Bonjour ou bonsoir,
Ce que vous allez lire
ou écouter est une analyse, débunkage, explications du documentaire Hold-On,
sorti le mercredi 25 novembre 2021. Hold-On est la suite de Hold-Up sorti lui,
le 11 novembre 2020. Pour chacune de mes remarques vous aurez les codes-horaires,
sachant que l’analyse se fera minute par minute, et vous trouverez les sources,
lorsque cela s’avère nécessaire d’en mettre, sur le blog. Les sources sont
nombreuses et la section description a malheureusement un nombre de caractères
limités. Je précise que la plupart des références sont dans l’ordre de leur utilisation.
Mais puisque je suis revenu plusieurs fois sur le texte pour l’améliorer, il se
peut que toutes ne soient pas exactement dans l’ordre. Je vous laisse chercher
dans les différentes sections.
Mais, plus qu’un simple
débunkage, je souhaite vous proposer des réflexions sur les dires des
intervenants et vous donner des éléments de la biologie afin que vous
compreniez mieux l’analyse. Une fois n’est pas coutume, pour celles et ceux qui
regarderont la vidéo, vous ne me verrez pas. Le texte étant écrit, et surtout
très long, je souhaite passer simplement en audio. Le texte sera déposé sur le
blog et je vous présente mes excuses pour les fautes d’orthographe ou de
grammaire que vous trouverez. Mais ce travail-ci est fait de nuit.
Vous êtes nombreux à me
connaître. Mais pour celles et ceux qui feront ma connaissance grâce à cette
analyse je vais brièvement me présenter. Je suis le docteur Paul-Emmanuel
Vanderriele, actuellement post-doctorant en biologie, c’est-à-dire jeune
chercheur tout juste sorti de l’œuf que chez nous nous nommons la thèse. Je
travaille pour une université au sein d’un CHU et mes travaux de recherche
portent sur l’endocrinologie et la physiologie humaines du rein, et tissus
associés. L’objectif étant de trouver de nouvelles cibles thérapeutiques pour
soigner les patients. Je ne travaille pas pour l’industrie pharmaceutique mais
pour l’académique, le public. Mes conflits d’intérêt sont donc nuls. Oh !
Mais je vois déjà d’ici les commentaires sur le fait qu’un débunkage rapporte
gros à son auteur. Oh ! la belle erreur. Premièrement cette vidéo ne sera
pas monétisée. Seules les courtes le sont sur ma chaîne. La publicité intempestive
au milieu d’une longue vidéo coupe le rythme et je n’aime guère cela. Ensuite,
ma vidéo, comme toutes celles de ma chaîne, est en Creative Common. Autrement
dit généreusement offerte au public. Ainsi, contrairement aux réalisateurs de
Hold-On qui vous demandent 12€ hors taxes pour voir leur film, moi je vous
offre mon travail. Bien évidemment, vous pouvez soutenir financièrement la
chaîne et donc ledit travail sur Utip. Donc, contrairement aux réalisateurs de
Hold-On je ne vais strictement rien gagner avec cette vidéo si ce n’est
beaucoup de fatigue et sans doute beaucoup d’insultes. Précision utile, je n’ai
pas pu tout analyser ou débunker car parfois je n’en ai pas les compétences.
Sur internet mon travail
consiste essentiellement à vous faire connaître le monde de la recherche. Et si
je fais ce genre d’analyse ce n’est pas pour humilier ceux qui réalisent ces
reportages mais parce qu’en démocratie le citoyen doit être correctement
informé pour faire ses choix, notamment lors de votes. Et ce reportage-là,
comme Hold-Up, est trompeur et mensonger. Il ne s’agit pas d’une information
correcte puisqu’elle induit le citoyen en erreur en pointant du doigt le
consensus scientifique notamment. Donc Hold-On, tout comme Hold-Up, est
démocratiquement dangereux. Pour gagner du bien et de la notoriété, les intervenants
vous mentent. Combien de livres vendus par le professeur Perronne? Quelles
sommes engrangées par Hold-Up ? Le citoyen est en colère. Nous le sommes
sans doute toutes et tous. La colère est légitime. Mais chercher les mauvaises
réponses aux mauvaises questions conduit à trouver des solutions qui
aggraveront les problèmes. Ainsi, s’il est impératif pour le citoyen de se
poser des questions, et cette crise sanitaire en pose, il lui est nécessaire de
se renseigner au mieux et d’éviter les informations tronquées, transformées ou
inventées. Alors, si vous avez été convaincu par Hold-On, je vous invite à
écouter ou à lire mon analyse. Au moins par honnêteté intellectuelle. Et je
vous sais être honnête ! Ne laissez pas ces marchands instrumentaliser
votre colère à leur profit. Vous aurez tout à perdre ! Eux, tout à
gagner ! Dans cette dernière, aucune critique ne sera portée sur les
personnes mais seulement sur les discours et les idées.
Enfin, je précise,
n’ayant rien à cacher, mais ce sera utilisé lors de cette analyse, je suis
militant de la droite gaulliste et catholique.
L’introduction est
suffisamment longue. Allons-y.
1/ 00min00 à 00min07.
Les écritures du début du reportage indiquent : « Synergie cinéma présente, en association
avec Citizen Light, une enquête réalisée par d’anciens journalistes. TF1,
France Télévision, Canal+, AFP». L’objectif ici est, en sept secondes, de
montrer que des journalistes chevronnés ont participé à la réalisation de ce
reportage. TF1, France Télévision ou encore Canal+ cela donne confiance. Des
membres de ce collectif, tous sont anonymes sauf Pierre Barnérias. Ce collectif
a été créé en 2020 et se nomme Citizen Light. Ils se décrivent comme
suit : « Nous, citoyens engagés,
êtres humains sommes dévoués à lutter contre ces dérives et proposer des
alternatives. Plusieurs journalistes professionnels, réalisateurs, producteurs
audio-visuels ont porté ce projet afin de créer un média européen indépendant
et libre de toute pression financière et de toute censure. C’est dans cette
optique que nous participons à la diffusion du documentaire HOLD ON, fruit du
travail du collectif d’anciens journalistes indépendants à l’origine de Citizen
Light. Ce documentaire propose une ouverture à la réflexion individuelle et
collective, par une information libre et éclairée ». Libre peut-être,
éclairée veuillez laisser les autres en juger ! Dans l’onglet description
on peut lire : « Le projet
Citizen Light consiste à créer une agence de presse indépendante et libre de
toute pression. Les objectifs :
·
Amener une
information juste, pertinente, vérifiable afin d’éclairer chaque citoyenne et
chaque citoyen sur la crise que nous traversons.
·
Lutter contre la
censure médiatique sur des sujets clés : science, droit, santé, souveraineté,
autonomie, économie…
·
Proposer un
média européen sans conflits d’intérêt.
·
Porter des
projets, mettre en lumière les initiatives pour un monde meilleur.
Plusieurs correspondants locaux et journalistes
professionnels ont déjà rejoint ce projet. Devenez des citoyens engagées.
Rejoignez-nous. Contribuez à notre action en fournissant des informations
directes, des faits réels, des témoignages ». Des citoyens
engagé-e-s. Oui, avec la faute d’accord. Des
faits réels et des témoignages. Oulà ! Bien évidemment, il est
important que le citoyen puisse s’exprimer. Mais le travail du journaliste est
de trier, confronter, analyser les informations. Un journaliste ne va pas se baser
que sur le témoignage d’un passant pour avoir une information fiable. La
description de ce nouveau média, de ce collectif de journalistes, prépare dés
les premières secondes ce que sera Hold-On : des témoignages non vérifiés.
Des accusations brutes sans fondement.
Si, à titre de
comparaison, on se rend sur le site de Blast, autre média indépendant créé par
le journaliste Denis Robert, apparaît le nom, avec la biographie, de tous les
journalistes qui y contribuent et même les techniciens. Chez Citizen Light,
tous sont anonymes. En restant anonyme on peut bien prétendre avoir été
journaliste pour de grandes chaînes. Reste encore à le démontrer !
2/ 00min08.
Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé. Un ancien de Hold-Up qui
revient ici. Ambiance. Voici ce qu’il a à nous dire : « Les gens nous disent : pourquoi je vais
vous croire vous plutôt que l’état. C’est très honnête comme posture.
Maintenant, cela fait des décennies que l’on connait la fabrication de
l’ignorance. Des documentaires ont été diffusés là-dessus. C’est l’industrie du
tabac qui a posé les premiers jalons de ce savoir-faire. Puis il y a eu
l’industrie pétrolière, l’industrie alimentaire. Dès qu’il y a des études
scientifiques embarrassantes qui sortent, ces industries payent des scientifiques
pour produire des études qui montrent l’inverse. Entre le moment ou le lien
entre le tabagisme et le cancer du poumon a été établi et le moment ou
l’industrie médicale l’a reconnue, plus de 40 ans se sont écoulés ». C’est
très malin et en même temps très pervers de commencer le reportage par ce
discours. En effet, les gens vont entendre : « Ne faites pas confiance à la communauté scientifique mais à nous. Eux
vous mentent, nous nous disons la vérité ». Je vais bien sûr
déconstruire ce discours mais avant cela je souhaite que nous notions un
terme : « industrie médicale ».
Ce terme est utilisé à dessein. Il laisse penser que toute la recherche
médicale est, au mieux financée, au pire captée par l’industrie. Ainsi, on fait
croire au téléspectateur que nous autres chercheurs en biologie médicale ou en
médecine sommes des corrompus.
Entrons maintenant dans
son discours. En évoquant la fabrique de l’ignorance, il omet un point
significatif : le consensus scientifique ! Sur le tabac et ses effets
ainsi que sur les effets de la combustion des hydrocarbures sur le
réchauffement climatique, de nombreuses études peer-reviewées montraient des
liens.
Pour le tabac et le
développement du cancer du poumon, je citerai, à titre d’exemple l’étude du
bureau de contrôle des cancers de l’état de New York publiée dans JAMA le 27
mai 1950 qui montre épidémiologiquement un lien entre la cigarette et certains
cancers. Ils regrettent le manque d’études expérimentales plus poussées. En
septembre 1951, l’association médicale canadienne publie en dans son journal une
étude peer-reviewée qui pointe du doigt le tabac dans l’explosion des cas de
cancer des poumons. En mai 1955 c’est une équipe indienne qui fait le constat
suivi, le 24 octobre 1955 par une équipe norvégienne. Tous ces articles sont en
source. Je pourrai multiplier les exemples. Mais vous avez compris la
démonstration. Un consensus scientifique se faisait jour. Et c’est parce qu’il
commençait à y avoir ce consensus que l’industrie du tabac a contre-attaqué.
Pour le réchauffement
climatique due à la combustion de combustible fossile c’est la même histoire.
Le plus vieil article peer-reviewé sur le sujet que j’ai pu trouver date du 6
août 1976 dans Science. Soit, quatre années après le fameux texte : les
limites de la croissance. De nombreuses publications vont se succéder. Quelques
exemples en source. Certaines vont se poser des questions sur l’impact de ce
changement sur l’agriculture. Là aussi c’est parce qu’un consensus scientifique
émergeait que l’industrie a agi.
La fabrication de
l’ignorance se fait toujours par opposition au consensus scientifique naissant
ou installé. Justement pour semer le doute dans l’esprit des citoyens. Si la
recherche doute elle-même sur une question bien précise, l’industrie n’a pas
besoin de dépenser des sommes considérables pour faire douter le citoyen et la
recherche elle-même. Jean-Dominique Michel retourne les faits historiques pour
se donner le beau rôle. Cependant, il y a aujourd’hui un consensus scientifique
sur les effets bénéfiques des vaccins, des gestes barrières ou de l’origine du
sars-cov 2 par exemple. Ce reportage est donc de fait une fabrique de
l’ignorance. Ces réalisateurs et leurs interviewés, qui sont leurs complices,
font douter la population en attaquant le consensus scientifique.
3/ 00min52. Dr
P.Bruno, médecin réanimateur, lauréat de la faculté de médecine. On ne sait pas
de laquelle, mais est-ce important pour la crédibilité ? Du moment que les
titres impressionnent… Son message est le suivant : « Si je m’adresse
à vous aujourd’hui, ce n’est pas en tant que médecin mais en tant que père de
famille ». Ainsi, à 52 secondes nous apprenons un élément important :
on va jouer sur l’émotion. Non pas que Hold-Up jouait beaucoup sur les preuves
et la raison mais là on va changer de registre. Et je suis convaincu que
plusieurs des témoignages auront touchés leur public cible. Sans rien gâcher à
ce stade, nous allons rencontrer de nombreuses familles endeuillées.
4/ 1min12. Un
script apparaissant à l’écran indique : « Ce film a été financé uniquement grâce à des dons et des coproducteurs
privés ». Le nom de ces mécènes privés restera caché jusqu’à la toute
fin du reportage. L’un de ces mécènes est la Ligue nationale pour la liberté
des vaccinations qui est la principale association antivax française.
La question que je me
pose est pourquoi faire payer le visionnage (13€) alors que des anonymes l’ont
financé par des dons ?
5/ 2min04. Une mère
anonyme, en deuil, apparait à l’écran. Tout au long du reportage il va y avoir
des interventions d’anonymes endeuillés. Je ne vais pas relever leurs discours.
Sauf une fois. Ces parents, ces filles, ces fils, sont dans la peine. Ils
connaissent la perte d’un proche et nous devons respecter leur deuil. Je ne
connais nullement les dossiers des patients décédés et bien sûr je ne me
prononcerai pas là-dessus. Toutefois, je pense que ces anonymes sont les
victimes de la désinformation scientifique. Je souhaite vous proposer une
réflexion sur deux axes.
La première va suivre la
pensée du physicien et philosophe Etienne Klein. Dans son ouvrage, Le goût du vrai, il s’étonne que des
journaux, il cite le Parisien en exemple, interrogent le public sur
l’efficacité des traitements pour soigner la Covid-19 alors même qu’aucun essai
clinique n’avait alors rendu de résultats. Il identifie là notre promptitude
naturelle à nous considérer comme expert de sujets que nous ne maîtrisons pas.
Ce biais est connu sous le nom d’ultracrépidarianisme. Comme beaucoup d’entre
nous, ces parents sont victimes de ce biais cognitif. Mais je crois qu’il faut
aller plus loin dans leurs cas.
