur cette histoire de rétrotranscription. L’ARN peut se rétrotranscrire. In vitro cela marche très bien et cela a été démontré sur le sars-cov 2. Mais, in vivo dans une cellule humaine c’est plus rare à cause des faibles concentrations des facteurs nécessaires à la rétrotranscription. Mais le pire est que ce discours est autodestructeur. En effet, si l’ARN peut être rétrotranscrit in vivo dans une cellule humaine alors tous les contaminés au sars cov 2 ont généré des hybridations entre leur génome et celui du virus. Que Jean-Dominique Michel nous explique ce qui va se passer pour ces patients.

78/ 1h57min37 Pierre Jovanovick déclare qu’après la crise de 2008 et les unes assassines contre les banquiers, les banques ont racheté tous les médias. Ah ? Donc Xavier Niels, Bolloré, Arnaud, etc sont des banquiers ? Aux USA le New York Times par exemple est propriété d’une entreprise de médias : The New York Times Company. Ce n’est pas une banque. Depuis 2007, le wall street journal est propriété du groupe australien News Corporation dont l’une des branches est la Twenty Century Fox. Question banque on fait mieux…Mais à 1h57min59 il se contredit : « Le journal Libération aurait dû être au tribunal de commerce je ne sais combien de fois. C’est uniquement votre argent, hein, celui que l’on sort de votre portemonnaie, et du mien, et de tous nos spectateurs, qui va sauver Libération ». Du coup, si c’est l’état qui renfloue les caisses où se trouve la banque qui achète ? Mais son exemple est malheureux. En effet Libération appartient à un fond de dotation qui est un organisme de mécénat destiné à réaliser, ou à aider un autre organisme à but non lucratif à réaliser une œuvre ou une mission d'intérêt général. Du coup Pierre Jovanovick nous dit que les banques sont des entités à but non lucratifs. Si l’on suit sa logique c’est bien où nous arrivons. Petite perle à 1h58min47 : « c’est le mimétisme aussi des journaux de CNews, BFM, France 2, TF1 ». Ils vont être contents à CNews…

Comprenons bien. Et là on va brièvement tomber dans la politique. Il est vrai que les médias connaissent une importante crise. On se souviendra de la grève à Europe 1 il y a quelques mois. Il est également vrai qu’il y a de moins en moins de journalistes spécialisés dans les rédactions et qu’il y a de plus en plus de pigistes, souvent mal payés, et de plus en plus d’éditorialistes et autres polémistes. De fait donc pratiquement tous les articles de presse se ressemblent d’un journal à l’autre. Seules les tribunes semblent différer. Les polémistes deviennent de véritables stars au point que l’un d’eux vient de déclarer sa candidature ! Les journalistes sont dans l’ombre. Et il est impératif d’avoir dans notre pays un journalisme de qualité pour que vive notre démocratie. Mais mentir sur les raisons de cette décadence médiatique, de cette presque mort d’une importante profession, c’est vouloir perdre le citoyen et arriver à l’impossibilité de trouver ses solutions.

79/ 1h59min09 à 2h00min22, le Dr Alain, Gynécologue emploie le terme de « massacre » pour parler de la vaccination chez la femme enceinte. Le terme est très fort. Ce qui s’est passé à Oradour sur Glanes par exemple est un massacre. Il ne faut pas employer ce terme à tort et à travers. D’autant qu’il contredit son terme à 2h00min09 en disant : « lorsque je vois qu’il y a de ci de là quelques cas qui sont répertoriés ». Il faut déjà prouver le lien entre la vaccination et ces cas, ce qui n’est pas aisé. Mais, même si on considère quelques cas d’effets secondaires, nous sommes très, très loin du « massacre ». Mot utilisé bien sûr pour faire peur.

80/ 2h00min24 : Voix off : « Ce respectable accoucheur a sans doute de belles raisons d’avoir peur. C’est en Pologne que le groupe Pfizer a décidé de faire en cachette ses essais cliniques sur des enfants de 6 mois à 5 ans. Des enfants qui viendraient d’orphelinats ». Cela vous fait peur, hein ? Vous tremblez, n’est-ce pas ? Sauf que c’est faux. S’il y a bien des tests Pfizer sur des enfants, la tranche d’âge est de 6 mois à 11 ans. Les tests ne se font pas qu’en Pologne mais aussi en Espagne, en Finlande et aux USA. Ah ! C’est sûr ! Les USA ou la Finlande cela fait moins pays pauvres dans lesquels on peut prendre n’importe quel gamin pour faire un essai clinique. On notera que ces essais ont été effectués sur 2268 enfants de 5 à 11 ans et 4500 enfants sur la tranche d’âge inférieure. Comme tout essai clinique ceux-là sont déclarés. Sans déclaration une industrie pharmaceutique ne peut pas soumettre ses données et donc un dossier d’AMM. Outre être fausse, la déclaration de Hold-On est raciste (la Pologne est un pays de crèves la faim) et elle démontre l’ignorance complète des reporters sur ce qu’est un essai clinique. Parce qu’ils nous disent ici que Pfizer offrira ses vaccins à tous les enfants du monde… Jolie ! Ah ! Si : essai clinique sauvage = pas de données officielles donc pas d’AMM donc produit gratuit ! Enfin, on notera que Moderna a aussi effectué des tests sur les mêmes tranches d’âges. Eux, sur 12 000 enfants. Toutes les sources sont en description.

81/ 2h01min54, Maître Emmanuel Ludo, avocat en cour d’appel. « Alors pourquoi les pays de l’Est ? Parce que l’Afrique pour une fois a été très vigilante. Elle a réussi à chasser les laboratoires de ses pays. Euh…Elle a dû partir et rapidement. Alors que dans les pays de l’Est nous avons certains pays de l’Est qui ne sont pas forcément de grands amoureux de l’Europe et du droit européen et qui ne sont pas très regardant. Euh… en contreparties bien évidemment d’avantages financiers, matériels que les laboratoires peuvent leur procurer ». Belle leçon de géopolitique. Ironie. Nous apprenons donc que les USA sont à l’Est. L’Espagne aussi du coup. Et, selon cet avocat, elle, tout comme la Finlande, n’aime pas l’Europe. Dans la réalité c’est l’inverse. Puis bon, comme en Espagne et en Finlande ils sont pauvres on leur file quelques babioles et pof ils vendent leurs enfants. En Pologne aussi. La population se dit : « je n’aime pas l’Europe, je vais vendre un gosse ». Vente d’un gosse pour faire plaisir à l’Europe du coup puisque ces essais sont utiles pour les européens. Tu le vois le gros paradoxe du discours ? Du coup, les opposants à la vaccination, vous les vendez quand vos gosses ? Nous apprenons aussi que l’Afrique est, à l’image de l’Europe via l’UE, politiquement unie et parle d’une seule voix. Quelle blague !

82/ 2h03min15 à 2h05min45 : David Piquet, Fondateur d’E-mage in 3D. Je ne vais pas copier son discours ici qui est une analyse et une critique des derniers films Disney. Il a le même discours que le géopolitologue Pierre Conessa dans son livre Hollywar et on peut rejoindre cette critique sur divers points. Le problème ici n’est donc pas le discours, qui termine sur le conseil d’administration de Disney, mais le positionnement de ce discours à cet instant du reportage. Juste avant, il nous a été montré un film de promotion de l’essai clinique Pfizer sur ses vaccins. Ce qui déjà démontre que ces essais ne sont pas cachés contrairement à ce qu’affirme le reportage deux minutes plus tôt. Ainsi, parler de Disney ici, laisse croire que cette compagnie est utilisée pour la promotion des vaccins chez les enfants. Alors que le discours de M Piquet est une critique cinéma stricte. Dans cette séquence, on joue, non pas sur le discours, mais sur la succession des images.