Ma deuxième réflexion va
suivre celle du philosophe libéral Philippe Nemo en la sortant de son cadre
d’origine. Dans son ouvrage La régression
intellectuelle de la France, il théorise que nous sommes à l’heure de la
croyance, des mythes et de la désignation de bouc-émissaires. Il écrit :
« Et nous savons que l’antagonisme
de la science est le mythe, ce faux savoir qui se nourrit de la contagion des
croyances sociales et de l’unanimisme ». Puis, plus loin :
« De fait, pendant des décennies,
les Occidentaux se sont flattés que les processus mythologisants ne puissent
plus prévaloir dans leurs sociétés. […]. Les mythes ne pouvaient plus se cristalliser et se
généraliser, ils ne pouvaient plus exister qu’à l’état de traces et seulement
dans les parties les moins instruites de la population. Hélas, nous devons en
rabattre de cet optimisme. En effet, nous sommes obligés de constater que, loin
d’avoir disparu de nos sociétés, les processus mythologisants y subsistent et
semblent même faire un retour en force ». Si dans son
ouvrage il discute d’idées politiques, on peut reprendre son idée pour
comprendre certains raisonnements sur l’actuelle pandémie. Les parents qui ont
perdu un père, une mère ou un fils cherchent des réponses. Et les
désinformateurs créés un mythe qui permet de désigner un bouc-émissaire :
les vaccins. On sort de la science et du consensus scientifique pour se diriger
vers ce que Nemo appelle un « faux
savoir ». Mais ces mythes-là répondent aux questions, aux
interrogations légitimes de parents qui souffrent. Et, pour aider ces parents
en deuil, ce sont ces mythes-ci que nous devons combattre.
6/ 2min04. Dr
Olivier, médecin généraliste : « On
est en train de jouer, sans précaution, avec quelque chose qui a 40 millions
d’années. On ferait cette expérimentation sur plusieurs milliers de personnes
et on attendrait. Moi je pense qu’avec l’importance de ce avec quoi on joue on
devrait attendre une à deux générations pour voir s’il y a des conséquences ».
Ce médecin généraliste nous propose de revoir entièrement la façon dont on procède
pour les essais cliniques mais sans, semble-t-il, savoir comment ils
fonctionnent. En effet, et je vous invite à voir les deux vidéos que Marine et
moi avons réalisé sur le sujet, plusieurs milliers de personnes sont incluses
dans les 3 phases des essais cliniques. Puis, après la mise sur le marché vient
la phase dites de pharmacovigilance. Cette dernière va permettre de faire
remonter et d’analyser les effets secondaires de la substance mise sur le
marché. Ce que propose donc le Dr Olivier, le temps d’une génération étant de
25 ans, d’attendre 25 à 50 ans de pharmacovigilance sur quelques milliers d’individus
avant de permettre à chacun d’avoir accès à de nouvelles thérapies. Ici, des
vaccins. Et pas seulement ceux à ARN messager puisque beaucoup sont plus, entre
guillemets, « classiques ». En vidéo, je vous ai parlé d’essais
cliniques de vaccins à ARN messager contre certains cancers. Les patients
atteint de cancer, apprécieront certainement que l’on attende entre 25 et 50
ans avant de les soigner.
7/ 2min39.
Jean-Dominique Michel : « Si
aujourd’hui il y a autant de soignants qui se refusent, jusqu’au risque de
perdre leur emploi, pour ne pas se laisser injecter ce n’est pas parce qu’ils
sont antivax. Les soignants sont massivement pro-vax. C’est parce qu’ils
mesurent bien qu’il y a un danger dans cette injection génique expérimentale
qui est sans commune mesure avec celui des autres vaccins ». Si ce
raisonnement peut paraître logique à première lecture (rapide la lecture) il
s’annule lui-même. Et je trouve cela beau d’un certain point de vue. Un
raisonnement qui s’auto-inhibe c’est de l’art. Entrons dans le sujet !
Tout d’abord, les soignants qui refusent la vaccination avec des vaccins de
type ribogénique peuvent se faire vacciner avec ceux qui comme celui de
Johnson&Johnson sont plus, je n’aime pas ce mot mais il est utile à la
compréhension, classique. Ne nous cachons pas la réalité : les soignants
qui refusent la vaccination sont, outres minoritaires, antivax. Ensuite, et
c’est là ou son discours se suicide, si l’ARN messager des vaccins peut être
rétrotranscrit (et nous verrons plus tard qu’il n’a aucune idée de ce qu’est ce
mécanisme) dans le cytoplasme et pénétrer ensuite dans le noyau pour se
combiner à notre ADN alors c’est la même chose pour le génome du sars-cov2.
Sauf qu’en cas de contamination, contrairement au vaccin, le génome du virus
est entier. Le danger, selon cette hypothèse, est infiniment plus grand en cas
d’infection. En effet, dans ce cas c’est le virus complet qui serait produit
par nos cellules et nous devrions être sous médication à vie. Alors qu’en étant
vacciné seul un fragment de la protéine spike serait produit. La spike étant la
protéine d’entrée du virus il n’y aurait aucun danger.
8/ 3min33. Un
militaire anonyme : « Quand en
pleine pandémie on interdit les médecines préventives contre ce virus. Que l’on
voit que ce virus n’est pas plus létal qu’une grippe mais avec ces injections
on a tué des gens. Des gens en bonne santé qui n’avaient aucune condition
aggravante sont morts ». Premièrement, les médecines préventives n’ont
scientifiquement pas prouvé leurs effets contre une infection au sars-cov2.
Ensuite, pour dire que les vaccins tuent il faut démontrer strictement que tel
décès est dû au vaccin. Et ce n’est pas facile. Enfin, le sars cov 2 est, selon
les régions du monde entre 10 et 20 fois plus mortel que la grippe saisonnière.
Par exemple, le taux de létalité du sars-cov2 en France est de 0,6%. Selon
l’OMS, et selon les souches, la grippe tue entre 250 000 et 650 000
individus par an. Ainsi, en deux ans de pandémie, si le sars-cov 2 était aussi
létal que la grippe saisonnière il y aurait eu entre 500 000 et 1 300 000
décès. Il y en a eu plus de 5,2 millions. Les chiffres le démontrent, la
Covid-19 n’est pas une grippe.
On notera pour finir le
terme « injection » pour
parler des vaccins.
9/ 4min47. Le
titre apparaît (enfin !) : « Hold-On,
tenez bon ». Donnez-nous votre argent mais tenez bon, nous sommes là.
10/ 5min15. Un
gendarme anonyme : « Il ne faut
pas sortir de Saint-Cyr pour voir qu’un gars de 30, 40, 50 ans qui est en très
bonne santé, il fait un vaccin, il ne se sent pas bien, quelques jours après il
fait un AVC, un arrêt cardiaque ». Pas sortir de Saint-Cyr, n’est-ce
pas ? Moi, je connais un gars, il a fait un AVC en buvant de l’eau. Il ne
faut plus boire de l’eau ça provoque des AVC ! Ce reportage est un
festival d’affirmations sans preuve. En lien je vous propose un article qui
montre la difficulté d’établir des liens probants entre les vaccins et autres
médicaments et les effets secondaires : Imputation of adverse drug reactions : causality assessment in
hospitals.
11/ 6min42.
Anne-Laure, visiteuse médicale : « Du
coup on se retrouve avec un gouvernement qui permet de démarrer une phase IV en
même temps que la phase III. La phase III à la base c’est sensé limiter la
casse à pas plus de 3000 personnes. Aujourd’hui, on fait cette phase clinique
sur des millions de gens sans avoir toutes les données et savoir ce qui va se
passer. On est en train de mener une expérimentation à grande échelle en
supermarché au lieu de l’hôpital et on injecte et sans collecter les données
qui pourraient informer sur le rapport bénéfice-risque ». Ah ? Je
commence par le début ou par la fin de son propos ? Par la fin. C’est plus
drôle dans ce cadre. Si aucune remontée n’est faite alors personnes ne peut
connaitre les effets secondaires possibles de ces vaccins. Là, la plus grosse
partie du reportage tombe à l’eau. Mais ils ont continué car ils ne parviennent
pas à voir les paradoxes. Dommage pour nous ! Sinon, pour reprendre son
expression, ce n’est pas la phase III qui permet de « limiter la casse » mais les 2 premières. Ce n’est pas grave de
ne pas savoir mais il ne faut pas parler alors. La dernière va surtout
permettre d’évaluer l’efficacité. Elle ne sait pas non plus ce qu’est une AMM
conditionnelle. J’en ai déjà parlé. Passons au mensonge suivant.
12/ 7min30 : Dr
P Bruno : « On veut nous
contraindre à une expérimentation. On nous fait jouer le rôle de souris de
laboratoire ». Dans son hypothèse (qui est fausse. Mais c’est la
sienne, laissons-la-lui) il faudra lui dire qu’un essai clinique se fait sur
humain non sur animaux. Sur animaux on parle d’essai préclinique. Clinique,
préclinique… Il la voit la préposition ?
13/ 8min42. Je note
juste le retour de l’Idriss Aberkane suisse. : Astrid Stuckelberger.
14/ 8min59.
Séverine, microbiologiste, directrice de laboratoire d’analyses
médicales : « Il y a quelque
chose qui ne va pas. Le fait que les gens après 3 doses de vaccin aient zéro
anticorps lorsqu’on leur fait des sérologies ». Etonnant ! Sur
Pubmed on trouve 2106 articles qui parlent d’anticorps et de vaccin contre le
sars-cov2. Qui plus est, une étude israélienne récente (datée du 7 octobre
2021) et ayant pour titre Protection
of BNT162b2 vaccine booster against Covid-19 in Israel démontre qu’après un
rappel les patients ont des anticorps et une protection de 19,5 fois, soit
1950%, plus grande contre le développement des formes graves de la maladie chez
les patients de 60 ans ou plus comparé à ceux qui ont reçu deux doses.
15/ 9min43. Voix
off : « Il s’agit de placébos
car nous sommes en phase de test ». Ah ! Donc s’il n’y a pas
d’anticorps contre le sars-cov2 dans le plasma des individus vaccinés c’est
parce qu’il ne s’agirait pas de vaccin mais de placébo. Du coup, il ne peut pas
y avoir d’effets secondaires.
16/ 10min13 et 11min02.
Le Dr Pedro, médecin généraliste et Séverine, que nous avons croisé il y a peu,
parlent de l’efficacité de l’Ivermectine. Encore un mythe. Je vous mets une
méta-analyse en source que vous pourrez lire.
17/ 14min34. Kler, infirmière :
« Comment fonctionne la plupart des
gens ? On les a mis dans la peur et derriére on leur a sorti un vaccin.
Vaccin, dans la tête des personnes ça veut dire protection. Depuis tout le
temps ça veut dire protection. C’est sûr que si tu vas voir la population et tu
leur dis : on va vous faire injecter un traitement expérimental qui n’a
pas passer les phases de test qui va vous sauver. Tu es vachement moins
crédible. Alors ouai, là ça ne passe pas et pourtant c’est la vérité ».
Le reportage tourne en boucle. Comme pour Hold-Up ils font intervenir des
personnes qui ont les mêmes idées et qui vont dire la même chose avec un
vocable différent. Cela reste du mensonge mais il est enfoncé dans l’esprit des
téléspectateurs par la répétition. Mais pour répondre pour la énième
fois : ces vaccins ont passé les phases de tests (articles en source) et
il y a aussi des vaccins plus conventionnels comme le Johnson&Johnson.
18/ 15min19. Dr
Bruno. Médecin-anesthésiste. Alors là attention, il nous fait une Fouché.
« C’est pas très compliqué en fait.
Quand il y a un problème qui soit naturel ou qui soit provoqué, ou un mélange
des deux d’ailleurs, c’est bien aussi, on créé un stress. Et si on entretient
ce stress par plein de déclarations et de décisions qui sont incohérentes on
arrive à générer la peur. Une fois que vous êtes tombés dans la peur c’est une
activation rhino-encéphalique. Le rhinencéphale c’est l’instinct de survie
individuel. Le truc le plus ancien, le plus puissant que l’on ait. Le
rhinencéphale agit de manière instinctive c’est-à-dire de manière instantanée
et incontrôlable. Ce n’est pas vous qui décidez, c’est lui. Et vous avez soit
la lutte, soit la fuite, soit l’inhibition. Sauf que la fuite, quand on a rien
à s’accrocher ce n’est pas possible. Donc c’est la fuite. La fuite c’est ce qui
se passe aujourd’hui avec tous ces gens qui ne se posent plus de question et
qui attendent, attendaient la solution miracle. Car bien sûr la solution
miracle est arrivée ». Je ne vais pas rentrer dans les détails du
rhinencéphale pour vous montrer qu’il le simplifie à outrance. On s’y perdrait
d’ailleurs. Ce que je dois relever est que nous ne sommes pas dans l’instinct
puisqu’il y a un consensus scientifique sur l’efficacité de ces vaccins. Nous
sommes donc plutôt ici dans le choix réfléchi. Aujourd’hui il y 14306 articles,
revues et autres méta-analyses peer-reviewés sur les vaccins. Parmi tout cela
certains parlent de leur efficacité. 807 articles démontrent que ces vaccins
sont efficaces. Nous sommes bien face à un consensus scientifique. Ceux qui
sont dans l’instinct, c’est-à-dire qui s’opposent à la raison sont ceux qui
refusent la vaccination. On a, comme pour Jean-Dominique Michel une inversion des
problématiques et des solutions. Pour le Dr Bruno les vaccinés auraient peurs.
Alors que ce sont les non-vaccinés qui ont peur du vaccin.
19/ 16min05.
Philippe, physicien, psychanalyste. Adepte du double quantique (détail que je
vous donne comme ça. C’est cadeau). « La
piqure a remplacé l’hostie. C’est le salut par la vaccination donc on n’a pas
vraiment de réflexion car c’est comme quelqu’un qui aurait une conviction
religieuse il n’a pas besoin de preuve. Il est dans l’éprouvé plus que dans la
preuve ». D’abord petite note du catholique que je suis : c’est
la communion qui permet le salut et non l’hostie qui représente le sacrifice du
Christ. La rédemption vient après la Résurrection. Mais passons. Vous l’avez-vu
la nouvelle inversion : le consensus scientifique est une religion !