83/ 2h06min26 : Etienne Chouard. « Ça c’est mafieux. Les mafieux… Le parrain de la mafia il fait ça. Il te trucide la moitié de ta famille et après ça il te protège. Il te protège en échange de la docilité. Et tu deviens un esclave car tu ne peux pas faire autrement. Il te propose… C’est un contrat, un contrat qui ne se refuse pas, tu vois. Et bien les gouvernements c’est pareil. Là, ce qui sont en train de faire c’est mafieux. C’est du chantage. Cela s’appelle de l’extorsion. Quand ils nous obligent à se vacciner en disant ce n’est pas obligatoire mais si vous ne vous vaccinez pas, vous ne pouvez plus bosser, vous ne pouvez pas voyager, vous ne pouvez pas accompagner vos parents à l’hôpital, vous ne pouvez même pas aller à l’hôpital si ce n’est pas urgent, vous ne pouvez pas aller au restaurant. En fait vous êtes comme des sous-hommes. Vous êtes comme dans un apartheid. Mais ce n’est pas obligatoire. Non. C’est une obligation mafieuse. ». Le passage est très long et c’est voulu. Je ne souhaitais pas couper, tronquer sa pensée. Etienne Chouard est un intellectuel anarchiste et, comme beaucoup de cette mouvance, il est dans la critique de l’idée d’un gouvernement non directement décidé par le peuple. Quoi que l’on pense de cette idée, elle n’est pas l’objet de l’analyse. Chouard donne une définition de la mafia et la compare avec les mesures prises par le gouvernement actuel sur la vaccination et le Pass Sanitaire. De fait donc, puisque c’est le parrain qui tue, il estime que le vaccin est responsable de nombreux morts. Cela est faux et nous en avons déjà discuté avant. Ici, il est impératif de rappeler que c’est le virus sars-cov2 qui tue, au moins plus de cinq millions de personnes à ce jour, et non les mesures de protection pour lutter contre. Si assez peu d’études sérieuses sont parues sur la diminution des transmissions globales du sars-cov 2 lors des confinements, le désengorgement des hôpitaux donne des preuves d’une efficacité. Pour approfondir le sujet je vous propose deux articles en annexe. L’un d’eux indique que le taux de transmission est deux fois plus faible chez les télétravailleurs que sur les emplois in situ. Le terme d’apartheid est un mot à la mode. Généralement, l’apartheid n’est pas un choix car souvent basé sur sa couleur de peau ou sa classe sociale alors qu’ici la vaccination ou l’absence de vaccination est un choix. Les mots choisis sont forts à dessin mais dans le détail ils sont faux.

84/ 2h07min24 : Toujours Etienne Chouard : « Le bonhomme qui est au pouvoir, peu importe que ce soit Macron ou un autre. Si ce n’était pas Macron ce serait un autre, Sarkozy… Peu importe. Ce bonhomme qui est au pouvoir qui se permet de me dire : « la vaccination sera obligatoire », mais qui tu es ? Mais qui tu es pour faire cette horreur ? Et nous n’avons aucun moyen de résister. Et ce sera même pour les enfants. Les enfants qui ne craignent rien dans cette maladie. Ils ne craignent rien. Rien. Il y a zéro mort chez les enfants. Par contre quand on les vaccine il y a des morts. ». Le terme horreur a, comme beaucoup utilisé dans ce reportage, l’objectif de faire peur. La vaccination n’a rien d’horrifique à moins d’être radicalement anti-vaccin. Il y a un mythe a la peau dure dans ce passage : le fait que les enfants ne craignent rien avec le sars-cov2. Premièrement, si le nombre de décès chez les enfants est faible, il n’est pas nul. Il dépend du continent et sera donc plus ou moins élevé. Mais aucune part il est nul. Vous trouverez un très intéressant article en source qui en parle : Age-specific mortality and immunity patterns of SARS-CoV-2. Deuxièmement, le décès n’est pas la conclusion de toute pathologie. Les enfants peuvent développer un syndrome d’inflammation multisystéme. Il est difficile d’estimer le pourcentage d’enfants atteints par ce syndrome mais il a été observé dans la tranche d’âge de 6 mois à 21 ans. En source, vous trouverez cette étude Multisystem inflammatory syndrome in children and SARS-CoV-2: A scoping review qui a identifié 875 cas. Il est étonnant de penser à des effets secondaires du vaccin chez le fétus alors qu’aucune étude ne le prouve mais de continuer à affirmer que les enfants n’auront aucune lésion tissulaire et/ou risque de décès en cas d’infection au sars-cov2 alors que des études prouvent l’inverse.

85/ 2h10min15 : Voix off parlant du traitement journalistique de la crise : « La désinformation est sans limite ». Je m’étouffe. Soyez solidaires ! L’inversion d’accusation est belle !

86/ 2h10min45 : Senta Depuydt, Journaliste, fondatrice de Health Youth Children : « Il y avait un million, un million et demi de personne ». Bon déjà, entre un million et un million et demi de personnes il y a un monde. Mais surtout les médias ont parlé de 38 000 personnes lors de cette manifestation à Berlin. Elle le note par ailleurs. Je veux bien accepter que les médias dégonflent mais là on parle d’un ratio de 1/40 ! Les images doivent parler non ? Je ne les ai pas vu ! Mais 1/40 ! Ce n’est pas une paille. Qu’ont vu les berlinoises et berlinois ce jour-là ? Le cinquième de la Suisse qui a débarqué dans leurs rues ou la population de Montauban ? Ce n’est pas tout à fait pareil ! Et puis bon, tout le monde le sait aujourd’hui : « On ne devrait jamais quitter Montauban ».