De la part d’un physicien c’est superbe. Du coup ceux qui croient au consensus
scientifique sont dans la croyance mais ceux qui, malgré les preuves (807
articles) ne croient pas en l’efficacité du vaccin seraient dans la
raison ? Donc ceux qui croient en la rotondité de la Terre, à l’existence
de l’ADN, à je ne sais pas moi, l’existence des cellules humaines sont dans la
croyance ? Cela ouvre des perspectives énormes ! Le souci et, Etienne
Klein l’explique bien, c’est que l’on pense aujourd’hui que la science est une
opinion comme une autre. On peut croire ou pas en l’évolution ou au changement
climatique. Le verbe croire est un non-sens ici. La science semble ne plus
avoir sa place dans les esprits.
20/ 16min19.
Jean-Dominique Michel. Le tollier. Lui il a les clés de la boutique. « Comme l’on sait depuis des décennies que le
milieu de la santé est l’un des plus corrompu au monde et qu’aujourd’hui les
politiques de santé ne sont plus configurées pour aider les gens mais pour
faire le plus de profits possibles j’ai compris donc. J’ai vu les fausses
études sortir dans la littérature, j’ai vu comment on rendait la population et
les autorités confuses c’était déjà une explication suffisante de mon point de
vue d’expert en santé publique ». J’adore cette séquence car il décrit
parfaitement comment Raoult et consorts, qui via de « fausses études » ont semé le doute dans la population et les
autorités. Bien sûr on est ici dans une volonté de retourner. On dirait Staline
ce bonhomme. Traitez-les de fasciste et le temps qu’ils se justifient vous vous
aurez le temps de faire passer vos idées. Ce qu’il demande en somme dans toutes
ses interventions est que le consensus scientifique se justifie face à sa
pensée. Mais ce qui est beau aussi est que puisqu’il se dit expert en santé publique
il admet appartenir à l’industrie de la santé et avoue donc être corrompu. Pas
mal !
21/ 18min00. Un
officier anonyme : « On n’a
jamais vu de crise cardiaque sur des gens de 20 ans et là on en a beaucoup ».
Les jeunes de 20 ans sont immortels ! Il n’y a donc aucune hypertension,
aucune obésité chez les jeunes de moins de 20 ans ? En source vous
trouverez une étude suisse sur le sujet. Observez bien les tranches d’âges.
22/ 21min57. Voix
off ; « En l’absence de toute contradiction, des citoyens se sont
organisés. Ils se sont fait enquêteurs ». Cool ! Des enquêteurs
du net meilleurs que des médecins. Et qu’ont-ils trouvé ces citoyens ?
22min20, Mickael,
citoyen-enquêteur : « J’ai fait des recherches sur internet. Je
cherche moi-même mes infos ». Je vous passe les détails de son long
discours. Il nous explique qu’il a trouvé que sur 2 ans il n’y aurait que 35
cas de Covid-19 sur 100 000 habitants soit environ 24 000 cas sur
deux ans en France. Il nous explique avoir écrit à tous les députés et tous les
sénateurs pour le leur dire. Attendez les gens, le Mickael est un
citoyen-enquêteur du net ! Ce n’est pas n’importe qui. Un peu de respect
voyons. Bon, mais ce qui est dommage pour lui c’est que selon le rapport de
l’activité hospitalière en France en 2020, 218 000 patients atteints de
Covid ont été pris en charge. Sur une année donc ! Il va falloir qu’il
refasse ses calculs notre cher Mickael ! Mais c’est cela Citizen
Light : laissé parler le citoyen. Même si il ne comprend rien. Pas grave !
23/ 23min29. Cédric,
psychologue. Il nous explique que les hôpitaux étaient vides. Je le note juste
là mais comme on va le revoir j’approfondis plus loin.
24/ 24min06. Voix
off : « En réalité une
vaccination expérimentale a été rendu obligatoire pour l’ensemble de la planète
pour un virus dont on guérissait à 99,9% et sans traitement »
On constatera que le mot
« vaccination » apparait. On ne parle plus « d’injection ».
Un progrès ? Par contre, on confond toujours taux de létalité et taux de
mortalité. Un exemple pour fixer les esprits. Un avion avec 300 personnes à
bord s’écrase. Aucun survivant. Taux de létalité de 100%. Taux de mortalité
presque zéro. Parce que 300 individus sur 7 milliard d’humains cela ne pèsent
pas lourd en quotient. En confondant les deux, les désinformateurs, pour
reprendre mon exemple, nous expliquent qu’investir dans la sécurité aérienne
(le vaccin) ne sert à rien car le taux de mortalité d’un crash aérien est nul.
Mais du coup les
« médecines préventives » dont ils parlaient avant ne servent à
rien ? Oui, un autre paradoxe. Cela vous étonne ?
25/ 24min54. Pierre
Jovanovik, journaliste : « C’est
un véritable lavage de cerveau. 98% de l’actualité ce n’est que du Covid. On
entend parler que de ça ». Du coup pourquoi êtes-vous dans ce
reportage puisque vous amplifiez le bruit médiatique. Tiens, un paradoxe !
Etonnant…
En général les médias
traitent de l’actualité la plus brûlante. Je suis sûr qu’à Kaboul les médias
locaux ne doivent parler que des talibans. C’est brûlant.
26/ 25min57. Amine,
Dr en pharmacologie, responsable de pharmacovigilance. Un autre pilier du
reportage ! « Est-ce que c’est
normal que les autorités de santé, comme la Haute autorité de santé, par
exemple écrit que nous n’avons pas assez de données chez les personnes de plus
de 75 ans par rapport à l’évaluation des vaccins contre la Covid 19 et en même
temps recommande de commencer la vaccination chez cette population ? ».
Les tests ont été faits chez les plus de 75 ans et les résultats sont publiés.
Page 11 de l’article de Pfizer.
27/ 26min18. Amine.
« Est-ce que c’est normal d’entendre
un ministre de la solidarité et de la santé tenir un discours dans les médias
et appeler massivement à la vaccination alors que dans le même temps et de
façon un peu plus discrète remette en cause l’efficacité du vaccin dans ses
mémoires qu’il a introduit auprès du conseil d’état ». Je ne vais pas
vérifier ses dires. Jute un conseil : écoutez la science. Lisez les
études. Les vaccins sont efficaces.
28/ 26min57.
Amine : « Il n’y a que des
incohérences. Le problème est que l’on est dans une phase d’essai clinique ».
Toujours pas. Pour un Dr en pharmacologie ne pas comprendre le fonctionnement
d’un essai clinique c’est rude ! Les jeunes diraient c’est chaud ! Je
préfère rude.
29/ 27min01.
Amine : « Rappelez-vous ce qui
s’est passé à Rennes, il me semble que c’est en 2016 lors d’une phase d’essai
clinique Phase I. Il y a eu un seul décès. Tout s’est arrêté pour voir ce qui
s’est passé. Là on compte les décès et tout continu ». Perdu ! P7
de l’article de Pfizer (juste pour l’exemple) : « No deaths were considered by the
investigators to be related to the vaccine or placebo ». Aucun mort.
Zéro. Rien en phases cliniques. Là, le Dr Amine reprend à son compte le
raisonnement du Dr Agret. J’en ai déjà parlé en vidéo.
30/ 21min51. Dr
Olivier, médecin généraliste : « Le conseil scientifique, qui fait
enfin son travail et qui ne dit plus ce que le pouvoir attend de lui dit que
les vaccinés contaminent autant que les non-vaccinés. On se demande à quoi sert
ce vaccin d’une façon générale. Et parce que les vaccinés sont des
super-contaminateurs et on met…et d’autant plus qu’on leur dit qu’il n’y a plus
de danger ». Perdu.
Primo, les autorités appellent
les vaccinés à la prudence.
Secundo, je ne sais pas
ce que le conseil scientifique dit ni à quelle date mais la recherche avance.
Inexorablement dirai-je. Dans un article du 28 octobre 2021 publié dans le New
England Journal of Medicine : Effect
of vaccination on transmission of Sars-cov2 indique, l’étude étant faite
sur 194 362 personnes en Ecosse qu’il y a une diminution des
contaminations chez les foyers et dans les usines ou les gens sont vaccinés.
31/ 28min01. La
voix off insiste sur le fait que les vaccins tuent
32/ 28min36. On
voit un panneau noir avec cette mention (concernant les décès dus aux
vaccins contre le sars-cov2) : « Soit
une réalité située entre 12 200 et 24 440 décès en France ».
Nous sommes donc aux enchères et chacun dit un prix. Pardon un nombre de décès.
Le 24 septembre 2021 l’ANSM parle dans un rapport de 1224 décès en France
post-vaccination mais le rapport insiste sur le fait que le lien de cause à
effet n’est pas établi. Il est difficile d’établir un tel lien. Et si l’ANSM
prend des précautions oratoires, dans Hold-On on ne le fait pas. On arrive
toujours avec de gros sabots. Si je dis que toutes les personnes mortes dans un
accident de la route portaient la ceinture, dois-je en conclure que la ceinture
provoque des accidents mortels ?
On constatera aussi la
différence de chiffre entre l’ANSM et Hold-On.
33/ 29min57. Voix
off : « Depuis la vaccination
des gens non malades tombent sans explication. Petit exemple en Ecosse
5 000 000 d’habitants. Quelques semaines après la vaccination ce sont
plus de 5000 morts déclarés en pharmacovigilance ». Mauvais exemple.
Un article de la BBC qui cite une étude de l’université d’Edinbourg indique que
si entre le 1er avril et le 27 septembre 2021 il y a eu 115 000
personnes testées positives au Covid et 201 morts liés au Covid il n’y a eu
aucun décès lié à la vaccination. Aucun. Zéro, Nada, rien. L’étude se nomme
EAVE II. Je vous la pose en source. Il est aussi indiqué que 1196 personnes
soit environ 0,1% des vaccinés ont été admis à l’hôpital pour infection au
Covid.
34/ 33min26. Voix
off : « Après les décès, un
autre phénomène est inconnu des plateaux télé : la nocivité des vaccins,
En 10 mois de vaccination 101843 effets indésirables ont été répertoriés en
France ». Le chiffre est vrai. Une fois n’est pas coutume. Mais il
faut regarder le rapport de plus prés. La très grande majorité, soit 76% sont
notés comme non graves pour Pfizer et 82% pour Moderna. Pour les 2 vaccins,
l’effet indésirable grave prépondérant est noté : « Troubles généraux et anomalies au site
d’administration ». En clair une inflammation au point d’injection. Pour
les affections cardiaques par exemple on recense 500 cas avec Moderna. Lorsque
l’on regarde des chiffres il faut les analyser correctement.
35/ 33min48. Voix
off : « Aux Etats-Unis les
remontées de pharmacovigilance ne laissent place à aucun doute. Les tableaux
font froid dans le dos ». Celle-ci je l’ai passé sur Twitter. Le
tableau qui est montré montre 24 morts « susceptiblement »
(mot important) dus aux vaccins. Sachant que celui contre le sars-cov2 n’est
pas le seul à être administré aux USA. Et avec le VAERS tant que les chiffres
ne sont pas analysés il faut faire attention.
36/ 37 min 50. Le professeur Perronne
débarque. Enfin, nous l’attendions. Non ? Un documentaire qui falsifie la
réalité sur la crise sanitaire sans lui c’est impensable. Et, avouons qu’il ne
va pas nous décevoir.
Qu’a-t-il à nous dire ? Je le cite : « Vous
savez le dictionnaire Vidal c’est le dictionnaire des médicaments. Il est écrit
en toute lettre que ces vaccins il n’y a aucune donnée scientifique au jour
d’aujourd’hui pour dire qu’ils protègent contre les formes graves. Quand j’entends
tous nos politiques dire à la télé que le vaccin protège contre les formes
graves, c’est totalement faux. Entre l’Europe et les Etats-Unis c’est des
dizaines de milliers de morts liés à l’inoculation de ces produits
expérimentaux qui ne sont pas du tout sûr car on ne connait pas leurs effets
secondaires. Ils ont été commercialisés de façon honteuse sans que l’on
connaisse leurs effets réels mis à part les données de l’industrie
pharmaceutique que personne n’a contrôlé et qu’on a aucune donnée sur leur
dangerosité ». Ouf ! C’est rude ! Bon alors, par où commencer ?
Primo, dans ses pages consacrées aux vaccins, le Vidal dit ceci : « L’efficacité
et la sécurité de ces vaccins ont été évaluées dans des essais cliniques de
grande taille menés au cours de l’année 2020 ». Ainsi, si l’on est
cohérent avec soi-même il est impossible de citer le Vidal et de parler de
« produits expérimentaux ». Secundo le Vidal parle de tous les
vaccins disponibles en France. Dans la rubrique traitant du vaccin Moderna par
exemple (puisque c’est celui avec lequel je me suis fait vacciner je regarde
les informations dessus) il est indiqué que « Comme pour COMIRNATY, ce
vaccin protège contre les formes sévères chez les personnes âgées et chez
celles infectées par un variant ». Concernant le vaccin de
Johnson&Johnson, l’article du Vidal note : « De plus, le vaccin
semble avoir une bonne efficacité contre les formes graves (taux de protection
d'environ 85 % à partir de 4 semaines après l'injection, y compris en présence
du variant sud-africain). Il est administré en une seule injection. ».
Perronne cite donc faussement le Vidal. Ensuite, et pour aller plus loin, les
données scientifiques démontrent que ces vaccins protègent plus contre les
formes graves de la Covid-19 que contre les formes bénignes. Ce phénomène est
dû au mode d’injection des vaccins qui va induire une réponse immunitaire plus
ciblée pour certains tissus comme les poumons. Je vous indique un lien en
description pour approfondir le sujet. Pour ce qui est des données fournies par
l’industrie pharmaceutique on rappellera que les essais cliniques se font dans
des hôpitaux, le plus souvent publics, sous contrôle et analyse de médecins. Il
y a des discussions avec l’industriel bien sûr car il est le maître d’œuvre (je
vous renvoie aux deux vidéos faites avec Marine) mais ce sont les médecins qui
fournissent les données à l’industrie. Dés lors, il est extrêmement difficile
pour une industrie pharmaceutique de falsifier les données. De plus, lors du
dépôt du dossier d’AMM, les équipes de l’ANSM analysent le dossier et l’aspect
toxicologique, tolérance, sécurité est scrutée avec précision. L’objectif de
l’ANSM étant de permettre la mise sur le marché de produits (médicaments,
vaccins, appareils médicaux comme les pompes à insuline) sûrs, non toxiques et
plus efficace que ce qui est déjà présent sur le marché. Pour les vaccins
contre le sars-cov2, le volet comparaison d’efficacité ne peut exister
puisqu’aucun vaccin contre ce virus était déjà sur le marché. Quant au manque
de données sur leur dangerosité, une recherche rapide montre que 1909 articles
peer-reviewés en parlent. Une paille ! On finira le débunkage de ces
propos du professeur Perronne par noter que le 26 septembre 2020 a été publié
un bref article expliquant comment la FDA s’assure de la non-dangerosité des
vaccins contre le sars-cov 2. Le titre est : « Preparing for COVID-19 vaccine safety
surveillance: A United States perspective ». Et dans celui-ci on lira
par exemple « However, just as important as the development of the
vaccine, we need to create a robust system to evaluate the real-world evidence
of safety and effectiveness in parallel. ». En parlant de parallèle, c’est un monde dans
lequel vit le professeur Perronne. Plus sérieusement, on constate que
contrairement à ce que dit le professeur perronne, la toxicité et l’efficacité
de ces vaccins sont beaucoup étudiées et que les données sont rendues publiques
par publication scientifique.
37/ 38min59 : retour de Séverine, microbiologiste
et directrice d’un centre d’analyses médicales. « On se pose beaucoup
de questions car on a peu de réponses. On a peu de réponses lorsque l’on pose
les bonnes questions. Ou alors les gens qui apportent des réponses on les
traite d’affabulateurs ou de complotistes tout de suite». Oula. Pas si
vite chère Séverine. Primo, entre 2019 et aujourd’hui 202262 papiers, revues,
articles, meta-analyses peer reviewes ont été publiés. Je suis certains que
l’on a déjà beaucoup de réponse. Les chercheurs ne sont pas des crétins
Séverine. Nous te remercions. Secundo, qu’est-ce qu’une « bonne
question » ? Une question que la recherche ne peut se poser car elle
n’aurait pas de sens ? Quant aux gens qui apportent des réponses, si ils
nient la science, refuse la méthodologie scientifique et/ou le peer-reviewing,
il s’agit de menteurs au mieux, de charlatans au pire. Remettons la méthode au
centre du village.
38/ 39min30 : Voix off « notre
carburant universel, c’est-à dire le sang ». Euh, non. Si on fait
cette comparaison le carburant c’est l’ATP essentiellement. Mais bon, il ne
faut pas trop en demander.
39/ 39min40 : voix off. Petit résumé de
la situation avant la bourde. L’équipe de choc Hold-préposition anglaise au
choix, va faire analyser par un laboratoire suisse aux microscopes hyper
puissants (pour voir des globules c’est sûr il faut de l’ultra puissant.
Ironie) le sang d’une patiente avant et après vaccination. Voilà. Maintenant,
ouvrez le rideau la bourde : « Le directeur de ce labo est un
clinicien-pharmacien il a été responsable des effets secondaires pour l’un des
plus grands groupes pharmaceutiques. Il s’est notamment occupé des études
cliniques de phase III ou IV ». Bon, ce gars est un danger en
puissance puisqu’il est responsable des effets secondaires. Ouch la faute de
français… Plutôt une faute de compréhension du monde de la recherche. Le bonhomme
devait quantifier et analyser les effets secondaires. Bon, quant à la phase IV
c’est la pharmacovigilance. Elle vient après le dépôt du dossier d’AMM. On est
déjà sorti des essais cliniques à proprement parlé. Là encore souci de
compréhension. Et dire que plusieurs journalistes se sont associés pour pondre
ça !
40/ 41min07 : le fameux directeur de labo
suisse parle de « sensibilité électromagnétique pour des globules
rouges ». Euh… sur Pubmed avec ces termes et plusieurs combinaisons
possibles j’ai un « No results were found. ». Du coup
quelqu’un sait de quoi il parle ??
41/ 43min11. On regarde du sang sous
microscope (quel type ? Jamais précisé). Le fameux directeur de labo
suisse : « On voir des points brillants là qui pourrait laisser
penser qu’il s’agit d’oxyde de graphème ». Vite un prix Nobel !
Ce type est un génie ! Il pense à de l’oxyde de graphème dans du sang humain
pour tout défaut de coloration d’une lame ! En fait le corps humain est
blindé d’oxyde de graphème ! Sans rire, il les fait comment ses
hypothèses ? La science c’est sérieux ! Lorsqu’en recherche on fait
des hypothèses elles doivent être crédibles car expérimentalement il faudra les
valider ou les invalider. La formulation de l’hypothèse est un art difficile en
recherche mais c’est une première étape pour tout projet. Dès lors, comment
penser à du graphème puisqu’il n’y en a pas dans le sang humain. Quelle est son
hypothèse ? Que les vaccins en contiennent ? Dès lors, il ne verra
que ce qu’il souhaite voir et non pas ce que ses lames lui montrent. Ceci étant
noté attention, l’oxyde de graphème est rond sur l’image à 43 minutes 15 mais
devient rectangulaire à 43 minutes 17. Ce doit être le zoom, ça change les
formes… Et la voix du fameux directeur de labo par-dessus qui dit :
« on sait très bien que la nature ne produit aucun élément carré ».
Le bidule qui est montré est rectangulaire. Soit dit-en passant. Qui plus est,
certains cristaux sont plus ou moins carré. L’halite, par exemple, est assez
rectangulaire. Donc si !, la nature produit ce genre de forme. Mais dans
le cas présent on ne sait pas ce que l’on voit. D’autant qu’un érythrocyte se
trouve juste au-dessus de cette formation et la coloration est présente. Alors
je ne sais pas ce qu’ils ont utilisé mais leur coloration pénètre les membranes
érythrocytaires et une partie de leur graphème. Etonnant ! Impossible donc
surprenant !
42/ 43min33 à 52.
Bon alors là pour un biologiste c’est une séquence pour le moins étrange !
Primo, grâce nous dit ce fameux directeur de labo à un microscope à
fluorescence il voit de l’ADN dans des érythrocytes. Le microscope a autant
fumé que lui. Un érythrocyte est une cellule qui ne possède ni noyau ni
mitochondrie et ne contient donc pas d’ADN. Qui plus est, ils voient de l’ADN
(coloration verte nous dit-il) au niveau de la…membrane cellulaire ! La
membrane cellulaire, délimite, définie la cellule et a pour fonction de réguler
les échanges entre le milieu extérieur et le milieu intracellulaire ou
intérieur. Les membranes sont donc directement en contact avec le milieu
extracellulaire et sont soumises aux différentes variations de ce milieu. L’ADN
lui est le code génétique. Il est précieux et est enfermé dans le noyau et dans
un organelle nommé la mitochondrie. Il n’est jamais à la membrane. Je vous
propose en source une revue peer-reviewée sur la structure des membranes
cellulaires. Pour vous donner une image c’est comme observer une portière de voiture
et déclarer : « beau moteur de six cylindres. Mais la courroie est
pétée ! ». Nous sommes d’accord, cela n’a pas de sens. Mais le plus
drôle, et c’est le secundo, est qu’il observe (sous microscopie à
fluorescence !) que « des quantités incroyables d’ARN sont en
train de modifier des structures sans que l’on sache pourquoi ni comment ».
Du coup, sans utiliser les outils de la biologie moléculaire le gars sait ce
que fait l’ARN… ARN qui, soit dit en passant à changer de couleur puisqu’il
était rouge et là il est vert. Ils semblent mixer les anticorps fluos comme bon
leur semble. Encore une image pour comprendre. Vous êtes devant un immeuble de
bureau de banque, vous le prenez en photo et vous dites « au quinzième
étage un employé enfermé aux toilettes envoie clandestinement 10 000 euros
sur un compte en Espagne. Mais je ne sais pas pourquoi ». On est
d’accord que c’est impossible. Bref, cette séquence est une sorte d’expérience
paranormale !
43/ 44min57. Nous
sommes restés dans ce laboratoire suisse. Et le directeur tient ce
discours : « Ce qui me choque
aujourd’hui, à la fois en tant qu’humain et à la fois en tant que scientifique,
c’est qu’on assiste à e qui semble être une inversion des valeurs : ce qui
est vrai est faux et ce qui est faux devient vrai. Et je ne peux m’empêcher de
penser à l’un de vos illustres compatriote français, Coluche, qui disait :
ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison ».
Le discours rejoint ici le tout premier du reportage, celui de Jean-Dominique
Michel. Ce discours est fallacieux. A première vue on peut donner raison à ce
monsieur. Mais à y voir de plus près, on constate que ce qui est remis en cause
est le consensus scientifique lui-même ! On confond souvent recherche et
science. Si la recherche est ce qui est toujours en questionnement, la science
elle est fixe. La recherche est, selon le terme du philosophe Popper, falsifiable. La science ne l’est pas car
il y a un consensus. La terre est ronde. Consensus. C’est de la science. De la
connaissance. Deux ajoutés à deux fait quatre. Consensus. Science. Il y a ici
une inversion, un retournement de la parole scientifique, du consensus
scientifique pour en faire un discours faux. Et cela est très pervers et
dangereux !
44/ 45min43.
Petit détail qui n’est sans doute rien pour vous mais qui pour moi veut dire
beaucoup. On voit un chercheur tenir une micropipette P200 sans gant et
l’utiliser comme pointeur pour montrer des éléments de détails d’une
photographie. Sachez que l’on ne fait jamais cela dans un laboratoire. Outre le
fait que l’on mette des gants pour tenir une micropipette (surtout lorsque l’on
travaille avec du sang de patient), les salles de séminaires sont séparées des
laboratoires. Et personne ne prend de micropipette en salle de séminaire. Vous
voyez un boulanger partir en pause clope avec un sac de farine sur le
dos ? Cette séquence prouve que dans ce laboratoire ils travaillent mal. Ah !
Pardon. Il a effectivement un gant à 45min50. Mais il tient sa
micropipette de sa main non gantée et il touche son polo avec le gant. Autant
pour moi. Il s’agit juste de débiles ! Mais cette séquence de quelques
secondes est éducative. Elle pourrait s’intituler : « ce qui ne faut
pas faire dans un laboratoire ! Regardez pour ne pas imiter ! »
45/ 46min15.
Chantal, pharmacienne biologiste : « On
ne vaccine pas une femme enceinte. Enfin, jusqu’à présent, jusqu’à la survenue du
Covid ». Alors oui et non. Accrochez-vous car la réponse va être
longue mais, puisque le sujet de la vaccination des femmes enceintes revient
régulièrement durant le reportage, il est impératif de l’approfondir.
Il existe effectivement des biais sexuels en
recherche biomédicale. Comprenez par là que lors d’études fondamentales ou de
tests sur animaux d’une substance active, les animaux mâles sont essentiellement
utilisés. Les femelles le sont bien moins, et ce pour une principale raison :
leur cycle menstruel. Certains ajouteraient sans doute ici une seconde
raison : la possibilité de grossesse. Ce paramètre n’est jamais pris en
compte en laboratoire puisque l’expérimentateur contrôle ses couples et donc
les naissances. L’objectif étant de restreindre au mieux les colonies pour
réduire le nombre d’animaux qui seront nés et sacrifiés sans avoir été intégrés
dans une expérimentation. Sur le sujet des biais sexuel en recherche
biomédicales je ne vous donne qu’une seule source, un article en français de
Slate, alors qu’il en faudrait plus. N’en soyez pas frustré ! Le sujet est
complexe et je souhaite le travailler plus profondément. Une vidéo sera faite
dessus. A cause de ces biais sexuels en recherche on ne vaccine souvent pas les
femmes enceintes et nous évitons de leur donner des principes actifs. Voilà
donc pour le oui. Mais la réponse est très, très largement à nuancer. Et pour
se faire, nous allons devoir entrer dans l’historique de la vaccination chez la
femme enceinte.
En 1919, le docteur John W Harris, de l’hôpital
Johns Hopkins à Baltimore, fait paraître dans JAMA une étude statistique des
effets sur les femmes enceintes de la grippe H1N1 qui sévit alors et que l’on
connait aujourd’hui sous le vocable de « grippe espagnole ».
Sa cohorte est de 1350 personnes. Sur cette cohorte il observe un taux de
léthalité du virus de 27%. Toutes présentaient une sévère pneumonie. En décembre
1918, une étude du Cook County Hospital de Chicago présente un taux de
mortalité de 45% chez les femmes enceintes ayant contractées la grippe. Quatre
décennies plus tard, en 1958, une étude provenant du département de la santé de
la ville de New York, indique que 20% des femmes newyorkaises enceintes ayant
contractées le virus de la grippe asiatique sont décédées. La majorité d’entre
elles ont entre 20 et 24 ans. Point intéressant de l’article, il est indiqué
que pour contrer ce virus, les chercheurs ont tenté de mettre au point un
vaccin. Les doses dudit vaccin étaient très limitées mais le département de la
santé de la ville a offert des doses aux cliniques anténatales afin que les
femmes enceintes, naturellement plus à risque à cause de leur grossesse, soient
vaccinées. Ainsi, pour lutter contre le virus de la grippe asiatique qui
circulait, les hôpitaux newyorkais vaccinaient les femmes enceintes. Pour note,
l’OMS estime que l’épidémie de grippe asiatique a causé entre 1 et 4 millions
de décès. Pour le sars-cov2, on estime le nombre de décès au minimum à 5,21
millions. Les tentatives des chercheurs de mettre au point des vaccins contre
la grippe commencèrent en 1930. Si l’on commence à vacciner les militaires
américains à partir de 1938 contre un sous-type de la grippe A, il faut
attendre 1942 pour qu’un essai clinique méthodologiquement strict soit réalisé.
Il dura trois ans et démontrera l’efficacité de ce vaccin. Après le tragique
épisode de la grippe asiatique, le ministère de la santé américain recommanda que
les femmes enceintes, plus sensibles à ce type de virus malgré leur jeune âge,
soit prioritaire pour la vaccination contre la grippe. Cette recommandation
sera plus ou moins (mais plutôt moins) suivie jusqu’en 1997. La cause
principale était l’absence d’essais cliniques incluant les femmes enceintes. Pour
note, de vastes essais cliniques sur les femmes gestantes sur ce type de vaccin
eurent lieu entre 204 et 2005 et entre 2011 et 2013. Tous deux démontrèrent
l’efficacité et la sécurité de ces vaccins sur ces femmes. Suite à la mortelle pandémie
de grippe H1N1 de 2009 (les femmes enceintes représentaient 6,3% des hospitalisations
associées à cette grippe et 5,7% des décès aux USA), les ministères de la santé
australiens et anglais suivirent les USA et recommandèrent aussi aux femmes
enceintes de se faire vacciner contre la grippe.