87/ 2h13min38 : Une responsable associative espagnole opposé au pass sanitaire : « Ce que nous devons comprendre c’est que les médias manipulent les citoyens ». A Hold-On ils sont clean ! On est pratiquement à la fin du reportage et j’ai relevé des dizaines de mensonges mais eux ne manipulent pas. Je m’étouffe à nouveau ! Vais-je tenir jusqu’à la fin ? Je précise que toute la partie sur l’Espagne je ne peux pas vérifier car je ne parle pas l’espagnol. Un point comique ceci dit : ils parlent de « résistants ». Tout le monde veut se draper dans la résistance. C’est pour cela que l’on « résiste » pour tout et pour rien !

88/ 2h14min04 Voix off parlant d’un soi-disant document du ministère de la santé espagnol. « Ce fameux document qui parle d’aveux le voici. Le sars-cov 2 resterait encore un mystère même s’il est quasiment admis aujourd’hui que ce virus sortirait bien d’un labo ». Sur le sars-cov 2 il y 126 909 articles, revues, analyses peer-reviewés en date du 30 novembre 2021. Question mystère pour un virus on fait mieux. Il y a toujours beaucoup de choses à découvrir mais on a déjà beaucoup de réponses. A titre de comparaison il y a 388 927 entrées sur Pubmed pour le HIV. Quant à la théorie de « ce virus vient d’un labo », théorie de Hold-Up et reprise ici, elle va à l’encontre du consensus scientifique. Notons-le bien. A l’encontre du consensus scientifique. Je ferai un jour une vidéo sur le sujet. Le temps me manque. En attendant, je vous mets en lien la vidéo sourcée du copain de la chaîne la biologie fait des vidéos.

89/ 2h18min38. Jean-Dominique Michel : « Tous les pouvoirs sont devenus pervertis. Une médecine qui refuse de soigner et qui laisse mourir les gens ». Non ! Plutôt une médecine qui souhaite que la connaissance provienne de protocoles, de méthodologies strictes pour avoir des médicaments sûrs. Là, Jean-Dominique Michel, et donc Hold-On, propose l’expérimentation médicale sur humain ! C’est formidable. Nouveau paradoxe dans ce reportage ! Un de plus ! Ce qui est validé, contrôlé (les vaccins) est pour eux expérimental mais des médicaments dont l’efficacité est non prouvée sur telle pathologie sont valides.

902h20min01 : Jean-Dominique Michel. Le délire sur le crédit social à la chinoise je laisse passer. D’autres ont mieux parlé de ce sujet-là que je ne pourrai le faire ici. Mais, petite anecdote, lorsque j’ai parlé il y a 3 semaines à des suisses antivax qui faisaient campagne pour la dernière votation sur la loi Covid, personne n’a su m’expliquer ce qu’est ce fameux crédit social. Ils emploient des termes qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes.

91/ 2h20min07 : Dr P Bruno, anesthésiste réanimateur. Je vais essayer d’avoir un ton de fin du monde pour vous faire chialer comme il le fait mais je me connais, je n’y arriverai pas. Bref, voilà ce qu’il nous dit : « Alors je vous en prie, prenez le temps, prenez le temps de prendre la bonne décision. Pour eux et pour vous. Voilà. Aujourd’hui, je suis gravement malade et je ne sais pas si je vais pouvoir m’en sortir. Et là on en revient à la permanence de l’Être. On va tous mourir un jour. Je vais mourir aussi. Je préfèrerai que ce soit dans 30 ans ou dans six mois mais je vais mourir un jour. J’en accepte le principe. J’ai pas le choix. Je vais bien mourir. J’ai pas le choix. Mais je ne veux pas qu’on risque de me tuer. Et ça j’ai le choix. Et surtout, surtout, je ne veux pas qu’on risque de rendre malade ou de tuer mes enfants ou mes petits-enfants. Parce que ça, ça serait bien pire que ma propre mort. Je vous en prie. Pas les enfants ! ». Séquence émotion. Et je vous le confesse j’ai été ému. Que voulez-vous ? Et c’est bien cela que cherche les réalisateurs de ce reportage. De l’émotion. Pas de réflexion ici. De l’émotion ! Et on parle des enfants pour faire réagir. C’est de la perversion. De la perversion car c’est mensonger. Nous l’avons vu. Si le sars-cov 2 tue des enfants et provoque des lésions, aucun lien scientifiquement prouvé ne lie les vaccins à la mort de mineurs (on ne parle même pas d’enfants ici). Pierre Barnérias se dit catholique. Comment un catholique peut se vautrer autant dans le mensonge et jouer sur les affections humaines pour faire passer son message ? N’a-t-il pas lu dans les saintes écritures que tout mensonge est une blessure au Christ ? Combien de blessures lui a-t-il été infligé en 2h30 ? Le catholique que je suis s’interroge. Il s’interroge sur le comment on peut laisser intervenir des professionnels de la santé qui racontent autant de contre-vérités.