Si ce bref, trop bref, sans doute pour les plus
curieuses et curieux, rappel historique démontre que, d’une part les femmes
enceintes deviennent plus à risque face à certains virus, et ce malgré leur
jeune âge, et que, d’autre part, on vaccine les femmes gestantes depuis au moins
1957, il est intéressant de s’intéresser au phénomène d’immunité passive du
nourrisson. Pour le comprendre, il est impératif de faire un bond en arrière et
de remonter jusqu’en 1879, date à laquelle il a été démontré que les enfants
nés d’une mère immunisée contre la variole possédaient des anticorps contre ce
virus. Anticorps transmis par la mère ; notamment par le lait maternel. Sans
entrer dans trop de détails historiques, on notera que ce principe est
actuellement appliqué pour la vaccination contre le tétanos. A travers le
cordon ombilical, Clostridium tetani peut être transmis de la mère à l’enfant.
Le taux de décès d’un fétus/nouveau-né contaminé est de 100% dans les pays
pauvres et jusqu’à 60% dans les pays développés. Afin de diminuer ces risques de
contamination mère-enfant et de permettre au nouveau-né d’avoir des anticorps
grâce à sa mère, depuis 1988 l’OMS recommande la vaccination des femmes
enceintes qui ne seraient pas ou plus immunisées contre Clostridium tetani. Grâce
à cette campagne de vaccination, couplée à une éducation à l’hygiène
post-partum, le nombre de nouveau-nés décédés du tétanos dans le monde a
grandement diminué : de 500 000 en 1980 à 31000 en 2017.
L’histoire de la vaccination nous apprend donc que
la règle non inscrite de la non-vaccination des femmes enceintes n’est pas vraie
et que non, contrairement à ce qui est dit dans Hold-On, la Covid-19 n’a rien
changé. Mais rassurez-vous, grâce au prochain intervenant, nous allons encore
un peu plus approfondir ce vaste sujet.
46/ 46min53 : Allain Bellalche,
gynécologue-obstétricien : « Ma carrière est celle d’un gynécologue
accoucheur. J’ai pratiqué un grand nombre de vaccins et j’apprends que on
vaccine les femmes enceintes et les enfants. Quand j’ai entendu ça, je vous
assure qu’avec les notions que j’ai sur les prescriptions sur les femmes
enceintes qui m’ont accompagné pendant plus de trente ans : j’ai pleuré ».
La journaliste qui l’interview déclare : « Cela a toujours été
interdit de vacciner les femmes enceintes. C’est ce que l’on a dit pendant
longtemps ». Le médecin lui répond : « L’enjeu est
tellement immense que l’on ne peut pas parier sur l’innocuité d’un vaccin sur
la femme enceinte. Parce qu’imaginez qu’il y ait quelque chose et que l’on s’en
aperçoive après, lorsque l’enfant commence à marcher ou à parler. Vous vous
rendez compte… Alors que l’on a injecté de façon massive un produit. Même une
anomalie mineure ».
Dans cette séquence il y a de nombreux éléments et
nous allons prendre le temps de tout décortiquer.
Premièrement, la journaliste se trompe.
Précédemment j’ai indiqué certaines recommandations vaccinales pour les femmes
enceintes aux USA, en Australie, en Angleterre ainsi que celles de l’OMS sur le
tétanos. Je ne sais pas depuis quand les autorités françaises recommandent la
vaccination des femmes enceintes contre la grippe mais j’ai trouvé, et bien sûr
vous l’aurez en source, un communiqué de presse de l’ordre des sages-femmes
datant de 2016 (bien avant la pandémie actuelle) titré : « Vacciner
la femme enceinte contre la grippe : protéger la mère, protéger l’enfant à
naître » dans lequel il est noté ceci : « Le Groupe «
Vaccination et Prévention » de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue
Française (SPILF), le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens
Français et le Conseil National de l’Ordre des Sages-Femmes souhaitent, comme
l’an dernier, insister sur l’intérêt de la vaccination des femmes enceintes,
qui offre le double avantage de prévenir les grippes graves à la fois chez la
mère et chez l’enfant à naître au cours de ses premiers mois de vie ».
Donc, la vaccination de la femme enceinte en France ce n’est pas nouveau. Cela
n’a donc pas « été toujours interdit » et loin s’en faut !
Pour le raisonnement de ce gynécologue, et qui est
sans doute celui de la majorité des femmes enceintes, je souhaite répondre en
deux temps.
Premier temps, discutons du profil de vie d’une
substance dans l’organisme humain. On la quantifie via quatre paramètres :
A- Absorption (orale, sous-cutané, etc) ; D- Distribution (la façon dont
la substance va se propager dans l’organisme et toucher certains tissus et pas
d’autres) ; M-métabolisation (le plus souvent dans le foie. La substance
sera digérée afin de libérer le principe actif) ; E- excrétion (via les
urines ou les fèces). Ce profil permet de connaître l’activité de la substance
selon sa concentration initiale. La courbe en cloche ainsi obtenue indique à
quel moment l’activité du principe actif est maximale et à quel moment il y a
une baisse d’activité. C’est grâce à l’analyse de cette courbe que l’on peut
indiquer au patient de prendre son médicament par exemple toutes les quatre
heures ou toutes les six heures. La toxicité d’un médicament vient de la
répétition des prises et de ce que l’on nomme la dose cumulée. Pour un vaccin,
on a une prise tous les X mois ou toutes les X années. La distribution est
rapide et Il n’y a donc pas d’effet de dose cumulée. C’est pour cela que la
toxicité des vaccins est généralement plus faible que celle d’un médicament
classique et que ses effets secondaires sont visibles rapidement. Il n’y a
jamais d’effets secondaires qui apparaissent des années après.
Second temps : faut-il, comme le déclare le
professeur Maurizio de Martino dans un article peer-reviewé publié en
2016, une révolution copernicienne sur la vaccination des femmes
enceintes ? Il appui son idée sur l’histoire de la vaccination et
notamment de nombreux essais cliniques mais aussi sur une intéressante étude du
CDC. Dans celle-ci, intitulée « Closure of Varicella-Zoster
Virus–Containing Vaccines Pregnancy Registry — United States, 2013 »,
il est étudié prés de 1000 rapports sur des femmes enceintes vaccinées contre
différents virus entre 1995 et 2012. Il est noté qu’aucune anomalie de quelque
type que ce soit fut détectée chez les nouveau-nés.
Je souhaite
terminer ici en citant le travail du groupe PREVENT qui est composé de 17
experts multidisciplinaires dont les spécialisations sont l’immunisation
materne, la gynécologie, la médecine fétale, la santé publique, l’éthique, la
virologie et la philosophie. Ce groupe a récemment publié un article, que bien
sûr vous avez en lien, sur la vaccination des femmes enceintes lors des
pandémies et sur les mesures en mettre en place. Basé sur 212 études, la leur
donne plus d’une vingtaine de recommandation. Enfin, diverses sociétés
médicales américaines (dont celle des gynécologues) se sont réunies pour écrire
un manuel de bonnes pratiques pour la vaccination des femmes enceintes contre
le sars-cov2. L’une de leur recommandation est mettre les femmes enceintes et
allaitantes sur la liste des patients prioritaires pour la vaccination contre
le sars-cov2.
Ainsi, si l’on
sort de l’émotion on constate que la vaccination chez la femme enceinte est un
sujet ancien qui est de plus en plus étudié de nos jours. On notera ici que les
femmes enceintes sont fragilisées, notamment à cause de leur prise conséquente
de poids, face au sars-cov2. Des articles pour l’exemple en description. Ce
virus tue, les vaccins protègent.
47/ 47min51 : Amine, docteur en
pharmacologie, responsable de pharmacovigilance. « Est-ce que c’est
normal que l’autorisation de mise sur le marché qui est validé par le
laboratoire lui-même indique que nous n’avons pas de données chez la femme
enceinte et chez la femme allaitante et que l’on vaccine également ces
personnes ». Premièrement, le terme « validé par le
laboratoire » peut prêter à confusion et faire croire que c’est le
laboratoire qui analyse son dossier d’AMM. Si tel était le cas, notre cher
Amine serait corrompu. Peut-on penser qu’un honnête homme comme lui le soit ?
Il y a des discussions permanentes entre les agences de régulation et les
entreprises privées sur les dossiers d’AMM. Il peut y avoir demande
d’informations complémentaires, etc. Une fois le dossier d’AMM accepté et
validé par les autorités, l’entreprise signe l’acceptation. Autrement dit, elle
accepte à ce moment-là le dossier tel qu’il est validé par l’ANSM. Je pense que
c’est ce qu’il a voulu dire mais une clarification n’est jamais de trop.
Deuxièmement, il est possible d’ajouter ou de retirer, pour tout médicament des
applications thérapeutiques d’un dossier d’AMM. Sinon, la pharmacovigilance ne
servirait à rien. Du coup, puisque c’est son métier que faisait Amine ? Je
pose juste la question. Enfin, les résultats des vaccins contre le sars-cov 2 sur
la femme enceinte ont été publiés. On trouvera par exemple une lettre date du
15 octobre 2020 de l’entreprise Curavac qui annonce enrôler des femmes
enceintes dans l’essai clinique sur son vaccin. Mais les premiers résultats,
certes encore préliminaires, date du 21 avril 2021. Essai sur 35 691
femmes enceintes ou en âge de procréer. Bien sûr je vous dépose tout cela en
source. Des essais ont donc été faits et cette nouvelle application :
« vaccin pour femme enceinte » peut-être ajoutés à l’AMM ; les
tests étant concluants.
48/ 49min03 Dr Olivier, médecin
généraliste : « Cela veut dire concrètement que si les anticorps contre
la Spike attaquent la syncytine on aura des anticorps anti-placenta ».
Mon cher docteur ! L’argument est fou car croyant s’opposer au vaccin il
indique, selon son hypothèse, que le sars-cov 2 rend les femmes stériles. Ah
si ! Puisque l’organisme va naturellement produire des anticorps contre la
spike. Sinon le sujet meurt et l’infertilité ne sera plus son problème.
Mais si on veut être tatillon, il existe un
article d’une équipe française qui répond aux objections des antivax. Article en source. Et voilà l’une de
leur conclusion : « However,
the comparison of human syncytin-1 (538aa) and SARS-CoV2 spike protein (1273aa)
indicates that they share only a few amino acids, and that a comparably low
degree of similarity can be found between the viral spike protein and any other
proteins in the human body. The comparison of these two sequences at the
amino acid level by the Blast program shows zero homology, and when the search
is limited to the small stretches of similarity there are only two amino acid
stretches identical between these two proteins ». Bon, l’homologie entre la spike et la
syncytine est presque nulle ! Alors certes un Blast n’est pas la méthode
la plus folle pour voir une homologie mais elle donne une bonne base d’étude.
En un mot : spike et syncytine ni frère, ni cousin. La spike c’est le
copain noir des racistes pour la syncytine. Voyez ! Ouf cette image. Mes
comparaisons sont parfois fumeuses. Rien à voir de ce côté-là. Passons au
mensonge suivant.
49/ 49min32
Anne-Laure, visiteuse médicale. « Donc
moi ce que j’ai fait en bonne visiteuse médicale quand j’ai voulu m’éclairer
pour savoir si j’allai me faire vacciner ou pas, j’ai lu le RCP. Donc, quand je
lis le RCP je vois par exemple qu’il manque des données sur la reproduction. ».
L’interviewer l’interrompt pour lui demander ce qu’est le RCP. Elle
répond : « Le résumé
caractéristique produit. Donc chez Pfizer ils disent clairement qu’ils n’ont
aucune donnée sur les effets tératogènes. Que les seules études qui sont faites
sur la reproduction ont été menées chez le rat ». Ce passage est très intéressant.
Il n’y a rien de factuellement faux mais c’est encore ici la preuve d’une
incompréhension de la recherche biomédicale. Précédemment, je vous ai parlé des
biais sexuels lors de ce type d’étude en indiquant qu’elles se font
essentiellement chez des animaux mâles. Ici, et je précise ne pas avoir
vérifier cela mais il est peu probable que ce soit faux, Pfizer a effectué des
essais précliniques, c’est-à-dire des effets de toxicité et d’efficacité, chez
des animaux mâles et femelles. Ainsi, le passage à un essai clinique sur femme
enceinte est facilité.
Lorsqu’un laboratoire a une molécule qui peut être
active, il va faire des essais in vitro, c’est-à-dire sur cellules, pour
vérifier divers paramètres comme la mortalité cellulaire. Mortalité qui peut
dépendre du type de cellule, et donc de tissu. Selon les résultats des essais
seront effectués chez des animaux (le plus souvent des rongeurs ; parfois
des singes ou des chiens) pour vérifier, outre l’efficacité selon les doses
administrées, la toxicité du produit. Une fois les animaux sacrifiés, tous les
tissus seront observés pour détecter d’éventuelles lésions ou malformations
tissulaires. C’est la phase d’anatomopathologie. Selon les résultats on passera
à l’humain. Précision nécessaire. Afin de réduire le nombre d’animaux pour ce
genre d’étude les cosmétiques ne sont plus testés sur animaux.
Ainsi, si, en préclinique, Pfizer avait observé
des lésions chez les embryons de rongeurs ils auraient dû le consigner et
interdire leur vaccin aux femmes enceintes. Anne-Laure nous explique donc qu’il
n’y a aucun risque en pensant nous dire que l’on n’a pas assez d’informations.
C’est beau ce tel degré d’incompréhension.
50/ 50min35
Voix off : « Autre sujet
d’inquiétude : les masques ». Là je ne vais plus rien noter à
moins qu’ils nous sortent une connerie inconnue. J’ai déjà suffisamment parlé
de ce sujet, notamment lors du débunkage de Hold-Up.