92/ 2h25min41. Voix off : « Comment les parents en arrivent-ils à sacrifier leurs enfants ? ». Comment les réalisateurs peuvent-ils tomber si bas ? Selon eux donc, tous les parents qui vaccinent leurs enfants sont semblables à Magdalena Goebbels qui empoisonna ses enfants lors de la chute du IIIème Reich. Avec cette question, ils traitent bel et bien les parents du monde entier de nazis, et des pires d’entre eux qui plus est, alors qu’ils ont condamnés ce terme plus haut en critiquant le vocable utilisé par les journalistes pour décrire certains manifestants.

93 /2h26min51 : le reportage se poursuit sur une chanson de rap. Je note l’expression « confinement climatique ». Le réchauffement climatique (consensus scientifique) est remis en cause. L’air de rien, cela doit passer auprès des téléspectateurs. Mais on assiste à une fabrique de l’ignorance là encore. Vous sentez Jean-Dominique Michel en PLS ?

93/ 2h29min03 : Voix off : « Dans un second volet nous répondrons à des questions qui nous paraissent évidentes ». Oh pétard, vu les questions qui se posent dans leurs deux premiers reportages…

94/ Oh ! Pas si vite ! 2h29min13 « Alors que depuis 20 ans il a déposé plusieurs brevets sur le sars-cov et qu’il maitrise parfaitement la protéine spike ? ». Là ils parlent de l’institut Pasteur ! Victoire mes amis ! Victoire ! Ils ont compris que la recherche est le temps long et que le vaccin ne s’est pas fait en 1 an ! Cette question est cependant intéressante. Elle est pratiquement la phrase finale de Hold-On et elle remet en question une très grosse partie de Hold-Up et presque tout Hold-On. En effet, s’ils admettent que l’institut Pasteur étudie depuis 20 ans les virus de type sars-cov, alors ils admettent que le vaccin n’est pas le fruit d’une seule année de travail. Et donc, il est très certainement sûr et largement documenté. Du coup, pourquoi Hold-On ? Mais sans rire, ils ont été combien à penser le texte ? Ne faut pas qu’ils aillent à Hollywood…

En résumé, nous avons croisé peu de grandes personnalités dans ce documentaire. Ils ont dû prendre peur après s’être vu dans Hold-Up. Beaucoup de discours d’anonymes qui nous comptent leurs douleurs qu’ils attribuent sans preuve aucune aux vaccins. Il y a de nombreux témoignages de familles dans ce reportage et toutes sont manipulées par de la désinformation. Nous autres chercheurs, devons soutenir ces familles en expliquant sur le net et partout où nous le pouvons ce que la recherche dit sur ce virus et sur les vaccins. La lutte contre la désinformation est capitale. Pour les jeunes devenus récemment handicapés que l’on croise dans ce reportage, il est important de leur expliquer que si l’on se pose les mauvaises questions on trouvera de mauvaises réponses. Et on ne peut guérir par de mauvaises réponses.

Si nous pouvons accuser ces reporters d’utiliser leur talent pour diffuser des désinformations (je les traite de « menteurs » et c’est de bonne guerre), ils ne sont pas responsables de la désinformation qui circulent. Eux, ils y croient. La désinformation provient de certains chercheurs, laboratoires, professionnels de la santé. Nous devons lutter contre ces dérives.

Je vous remercie de m’avoir lu ou écouté. Partagez, partagez et partagez. Et n’hésitez pas à commenter. Faites circuler en masse ce travail et, si le cœur vous en dit, vous pouvez laisser un petit pourboire sur Utip. Et je parle bien de pourboire. C’est comme au bar. La serveuse ou le serveur est sympa donc on laisse une pièce. Ai-je été sympa ?

Paul-Emmanuel Vanderriele

Bibliographie :

·        Informations sur le collectif de journalistes à l’origine de Hold-On 

 https://citizen-light.fr/presentation/

·        Tabac et cancer du poumon

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1822067/pdf/canmedaj00660-0087.pdf

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2061862/?page=1

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2073769/

https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/291777

·         Article sur Total et le réchauffement climatique 

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959378021001655

·        Bref historique du positionnement scientifique sur le changement climatique 

https://www.science.org/doi/10.1126/science.193.4252.447?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori:rid:crossref.org&rfr_dat=cr_pub%20%200pubmed

https://www.science.org/doi/10.1126/science.209.4458.763?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori:rid:crossref.org&rfr_dat=cr_pub%20%200pubmed

·        Durée d’une génération humaine

https://www.ancestry.fr/learn/learningcenters/default.aspx?section=lib_Generation#:~:text=Notre%20connaissance%20de%20la%20moyenne,ann%C3%A9es%20varie%20selon%20le%20cas.

·        Covid 19 vs grippe

https://www.hopkinsmedicine.org/health/conditions-and-diseases/coronavirus/coronavirus-disease-2019-vs-the-flu

·        Anticorps après 2 doses et un rappel 

 https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2114255

·        Inefficacité ivermectin contre le sars-cov2

 https://www.mdpi.com/2075-4418/11/9/1645

·        Causes à effets en médication 

 https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0171470

·        Premiers résultats sur les vaccins

- Moderna: https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)32661-1/fulltext

- Pfizer: https://www.nejm.org/doi/pdf/10.1056/NEJMoa2034577?articleTools=true&fbclid=IwAR38b5CyG0MLLUrpg-yBb-_vyXjpyiBak-3cgHpG6i5kM92NMdwMsxZOfhA

·        Ma vidéo avec Marine sur les essais cliniques :

https://www.youtube.com/watch?v=LSbQBScUCFs

·        Arrêts cardiaques chez les jeunes : https://www.swissheart.ch/fileadmin/user_upload/Swissheart/Bilder_Inhalt/5.0_Ueber_uns/5.1_Aufgaben_u_Aktivitaeten/Chiffres_et_donnees.pdf

 

·        Ma vidéo sur le rapport de l’activité hospitalière : https://www.youtube.com/watch?v=69uknMHixzM&t=14s

 

·        Mon debunk des propos du docteur Agret :

https://www.youtube.com/watch?v=eSR5znULyDo

·         Transmission virus après vaccination :

 https://www.nejm.org/doi/pdf/10.1056/NEJMc2106757?articleTools=true

 

·         ANSM point de situation effets secondaires vaccins :

https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-surveillance-des-vaccins-contre-la-covid-19-periode-du-03-09-2021-au-16-09-2021

 

·        BBC morts des vaccins en Ecosse :

https://www.bbc.com/afrique/monde-58995752

·        Morts des vaccins en Ecosse, études sources :

https://academic.oup.com/ije/article/50/4/1064/6294008

https://bmjopen.bmj.com/content/11/8/e048852.long

https://www.thelancet.com/journals/lanres/article/PIIS2213-2600(21)00380-5/fulltext

·        Rapports ANSM sur les effets secondaires des vaccins contre le sars-cov 2 :

https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins/covid-19-suivi-hebdomadaire-des-cas-deffets-indesirables-des-vaccins

·        Ce que dit le Vidal sur ces vaccins :

https://www.vidal.fr/maladies/voies-respiratoires/coronavirus-covid-19/vaccins.html

·        Formes graves et vaccins :

https://www.rts.ch/info/sciences-tech/12371953-pourquoi-le-vaccin-protege-davantage-contre-les-formes-graves-que-benignes-du-covid.html

https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/22221751.2021.1971569

·        Sur la dangerosité (sécurité) des vaccins :

https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2027906?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori:rid:crossref.org&rfr_dat=cr_pub%20%200pubmed

·        Comment la FDA étudie cette dangerosité :

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/pds.5142

·        Structure des membranes cellulaires

https://www.nature.com/articles/nrm.2017.138.pdf

·        Biais sexuels en recherche biomédicale

http://www.slate.fr/story/177939/tests-souris-laboratoire-sexistes

·        Historique de la vaccination de la femme enceinte

https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/220686

https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/219734?casa_token=UGizD0JSwDwAAAAA:0yGt8DYugLU3dA2OgteTT_9-rdAPq0jhjYo_BOMNK4pyi2ChsWWe3h2ZjqbuDgOkDDz-8Fc8G7Ua

https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/0002-9378(58)90027-9

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1521693420301589?via%3Dihub

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0889854518300068?via%3Dihub

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0264410X19300453?via%3Dihub

https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(09)61304-0/fulltext

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7550856/pdf/main.pdf

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4926428/

·        Risque de vaccination chez la femme enceinte

https://www.ordre-sages-femmes.fr/actualites/vacciner-la-femme-enceinte-contre-la-grippe-proteger-la-mere-proteger-lenfant-a-naitre/

https://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6333a4.htm

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4926428/pdf/ijms-17-00894.pdf