51/ 51min55
Point de situation. Je ne devais pas intervenir sur le sujet mais c’est plus fort
que moi. La voix off nous explique qu’il pourrait y avoir des organismes
vivants dans les masques. Rien que ça ! Ils indiquent cependant ;
tiens ils sont honnêtes, une première ; que les journalistes ont débunké
cette idée. Mais eux ils veulent le vérifier par eux-mêmes. Un journaliste
devant toujours vérifier, pour le coup ils sont dans une démarche
professionnelle. En presque une heure de
reportage c’est la première fois. A noter d’une pierre blanche. Assez chambré,
passons à la suite. Ils sont donc allés voir le même laboratoire suisse. Mais
si, vous savez, celui qui joue sur les couleurs et qui arrive à colorer grâce à
un anticorps destiné à une protéine humaine du graphème. Ici, ils vont analyser
de la vapeur d’eau qui est sur les masques (vapeur due à notre respiration en
situation). Petite observation : leur lame est bleue et tachée. Mais bon,
colorer de l’eau en fluorescence (avec des anticorps contre… contre quoi au
juste ?). Bref, écoutons-le : « Cette goutte d’eau semble être peuplée. Là nous avons très clairement
des structures vivantes qui sont filtrées et pour lesquels la lumière verte
intervient. Que sont ces structures ? ». Voilà encore une
séquence paranormale pour un chercheur. De nombreuses questions se
posent : pourquoi n'a-t-il pas utilisé de contrôle négatif ?
L’auto-fluorescence d’anticorps fluorescent est connue. Quel anticorps a-t-il
utilisé ? Et contre quoi ? De l’ADN ? de l’ARN ? Pourquoi
ne parviennent-ils pas à faire le focus ? Il est toujours possible de le
faire sur des structures identifiées puisque selon ce que l’on souhaite/pense
voir le microscope est adapté. Ils nous expliquent que, je reprends leur terme
ces « points se multiplient ».
Qu’ont-ils fait ? Ils ont mis les lames montées dans un
incubateur ? Ils n’avaient donc pas
utilisé du triton ou du tween pour perforer leurs membranes (si c’est vivant
ils font l’hypothèse qu’il y en a) ? Si oui, comment une cellule se
multiplie en étant morte ? Si non, quel milieu ont-ils utilisé ? Ce
protocole soulève plus de questions techniques que de réponses. Bref, de ce
protocole là je ne peux rien en conclure si ce n’est : « la lame est pourrie et il y a des
taches bleues et vertes ». Alors oui, je sais. Contrairement à eux je
suis un mauvais chercheur. Alors répondez à cette question chers amis
critiques : a-t-il un sens aigu de l’humour ? De quel type son
humour ? Vous ne savez pas de qui je parle ? Pourtant vous défendez
ce laboratoire sans avoir la réponse aux questions que je me pose et donc sans
savoir de quoi ils parlent. Alors a-t-il le sens de l’humour ?
52/ 55min15
Jean-Dominique Michel. « Quand on a découvert que les soi-disant
vaccinés étaient eux aussi potentiellement contaminateur des autres et même
plus que les non-vaccinés, c’était la fin de tout argument en faveur du pass
sanitaire ». Désinformation assez courante. Mais il faut toujours la
relever. Une personne vaccinée a 12 fois moins de chance de contaminer une
autre personne que quelqu’un de non-vacciné. Plusieurs études le montrent dont
l’une de l’Institut Pasteur. On observe bien ici une fabrique de l’ignorance de
la part de Jean-Dominique Michel. Il essaie de semer le doute.
53/ 59min49
Hervé, vétérinaire-biologiste. Pour la mise en contexte, on parle ici de la
possibilité que le vaccin contre le sars-cov2 induise le développement de
maladies à prion style Creutzfeldt-Jakob chez des sujets jeunes. Avant
d’écouter ce qu’Hervé a à nous dire, je précise que j’ai déjà analyser un
article sur le sujet publié le 27 décembre 2020 : « Covid-19 RNA based vaccines and the risk of
prion disease ». Cet article que j’ai toujours en archive a été
rétracté. C’était le seul qui discutait ce lien. Aucun article n’est trouvable
sur le sujet puisqu’aucun lien n’a été établi. Ces précisions faites, écoutons
Hervé : « Pour un homme encore
relativement jeune de cinquante années souffrir et potentiellement mourir de la
maladie de Creutzfeldt-Jakob c’est complétement anormal. Cela signifie une
accélération énorme du vieillissement cérébral, du vieillissement du cerveau.
Et cela ne peut être que lier à une inflammation importante et une oxydation
importante ». Pour l’âge c’est perdu cher Hervé. En effet, une étude
de l’université d’Edinburg datant de 1993 montre que l’âge des patients
diminuent. Ils n’ont cependant aucune explication. Et une autre de l’université
d’Oxford indique que sur la période de 1964 à 1973, les patients anglais
atteints de ce syndrome étaient en moyenne âgés de 57 ans. La fourchette étant
de 34 à 71 ans. Donc, contrairement à ce qu’il dit, on peut développer ce
syndrome a 50 ans et même avant. Bien sûr ces deux articles sont en source. Il
faut toutefois noter que ce syndrome est très rare. En Suisse par exemple 10 à
15 cas par an sont enregistrés. Mais un syndrome rare ne signifie nullement que
les vaccins le provoquent.
55/ 1h01min34.
Une anonyme dont le père vient de décéder de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. « On se pose des questions. Nous
personnellement on n’est pas vacciné. On en a peur du vaccin. On en a très
peur. Notamment des professeurs qui ont… Quand ils ont étudié un peu le vaccin
avaient précisé que ça allait créer des maladies à prion. Et c’est vrai que
dans les médias on n’entend pas parler de tout cela ». Voilà l’effet
tragique de la désinformation. Je le redis ici, le seul article, complétement
foireux (l’auteur indiquait même ne pas avoir eu accès à la séquence de l’ARNm
des vaccins mais il prédisait un risque de développement de maladie à prion. Un
génie !), sur un lien possible entre ces vaccins à ARNm et le
développement de ce type de pathologie a été rétracté. A ce jour, il n’y a rien
dans la littérature scientifique. Et je vous invite à faire des recherches sur
Pubmed pour le constater. Je rappelle ici qu’un chercheur doit publier dans un
journal scientifique dans un journal peer-reviewé. S’il ne le fait pas sur un
sujet précis, c’est qu’il ne travaille pas dessus et donc sa parole a autant
d’importance que celle d’un citoyen anonyme. Mais des professeurs diffusent de
la désinformation sur les réseaux sociaux. Désinformation qui peut bien
évidemment toucher le public. Avec des conséquences graves. Ici c’est le fait
que les enfants de cet homme ne se protègent pas du sars-cov2 mais, qui plus
est, convaincus par la désinformation ne tentent pas de savoir pourquoi leur
père a contracté cette maladie alors qu’ils sont peut-être toujours en contact
avec la source de contamination. Je ne sais plus que dire !
Pour conclure cette séquence je souhaite citer
Etienne Klein. Dans le goût du vrai
il écrit ceci : « Les revues
scientifiques ne sont certes pas parfaites- il leur arrive de publier des
articles contenant des erreurs ou présentant des conclusions biaisées-, mais ni
Twitter ni Facebook n’ont vocation à concurrencer Nature, encore moins à en
tenir lieu, comme ils tendent parfois à le faire ces derniers temps ».
56/ 1h01min58
Dr P Bruno, anesthésiste-réanimateur. « Pour qu’un traitement soit justifié il faut que d’abord il soit sans
risque, en tous cas qu’il y ait fort peu de risques par rapport aux bénéfices
escomptés. Qu’il soit efficace et qu’il soit utile. Ces vaccins ne sont pas
sans risque. Loin s’en faut. Il y a de plus en plus d’accidents, y compris, et
surtout, chez les jeunes. Un adolescent a infiniment plus de risques de
souffrir du vaccin que du Covid. Ce traitement n’est pas efficace. Il n’empêche
pas d’attraper l’infection, il n’empêche pas de la transmettre et il n’empêche
pas de développer des formes graves. Et ce traitement n’est pas utile puisque
les enfants ne sont pas atteints. Ou rarissimement avec la Covid ». En
quelques phrases nous avons ici un résumé de la pensée de tous les
désinformateurs. Il y a des affirmations péremptoires qui provoquent des certitudes
malgré l’épaisse littérature sur le sujet. Pour les enfants et les adolescents,
il a été montré, et je vous donnerai d’autres explications et sources lors du
retour du Dr Bruno en fin de reportage, que les effets secondaires et/ou les décès
causés par le vaccin sont marginaux. En revanche, les formes graves du
sars-cov2 sur les enfants et les adolescents sont bien documentés. A titre
d’exemple, une étude française parue le 28 mai 2020 analyse des cas cliniques. Le titre de leur étude est : Severe and fatal forms of COVID-19 in
children. Pour faire l’hypothèse qu’il n’y a pas de graves cas chez
les enfants infectés par le sars-cov2, il faut admettre que, juste pour 3 paramètres,
aucun ne soit obese, hypertensif ou diabétique. L’hypothèse parait étrange dans
un monde ou sédentarité et malbouffe gagnent du terrain. On terminera par se
demander si en fin de propos ce docteur pense aux personnes âgées. On se
souviendra, et bien sûr vous trouverez un article en source, que selon une
étude récente de l’OMS, les vaccins auraient épargné la vie de 500 000
personnes en Europe dont près de 39 000 en France.
57/ 1h04min46
Jean-Dominique Michel. Le pilier de Hold-On ! « On peut comprendre qu’effectivement la médecine a été prise en
otage par des méthodologistes. C’est à dire des gens qui ne soignent plus mais
qui veulent des statistiques avant de sauver les gens. Ce qui est quand même
une conception de la médecine un petit peu particulière. Mais évidemment quand
j’ai vu que le protocole de trithérapie mis au point à l’IHU de Marseille a été
systématiquement mis en échec, là j’ai compris. C’est à dire qu’en fait, la
seule explication possible, c’est qu’il y a un schéma criminel d’exploitation
de la pandémie ». Avouons-le : cet homme est fort. Il arrive à
retourner toutes les situations. Demain il trompe sa femme, il arrivera à lui
faire croire que lui, il lui est resté fidèle mais que c’est-elle qui a eu une
aventure extraconjugale. Un champion du monde le bonhomme ! Allons-y.
Premièrement, les protocoles médicaux, qui proviennent de savoir-faire,
d’expériences, d’études publiées, de méta-analyses et d’analyses en interne
sont très stricts. Les dossiers de patients sont étudiés en réunion d’équipe et
il n’y a pas un méthodologiste qui, au-dessus de la mêlée expliquerait aux
médecins leur travail. Ceci est du fantasme. Par contre, les équipes mettent en
place des protocoles pour sauver des vies et elles les améliorent, les changent
ou les suppriment lorsqu’ils sont inadéquats. Et le protocole dit Raoult est
inadéquat contre la Covid-19. Et ce n’est pas parce que l’on va répéter 100
fois que Raoult a raison qu’il a raison. La seule explication possible mon cher
Jean-Dominique est que ce protocole ne marche pas ! En lien je vous mets
une étude de Ioannidis sur le sujet. Vous savez Ioannidis, le grand copain au
professeur Raoult qui, comme vous, a été invité à l’IHU. Le traiteriez-vous de
menteur cher Jean-Dominique ? Et, parlant de « criminel », Ioannidis indique que le fameux protocole de l’IHU
marseillais n’aurait pas soigné des gens mais pire, pire : il en aurait
tué.
58/ 1h05min37 Senta Depuyt,
journaliste. Là débute la pente antisémite du reportage. Ils se sont retenus
pendant plus d’une heure mais là ça commence à éclater. « Je vous conseille un petit film qui s’appelle
Monopoly follows the money. Toutes les marques, tout ce que l’on
consomme : les journaux scientifiques, les produits bancaires, les fonds
d’investissement, les produits pharmaceutiques. Tout, absolument tout, lorsque
l’on remonte la pyramide : à qui appartient telle marque, etc, et bien on
arrive finalement au sommet à être… que tout appartient, le monde appartient à
2, 3 groupes. Tant que l’on n’a pas compris qu’en fait ils sont uniquement là
pour mettre en place une véritable mise en faillite de toute l’activité
économique du pays de l’intérieur, de toute l’activité économique indépendante,
de toute l’autonomie financière des gens, pour pouvoir par après racheter, on
va dire, recapitaliser la bulle financière et puis surtout introduire un
nouveau, enfin, vraiment avoir une rupture du système monétaire et passer à un
autre système monétaire donc l’euro-digital qui va permettre enfin un contrôle
absolu de la population. Non seulement économique mais aussi politique. Si les
gens n’ont pas compris ça ils vont continuer à s’imaginer qu’il y a un méchant
virus et qu’il y a un problème sanitaire ». Oh la vache. Ça pique !
Il y a à boire et à manger. Soyons clair : son propos vise à dénoncer la
fameuse grande réinitialisation. D’ailleurs, le reportage qu’elle indique
débute par la phrase : Monopoly, an
overview of the Great Reset. Je ne sais pas si elle a lu le bouquin de
Schwab mais moi je n’ai pas compris ça. Donc soit j’ai lu de travers le livre
soit c’est elle. Il faudra sans doute que je vous fasse une vidéo dessus. Dans
ce discours on a un mélange de notions et de fantasmes qui vont s’amalgamer
pour donner une soupe idéologique informe. On arrive tout de même à la négation
de l’existence du sars-cov2. Là on a atteint un niveau de déformation de la
réalité incroyable. Le sars-cov 2 n’existe pas. Alors que la recherche a pondu
plus de 200 000 articles sur le sujet. Et puis bon, de nombreux journaux
scientifiques n’appartiennent pas à de grands groupes : ils ont formé leur
groupe. Comme MDPI, Frontiers, etc.
59/ 1h08min06
Officier militaire anonyme. « C’est vraiment le système capitaliste à
bout de souffle qui a épuisé tous les marchés, qui est en saturation totale de
production qui veut se restructurer, qui doit se restructurer et qui doit
effectuer un grand reset pour relancer la machine. Quand le système capitaliste
se restructure il doit effectuer une purge des prolétaires excédentaires. Et
les prolétaires c’est nous. Il ne faut pas entendre par prolétaires juste des
ouvriers dans les usines. Tous ceux qui, par leur force de travail touchent un
salaire ou doivent gagner leur vie par leur force de travail sont des
prolétaires. Nous sommes tous des prolétaires à l’heure actuelle ». En
écoutant ces deux intervenants sur le grand reset, je m’aperçois qu’ils ne
parlent nullement du livre de Schwab mais d’un fantasme associé au nom. Le
raisonnement est quasiment le même que celui de la sociologue Monique
Pinçon-Charlot dans l’opus précédent Hold-Up. Toutefois, la sociologue a
présenté ses excuses publiques en indiquant regretter ses propos. Ici on parle
de purge et non d’holocauste comme la sociologue. Mais les deux
termes ont une signification similaire. En effet, si l’un fait référence aux
crimes nazis, l’autre a pour origine les crimes staliniens. Cet officier
anonyme semble penser que le virus a été créé pour tuer un maximum de gens pour
permettre ce grand reset fantasmé ; mais qui n’a rien à voir avec les
idées de Schwab. Cette idée est assez courante chez ceux qui inventent un grand
reset inexistant.
Le raisonnement
ne tient pas. Et ce pour au moins deux raisons.
Première
raison : si l’on part de la définition
de prolétaire donnée par notre cher officier anonyme, une purge, même des seuls
prolétaires excédentaires, signifie une diminution significative du nombre de
consommateurs et donc une baisse de revenus notables pour les entreprises
capitalistiques.
Deuxième
raison : si durant cette crise certaines multinationales ont fait
d’énormes profits, certaines ont fait faillite ou l’on frôlé. Les compagnies
aériennes (en moyenne une perte de gains de 30,6% en 2020), les loueurs de
véhicules comme Hertz, l’industrie automobile (avec une perte de bénéfices nets
de 66% en 2020), le secteur pétrolier (chiffre d’affaire baissé de 32,3% en
2020). En France, la Halle a d’abord été en redressement judiciaire suivit d’un
jugement de cession le 8 juillet 2020. Idem pour Orchestra Premaman, Archadis
Sud-Ouest, Presstalis ou encore Phildar. Il est estimé que le nombre de faillites a
augmenté, au niveau mondial, de 35% depuis le début de la pandémie.
On constate donc
par la réalité des chiffres que le « système capitalisme » est
très hétérogène et que fantasmé sur son homogénéité avec des décisions qui
seraient unilatéralement prises pour tout type d’entreprise conduit à une
incompréhension du monde actuel et donc à l’émergence de fantasmes. On notera,
que la théorie de la « destruction créatrice » de l’économiste américain
Joseph Schumpeter est de plus en plus remise en cause.
60/ 1h08min54
Jean-Dominique Michel. Il vous a manqué ? Le revoilà. « On
sait aujourd’hui que le virus est arrivé, en tout cas au plus tard au mois
d’octobre en France. Probablement septembre mais octobre avec les jeux à Wuhan.
Okay ? Octobre, novembre, décembre, janvier, février, pas de pandémie, pas
de surcharge des hôpitaux. Pour un virus hyper-contagieux et hyper-dangereux
nous dit-on, il s’est passé quoi ? Il s’est mis en stand-by le
virus ? Et bien non. Tout simplement il a circulé, on a soigné les gens.
On ne connaissait pas la maladie donc les médecins se sont dit c’est une
pneumopathie atypique. On donne de l’azythromicine comme on a l’habitude de
faire. Et ça été parfaitement géré. C’est ça une bonne réponse de santé
publique. Et, qu’est-ce qui s’est passé à la fin du mois de février, début du
mois de mars ? On a arrêté de soigner les gens et on a confiné. Quand on
confine et que le virus a déjà circulé, cela fait une multitude de
micro-clusters hyper-dangereux et cela fait exploser les cas graves. Donc en
fait c’est une pandémie, entre guillemets, qui a été provoqué par ce gros choc avec
des mauvaises réponses de santé publique ». Voilà un expert qui est
toujours à contre-courant du consensus scientifique.
Tout d’abord, en
2019, il y a eu une quasi-saturation des hôpitaux français au cours de deux
périodes : l’épidémie de grippe en février et une épidémie de bronchiolite
chez les nourrissons. Il y avait eu un phénomène similaire en 2017. Voilà donc
un expert en santé publique qui ne connait pas l’historique de la santé
publique.
Pour les cas en
France, si effectivement il a d’abord été pensé que le virus ne circulait en
Europe que depuis janvier 2020, une étude de l’INSERM a montré qu’il circulait
certainement depuis novembre 2019. Cependant, sur les 353 patients contaminés,
seuls 5 ont présenté des signes de maladie respiratoire virale. Nous sommes
bien conscients aujourd’hui que plus un virus circule plus il mute et plus les
symptômes peuvent être graves. Ainsi, parler de saturation d’hôpitaux déjà
saturés pour un syndrome inconnu est grotesque. Il est probable au vu des
résultats de l’étude de l’INSERM que des patients ont sans doute été hospitalisés
pour Covid en France en 2019.
Enfin,
concernant son hypothèse sur les confinements, le rapport de l’activité
hospitalière en France en 2020 prouve le contraire de ce qu’il pense.
61/ 1h09min54
Amine, docteur en pharmacologie « Ce
qui manque, ce sont des données qui concernent la composition même du vaccin.
C’est-à-dire la qualité intrinsèque. C’est-à-dire le cœur même du produit. Et
moi je n’ai jamais vu cela auparavant ». Ah ! Cela vous inquiète
que l’on ne sache pas ce qu’il y a dedans, n’est-ce pas ? Vous avez
peur ! Que nous cache-t-on ? Alors déjà, puisqu’il y a des brevets la
composition des vaccins est déposée auprès des offices des brevets. Ensuite,
puisqu’il y a des dossier AMM la composition est inscrite là aussi. Enfin, les
industriels n’ont jamais divulgué leurs secrets industriels sur la place
publique. Et cela, tout le monde le comprend. Sauf Amine qui s’en étonne !
61/ 1h10min45 Christine,
biostatisticienne « Et quand on continue à lire ces rapports-là, alors
là c’est assez époustouflant quand on lit ça. On s’aperçoit dans ces rapports
intermédiaires que à ce moment-là il n’y a aucune efficacité prouvée sur les
cas sévère et il n’y a aucune efficacité prouvée sur les plus de 75 ans ».
Le reportage tourne en boucle. Nous en avons déjà parlé au début. La réalité
est l’exact inverse de ce qu’elle raconte. Les vaccins sont justement plus
efficaces sur les cas sévères.
62/ 1h11min41. Voix
off « Pourquoi aucun média n’a cherché à connaitre la composition
de ces vaccins ? ». Ben la propriété intellectuelle
peut-être ? Cela lui parle ? Alors oui, cela lui parle puisque les
reporters se sont battus pour que ce reportage ne soit pas disponible
gratuitement sur Odyssée. Donc, on fait fi de la propriété intellectuelle pour
l’industrie pharmaceutique mais pas pour Hold-On. Si les reporters veulent être
sérieux qu’ils parlent de la levée des brevets. Cela est un sujet. Sachant que
même en cas de levée, les journalistes n’auront pas accès à la composition des
vaccins.
63/ 1h11min59 Voix off « il y aurait bien du graphème ».
Rien n’est publié dessus mais eux ils savent. Eux, ils sont trop forts.
64/ 1h12min11 : on nous
parle de technétium dans les vaccins et de signaux bluetooth. J’ai besoin de
débunker ou… Ecoutez si des gens le croient…
Mais soyons sérieux
et honnête, disons juste un mot là-dessus ! Si effectivement technétium il
y a dans ces vaccins, alors les fioles sont dans des boîtes plombées. J’ai
travaillé avec de la matière radioactive dans l’un de mes précédents laboratoires
et je peux certifier que l’on ne trimballe pas une fiole contenant une
substance radioactive sans protection, c’est-à-dire sans plombage. Ce qui est
une preuve suffisante pour dire qu’il n’y a aucune substance radioactive dans
ces vaccins. Le second et dernier point est qu’ils font peur avec le technétium
99-m puisque c’est de celui-là dont il s’agit. Il est utilisé en médecine
osseuse pour effectuer une scintigraphie. On notera que les produits utilisés
pour effectuer des scintigraphies sont certes radioactifs mais une durée de
demi-vie courte et ne provoquent aucune lésion tissulaire. Et, en parlant de
demi-vie, vous allez voir c’est drôle, le technétium 99-m en a une de 6 heures.
Autrement dit, en mettre dans les vaccins ne servirait à rien car le patient
n’en verrait jamais la couleur. Et ce laboratoire indépendant qui a fait ces
analyses n’a pas pu la voir non plus. Ces gars-là nous font croire qu’ils ont
rencontré Napoléon hier dans la rue…
65/ 1h12min28 voix off :
« Le résultat le plus étrange et
inquiétant pour cette équipe reste la découverte de champs électriques que la
fiole émettrait lorsque le liquide est remué. Les chercheurs insistent :
nous ne connaissons aucune autre substance fabriquée par l’homme qui présente
une telle caractéristique ».
Il va falloir
que ces chercheurs m’expliquent leurs hypothèses pour en arriver à chercher
ceci. Et, ou sont les contrôles négatifs et positifs ? Si ce vaccin émet
des champs électriques qui me prouve que pour un autre vaccin ce n’est pas la
même chose ? Cela se nomme un contrôle négatif…
Le reportage
part en roue libre sur les vaccins. Ils nous parlent de placébos qui
circuleraient en lieu et place du vaccin (du coup les décès présentés dans le
reportage sont peut-être dus aux placébos… Encore un paradoxe flagrant du
reportage), du fait que les vaccins rendent magnétiques, etc. Il m’est
impossible de débunker raisonnablement cela. Aucune étude peer-reviewée n’est parue
sur les vaccins radioactifs, vibrants, magnétiques ou je ne sais quoi d’autre.
La recherche se pose des questions sur la base d’hypothèses qui ont du sens.
Les fantasmes antivaccins ne sont pas explorer en recherche. Du coup, je vais
faire l’impasse sur une partie du reportage. Partie inintéressante au demeurant !
66/ 1h17min02.
Juste pour rire cependant. Dr Pedro, médecin généraliste. « Au point
d’injection on remarque que ce qu’on leur a injecté est magnétique ».
La sélection en faculté de médecine n’est pas assez rude en France… Je précise
le concernant qu’il déclare avoir trouvé sur Pubmed des articles parlant du graphème
comme adjuvant dans les vaccins. J’ai effectué la même recherche et je n’ai
aucun résultat. Bon, il déclare aussi que le graphème ne serait pas utilisé officiellement.
Mais les études seraient sur Pubmed ? C’est comme un trafiquant de drogue
qui écrierait : « ici il y a de la cocaïne dans le coffre »
sur le pare-brise de sa voiture. Cela n’a aucun sens.
67/ 1h20min19.
Un pharmacien anonyme déclare que les enfants n’ont aucun risque face au
sars-cov2. C’est répété ad nauseam dans ce reportage. Cela reste faux
malgré la répétition.
68/ 1h20min45.
Amine, autre pilier de ce reportage. « Nous avons encore une chose
inédite, c’est que ces vaccins ils ont été mis sur le marché d’une façon
tellement accélérée. Une façon que personnellement je n’ai pas eu l’occasion de
voir auparavant ». La question de la durée de la recherche est
intéressante et je conçois que cela puisse intriguer le public. J’ai déjà discuté
des heures sur ce sujet. J’ai fait deux vidéos sur l’historique de ces vaccins,
leur design, etc. Je vous renvoie donc à ma playlist sur le sujet.
69/ 1h23min01.
Professeur Perronne qui parle de « thérapies que l’on fait passer pour
des vaccins ». Idem, sujet déjà traité sur ma chaîne. Même playlist.
70/ 1h25min00.
Plusieurs intervenants reviennent sur le protocole miraculeux du professeur
Raoult. J’en ai dit un mot plus haut et en ai parlé souvent sur ma chaîne donc
je passe aussi.
71/ 1h27min41.
Kler, infirmière « Et je vois que
les gens ne tombent pas. Personne n’est malade. Personne. Mais comme je suis
d’une nature curieuse, je demande aux patients : autours de vous vous avez
des gens… Non personne, personne ». Je passe un peu. Elle demande à ces
amies si les unités covid sont pleines « Mes les unités elles sont
pleines ? Ah non. Franchement non. Il doit y voir un cas, deux cas ».
Je suis désolé pour les victimes et leurs familles mais la Covid c’est du faux.
Vous n’êtes pas morts en réalité… Mais quelle folie !
72/ 1h28min25. Cédric,
psychologue. « Il faisait beau mais
il y avait un silence absolu que ce soit à l’extérieur de l’hôpital ou à
l’intérieur même de l’hôpital. Même aux urgences ».
Ce psychologue a
donc fait l’observation que l’activité hospitalière lors des confinements (on
ne sait pas exactement duquel il parle ; juste qu’il faisait beau) était
nulle. Cette version est contredite par les rapports de l’activité hospitalière.
En effet, le rapport sur les hospitalisations de courtes durées indique une
diminution de 11,7% par rapport à 2019, surtout lors du premier confinement,
mais en aucun cas une activité nulle puisque, tout de même, 11 millions de
patients ont été hospitalisés en MCO en France. Je présume qu’il devait donc y
avoir une ou deux ambulances qui circulaient, non ? L’hospitalisation à
domicile, certes non visible sur un parvis d’hôpital, a augmenté de 32,6% par
rapport à 2019. De plus, le rapport de cette activité focalisé sur la Covid-19
montre une augmentation des séjours de longue durée.
Ainsi, dire que
les hôpitaux étaient vides lors des confinements est faux. Une diminution
d’activité des soins de courte durée, et de courte durée seulement, d’un
hôpital en général saturé en début et fin d’année ne signifie nullement qu’elle
est nulle. Si votre patron vous baisse votre treizième mois de 11,7% mais qu’il
augmente votre salaire mensuel dans un même temps vous ne pourrez pas affirmer
que vous n’avez pas été payé. C’est pourtant ce que nous dit Cédric.
Pour la suite, je
ne vais pas tout relever. Dans les minutes qui suivent on continue à nous
expliquer que les hôpitaux étaient vides Pas de saturation. Pas d’activité
même. On a dû rêver les réanimations et les morts. Du coup, pour la campagne
présidentielle de 2022 on peut annoncer des réductions de personnel et de
salaires. Vu que selon Hold-On ils glandent toutes et tous à l’hôpital… Qu’en
pensez-vous ?
73/ 1h30min32.
Professeur Perronne : « Si on faisait une sérologie fiable cela
cassait le marché du produit dit vaccin ». C’est-à-dire qu’il explique
gentiment que les PCR donnent essentiellement des faux positifs et qu’il n’y a
pas de pandémie. Ce n’est pas ce que nous dit, et juste pour prendre un exemple
que je vous mets en source, la revue médicale suisse. Si, bien sûr, il a été
nécessaire de faire des ajustements (d’avoir une méthodologie fiable et efficace)
les tests PCR sont fonctionnels. Avoir des résultats sérologiques ce serait
sans doute le mieux mais au vu du nombre de patients affectés et de tests
effectués ce serait trop long et coûteux. Il est ainsi faux de dire qu’il n’y a
pas de pandémie car on fait très peu de tests sérologiques.