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0264410X19300453?via%3Dihub

·        Guidelines pour la vaccination de la femme enceinte contre le sars-cov2 :

https://www.mdpi.com/2036-7449/13/3/64/htm

·        Grossesse et risques avec le sars-cov 2 :

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2589537021001978?via%3Dihub

https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/69/wr/mm6938e1.htm?s_cid=mm6938e1_w

·         Résultats vaccins chez femme enceinte

https://trialsjournal.biomedcentral.com/track/pdf/10.1186/s13063-020-04775-4.pdf

https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2104983

·        Vaccin covid 19 et syncytine

https://ofsp-coronavirus.ch/myths/mythe-4-sur-la-vaccination-infertilite/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8609745/

·        Homologie spike et syncytine

https://www.mdpi.com/2079-7737/10/3/238/htm

·        Risque de contamination chez les vaccinés

https://www.lepharmacien.fr/blog-pharmacien/article/non-vaccine-12-fois-plus-de-risques-d-etre-contaminant

·        Creutzfeldt-Jakob

https://watermark.silverchair.com/49-4-960.pdf?token=AQECAHi208BE49Ooan9kkhW_Ercy7Dm3ZL_9Cf3qfKAc485ysgAAAukwggLlBgkqhkiG9w0BBwagggLWMIIC0gIBADCCAssGCSqGSIb3DQEHATAeBglghkgBZQMEAS4wEQQMcB2ho2pY221HvnTTAgEQgIICnMVbOa7wmJDe2yJGFSNV7K5-pjPmPs5fK3qOZivpEwqgAVKDpY3s-KD0IEYGZkSifUqZpKIyN1EhGJBDTTn4AEig2rwPT5QAVwyPrBu5QLdpCcrAsMmcmwpbwKqyZAr9ehnsNIhY1iVMQkxj_V6LmN1GSz58_VmGNSxN7JI7SvUYuXgxYqDt7DSUlgzvdTz3KQ5vzs49x5tBTBDq1u3joPl1SK7lkzkIYp_O0D9kOtkI4K3-AhE1b5BffUXtBFWGlbWPx-nhAXj366MPRMXuJwR3UKBWB5hbc3FgO7ypoXfQHpc1lQUr0wi39MkQKHZ2ZjHthvzCJl3iD0orK_yBvf2q12vcGxFP8CHua3VVk7F2QRASZEJ4SX7NW-v8LgdQGLfHim27rARmZnrXfmGxCGM4vBAzezVzqKpwzfo0iaNV3jCtVoDXHQdvHope3nxMUhIzrVPE5TdfZvpeN1iuh5sGXFEtNa9BfmdhNpw-D4RT4nIHN4bTCX5-jhTbd2ilQzZNTnb2QxBCP0Rrj0hEnYDSTKewSP4Kb2kb-RQq9n2BhXzZfijevuaMdnme8doNnpPta36rui-sRh3laaKvxs--1qUxca7vH2Mx9QTU5Ysbmw-ASXg5zS8lhTTu4jGXoeRKWXrEUZ_85cEHcLoSWRX0DMusuZvN0XK-CkJEN9aXnK4-y8G-gtcJ584dFp4RVAMNc4TK5T4hEBlUDyPh8_Tj4Z154585SnJy5QJLIOFgGdCjH4qZS6Td6Aw-DmfSeIk30qZJ9S6MN8nqSsdCjIHfmINZdqxc1LKxLQ7nC_aWxfUN5KQ7rPC0DFwQoSsFWIerLykh4smJwjkN7JFm1frDignLll8xVul6LZy0lThd9_mzF35mJIdgN53-

https://jnnp.bmj.com/content/jnnp/38/3/210.full.pdf

https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/cjk.html

·        Formes graves du sars-cov2 chez les enfants

https://reader.elsevier.com/reader/sd/pii/S0929693X20301172?token=1F7145EE9E9E55C9B9C81C010D79A27574FFC8AD4AFB45B8FDBB79707AEC80812E7FF53056287916F996AC2FAB493BBC&originRegion=eu-west-1&originCreation=20211202132701

https://www.infovac.fr/docman-marc/public/divers/1764-programme-du-3e-me-eworkshop-du-fhu-child-10-juin-2021/file

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0031395520301073?via%3Dihub

·        Personnes sauvées par vaccins

https://www.lematin.ch/story/le-vaccin-aurait-evite-2600-deces-en-suisse-150-000-en-angleterre-563357485921

https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2021.26.47.2101021#html_fulltext

·        Mortalité de l’HCQ en cas de Covid-19

https://www.nature.com/articles/s41467-021-22446-z

·        Regrets de Pinçon-Charlot

https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/09/01/les-regrets-de-monique-pincon-charlot_6093026_3260.html

·        Faillites pour cause de covid

https://www.challenges.fr/entreprise/voici-le-top-10-des-faillites-liees-a-la-crise-du-covid_735216

https://www.lefigaro.fr/societes/covid-quelles-sont-les-multinationales-gagnantes-et-perdantes-20201119

https://www.eulerhermes.com/fr_BE/actualites/dernieres-actualites/othr-la-bombe-a-retardement-des-faillites-liees-au-covid-19.html

·        Saturation des hôpitaux avant Covid 19

https://www.leparisien.fr/societe/urgences-saturees-face-a-la-grippe-des-gens-attendent-plus-de-huit-heures-dans-les-couloirs-13-02-2019-8011185.php

https://sante.lefigaro.fr/article/grippe-tension-dans-142-hopitaux-et-deja-l-an-nonce-d-un-lourd-bilan/

·        Circulation du virus en France

https://link.springer.com/article/10.1007/s10654-020-00716-2

https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S1473-3099%2820%2930200-0

·        Rapport de l’activité hospitalière en France en 2020 (Covid-19)

https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_covid.pdf

·        Rapport de l’activité hospitalière en France en 2020 (soins courts)

https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_mco.pdf

·        Rapport de l’activité hospitalière en France en 2020 (à domicile)

https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_had.pdf

·        Technécium

https://www.laradioactivite.com/site/pages/scintigraphiesosseuses.htm

·        Ma playlist sur les vaccins

https://www.youtube.com/watch?v=6qJn31Gq2bs&list=PLc7-AR_iD7ARo0pvWvcSzofTFp7cmUbSu

·        Utilité des tests PCR

https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2020/revue-medicale-suisse-689/performance-du-frottis-nasopharynge-pcr-pour-le-diagnostic-du-covid-19-recommandations-pratiques-sur-la-base-des-premieres-donnees-scientifiques

https://www.rts.ch/info/suisse/11689982-pour-les-experts-il-y-a-peu-de-faux-positifs-apres-un-test-du-covid19.html

·        France 2 et Babel :

https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/2721737-fake-news-la-machine-a-fric.html

https://chimes-gardenia-ecty.squarespace.com/

https://disclose.ngo/fr/

·        Hospitalisation covid à Genéve :

 https://www.rts.ch/info/suisse/12426191-les-hospitalisations-covid19-atteignent-des-records-chez-les-moins-de-quarante-ans.html

·        Tests pfizer sur les enfants :

https://www.lindependant.fr/2021/09/20/covid-19-le-vaccin-pfizerbiontech-sur-et-bien-tolere-par-les-enfants-de-5-a-11-ans-9801869.php

https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-que-dit-l-etude-de-pfizer-biontech-sur-la-vaccination-des-enfants-20210921

·        Confinement et sars cov 2

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.603996/full

https://elifesciences.org/articles/63704

·        Age des morts covid 19

 https://www.nature.com/articles/s41586-020-2918-0.pdf

https://content.iospress.com/articles/journal-of-pediatric-rehabilitation-medicine/prm200794

·        Origine sars cov 2 :

 https://www.youtube.com/watch?v=dAJjtKnQqeg



3 commentaires:

  1. merci pour cet épluchage détaillé, serait-il d'avoir une deuxième version de cet article avec uniquement les remarques scientifiques s'il vous plaît ?

    RépondreSupprimer
  2. C'est à dire sans la transcription des dires de Hold-On?

    RépondreSupprimer

Citizen4Science donne une image erronée du monde de la recherche!

  NB  : Il est possible que ces lignes soient mal interprétées par la faune du net. Je précise donc que l’objectif de ma réponse n’est que ...