74/ 1h31min13.
Kler, infirmière « Des PCR ? Des PCRs dans ma carrière je n’en ai
pas fait beaucoup. Les PCR quoi c’est les prélèvements nasaux-pharyngé. Les PCR
quoi… c’est pour te dire si tu as un germe ou pas. Tu vois. Un germe. Mais
de là à identifier le germe, moins sûr qu’en même ». Alors pas du tout, du
tout, du tout. Primo, seuls les laboratoires font des PCR et non les infirmières.
On n’est pas dans Dr House là… Si Kler devait faire elle-même les analyses de
ses patients elle dormirait peu. Et puis non la PCR n’est pas un prélèvement
mais une amplification d’acides nucléiques. Et si tu ne fais pas d’hypothèses
sur le germe tu n’as pas les bonnes amorces et donc tu ne peux pas faire de
PCR. Ah, pardon je te perds Ker ? Tous les êtres vivants ont un code
génétique différent. Les humains n’ont pas le même que celui d’un chien. Si tu
penses qu’une PCR ne permets pas d’identifier le germe tu dis simplement qu’un
chien, un chat, un mollusque ou un humain c’est biologiquement la même chose.
Tout pareil à 100% du point de vue génétique. Elle parle de choses qui la
dépassent la dame.
75/ 1h40min20. Voix off « Les étudiants ne sont pas oubliés. Ils sont
rémunérés 50€ en semaine, 100 les week-end et les jours fériés ». Dans
cette séquence on nous explique que les médecins ont gagné beaucoup d’argents
et donc se seraient tus sur l’inexistence de cette, entre guillemets, « fausse pandémie ». Je note que les
reporters vont si loin qu’ils tapent aussi sur les étudiants. Les soignants
sont tous des corrompus. Ils apprécieront.
Je stoppe ici.
Je ne vais pas commenter et analyser les prochaines minutes. En effet, les
idées tournent en boucle jusqu’à la nausée et ils vont continuer pendant encore
10 minutes à nous expliquer qu’il n’y a pas de pandémie car la covid est juste
un business. La négation de la maladie elle-même c’est à ce point stupide que
je laisse chacun penser ce qu’il veut. Par exemple à 1h41min29, Jean-Dominique
Michel dit « cette pandémie entre guillemets car cela n’en ai pas
une ».
75/ 1h54min41 : Nous sommes arrivés au volet du fameux carnet de
vaccination sous-cutané. La voix off nous lit un article du Monde Afrique de
septembre 2019. La phrase est celle-ci : « L’idée est d’inscrire
sur le corps lui-même la preuve du vaccin dans des pays en développement ou les
cartes de vaccination en papier sont souvent erronées ou incomplètes, et ou les
dossiers médicaux électroniques sont inexistants ». La suite de
l’article n’est pas entièrement lu par la voix off mais il est indiqué
ceci : « Le système, décrit mercredi dans la revue Science
translational medicine, n’a pour l’instant été testé que chez les rats mais les
chercheurs, financés par la fondation Bill et Mélinda Gates (partenaire du
Monde Afrique), espèrent le tester sur des humains en Afrique dans les deux
prochaines années ». Plus loin, il est écrit dans l’article que
« les ingénieurs ont passé beaucoup de temps à trouver des composants à
la fois sûrs pour l’organisme, stables et capables de durer plusieurs années ». Sur ce passage le téléspectateur devra
s’étonner de deux choses au moins. La première est que la voix off ne lit pas
ce passage de l’article qui est entre parenthèse : « partenaire du
Monde Afrique » alors que le reste de la phrase est lue. Autrement
dit, Le Monde Afrique est transparent sur ses liens d’intérêts mais les
réalisateurs de Hold-On vont volontairement omettre ceci pour pouvoir ensuite
faire un procès d’intention au Monde Afrique. Chez moi, et pardon d’être
trivial, on nomme cela de la saloperie. D’ailleurs, les réalisateurs de Hold-On
ne mentionnent jamais quels sont leurs partenaires privés. Le second point
d’étonnement est le pourquoi dénoncer l’idée sans en soumettre une autre. Ou
alors les réalisateurs partent du principe que les habitants des pays pauvres
ne doivent pas se faire vacciner et donc mourir de contaminations diverses
alors que l’on aurait pu le leur éviter ? Doit-on dire comme le fait Eric
Zemmour que l’on peut laisser crever les plus pauvres pour ne pas qu’ils nous
remplacent ? Cf sa dernière interview sur Thinkerview.
76/ 1h55min09 :
la voix off parle de l’émission complément d’enquête sur les fake news :
« fake news : la machine à fric » et les dires sont
illustrés par une capture d’écran des associés de la société Babel Doc parmi
lesquels on retrouve la fondation Bill et Mélinda Gates. Si l’on va sur le site
de France 2 et que l’on cherche les partenaires de l’émission sur les fake news
il est clairement indiqué en description : « Une enquête d’Aude
Favre et Sylvain Louvet avec Babel Doc. Aude Favre est la fondatrice de la
chaîne YouTube Aude WTFake, qui décrypte les fake news depuis 2017. Avec
Sylvain Louvet, prix Albert-Londres 2020, ils ont fondé l’association Fake Off,
destinée à lutter contre la désinformation auprès des jeunes. ».
France 2 s’est donc associé à Babel Doc pour ce reportage. Ce qui n’est pas dit
dans Hold-On est que le magazine Complément d’enquête s’associe fréquemment
avec d’autres médias. Récemment ce fut avec le média indépendant Disclose.
Babel Doc est une société indienne qui s’est installée en France mais aussi aux
USA ou encore en Amérique Latine. Sur leur site il est indiqué que l’objectif
est d’aider à la réalisation de reportages locaux afin de faire mieux
comprendre aux gens dans quel monde ils vivent. Ils ont travaillé ces dix
dernières années avec des chaînes de télévision françaises, anglaises, belges,
japonaises, coréennes, qatari, etc. Le fait qu’ils reçoivent des financements
de la fameuse fondation signifie que le service audiovisuel public français en
reçoit. C’est ce que les réalisateurs
veulent nous faire croire. Là encore on simplifie à outrance. Si la serveuse
avec laquelle je travaille vend de la drogue en sous-main et qu’elle mette une
partie de ses recettes dans un pot à pourboire que l’on va se partager signifie
t’il que je sois complice de trafic de drogue ? Non.
77/ 1h55min40 :
Jean-Dominique Michel : « Je vais vous donner un exemple. Dans les
bus des transports publics à Genève, il y a actuellement des soits disant fake
news qui sont debunkées. Par exemple, euh, en vérité 90% des hospitalisés avec
le covid ne sont pas vaccinés. C’est faux. Ils mettent là-dedans les gens qui
ne sont pas vaccinés, les gens qui ont été
vacciné une fois, qui ont été vacciné deux fois avec moins de quatorze jours de
reculs. ». Le discours est ici faux. Et la
preuve en est les tranches d’âge des hospitalisés pour covid à Genève en cette
fin d’année. Les graphes montrent que les plus hospitalisés pour Covid ces
derniers mois à Genève ont moins de 40 ans. La cheffe de clinique Pauline
Vetter déclare en septembre 2021 que « la plupart des personnes
hospitalisées lors des deux premières vagues étaient âgées. Actuellement, on a
une très grande majorité de personnes plutôt jeunes qui ne sont pas vaccinées.
Ces patients sont généralement pris en charge pour des pneumonies sévères où un
apport d'oxygène est nécessaire pour aider la respiration ». L’âge des
patients actuels démonte l’argument de Jean-Dominique Michel. Mais il
poursuit : « Ils mettent on
vous dit que l’ARN peut se rétrotranscrire dans l’ADN c’est faux. Ce n’est pas
faux. Cela fait 50 ans qu’on le sait. ». L’ARN qui se rétrotranscrit
dans l’ADN cela est fort ! Impossible. Non pas que l’ARN ne puisse pas se
rétrotranscrire. Il lui faut des
transcriptases inverses. Il ne le fait pas directement dans l’ADN puisque l’ADN
n’est pas une enzyme. Oui c’est bête, hein ? C’est pourtant ce que nous
dit ce cher Jean-Dominique Michel : l’ADN est une enzyme ! Il ne sait
donc pas ou se trouve notre code génétique. Pour une image il vient de nous
expliquer que le café est naturellement moulu sur le caféier par le grain de
café lui-même et torréfier par les feuilles ! Bref, une incompréhension
totale de la biologie cellulaire. Mais revenons sur cette histoire de
rétrotranscription. L’ARN peut se rétrotranscrire. In vitro cela marche très
bien et cela a été démontré sur le sars-cov 2. Mais, in vivo dans une cellule
humaine c’est plus rare à cause des faibles concentrations des facteurs
nécessaires à la rétrotranscription. Mais le pire est que ce discours est
autodestructeur. En effet, si l’ARN peut être rétrotranscrit in vivo dans une
cellule humaine alors tous les contaminés au sars cov 2 ont généré des
hybridations entre leur génome et celui du virus. Que Jean-Dominique Michel
nous explique ce qui va se passer pour ces patients.
78/ 1h57min37 Pierre Jovanovick déclare qu’après la
crise de 2008 et les unes assassines contre les banquiers, les banques ont
racheté tous les médias. Ah ? Donc Xavier Niels, Bolloré, Arnaud, etc sont
des banquiers ? Aux USA le New York Times par exemple est propriété d’une
entreprise de médias : The New York Times Company. Ce n’est pas une
banque. Depuis 2007, le wall street journal est propriété du groupe australien
News Corporation dont l’une des branches est la Twenty Century Fox. Question
banque on fait mieux…Mais à 1h57min59 il se contredit : « Le
journal Libération aurait dû être au tribunal de commerce je ne sais combien de
fois. C’est uniquement votre argent, hein, celui que l’on sort de votre
portemonnaie, et du mien, et de tous nos spectateurs, qui va sauver Libération ».
Du coup, si c’est l’état qui renfloue les caisses où se trouve la banque qui
achète ? Mais son exemple est malheureux. En effet Libération appartient à
un fond de dotation qui est un organisme de mécénat destiné à réaliser, ou à
aider un autre organisme à but non lucratif à réaliser une œuvre ou une mission
d'intérêt général. Du coup Pierre Jovanovick nous dit que les banques sont des
entités à but non lucratifs. Si l’on suit sa logique c’est bien où nous
arrivons. Petite perle à 1h58min47 : « c’est le mimétisme aussi
des journaux de CNews, BFM, France 2, TF1 ». Ils vont être contents à
CNews…
Comprenons bien. Et là on va brièvement tomber dans la politique. Il est
vrai que les médias connaissent une importante crise. On se souviendra de la
grève à Europe 1 il y a quelques mois. Il est également vrai qu’il y a de moins
en moins de journalistes spécialisés dans les rédactions et qu’il y a de plus
en plus de pigistes, souvent mal payés, et de plus en plus d’éditorialistes et
autres polémistes. De fait donc pratiquement tous les articles de presse se
ressemblent d’un journal à l’autre. Seules les tribunes semblent différer. Les
polémistes deviennent de véritables stars au point que l’un d’eux vient de
déclarer sa candidature ! Les journalistes sont dans l’ombre. Et il est
impératif d’avoir dans notre pays un journalisme de qualité pour que vive notre
démocratie. Mais mentir sur les raisons de cette décadence médiatique, de cette
presque mort d’une importante profession, c’est vouloir perdre le citoyen et
arriver à l’impossibilité de trouver ses solutions.
79/ 1h59min09 à 2h00min22, le Dr Alain,
Gynécologue emploie le terme de « massacre »
pour parler de la vaccination chez la femme enceinte. Le terme est très fort.
Ce qui s’est passé à Oradour sur Glanes par exemple est un massacre. Il ne faut
pas employer ce terme à tort et à travers. D’autant qu’il contredit son terme à
2h00min09 en disant : « lorsque
je vois qu’il y a de ci de là quelques cas qui sont répertoriés ». Il
faut déjà prouver le lien entre la vaccination et ces cas, ce qui n’est pas
aisé. Mais, même si on considère quelques cas d’effets secondaires, nous sommes
très, très loin du « massacre ».
Mot utilisé bien sûr pour faire peur.
80/ 2h00min24 : Voix off : « Ce respectable accoucheur a sans doute de
belles raisons d’avoir peur. C’est en Pologne que le groupe Pfizer a décidé de
faire en cachette ses essais cliniques sur des enfants de 6 mois à 5 ans. Des
enfants qui viendraient d’orphelinats ». Cela vous fait peur, hein ?
Vous tremblez, n’est-ce pas ? Sauf que c’est faux. S’il y a bien des tests
Pfizer sur des enfants, la tranche d’âge est de 6 mois à 11 ans. Les tests ne
se font pas qu’en Pologne mais aussi en Espagne, en Finlande et aux USA.
Ah ! C’est sûr ! Les USA ou la Finlande cela fait moins pays pauvres
dans lesquels on peut prendre n’importe quel gamin pour faire un essai
clinique. On notera que ces essais ont été effectués sur 2268 enfants de 5 à 11
ans et 4500 enfants sur la tranche d’âge inférieure. Comme tout essai clinique
ceux-là sont déclarés. Sans déclaration une industrie pharmaceutique ne peut
pas soumettre ses données et donc un dossier d’AMM. Outre être fausse, la
déclaration de Hold-On est raciste (la Pologne est un pays de crèves la faim)
et elle démontre l’ignorance complète des reporters sur ce qu’est un essai
clinique. Parce qu’ils nous disent ici que Pfizer offrira ses vaccins à tous
les enfants du monde… Jolie ! Ah ! Si : essai clinique sauvage =
pas de données officielles donc pas d’AMM donc produit gratuit ! Enfin, on
notera que Moderna a aussi effectué des tests sur les mêmes tranches d’âges.
Eux, sur 12 000 enfants. Toutes les sources sont en description.
81/ 2h01min54, Maître Emmanuel Ludo, avocat en cour
d’appel. « Alors pourquoi les pays
de l’Est ? Parce que l’Afrique pour une fois a été très vigilante. Elle a
réussi à chasser les laboratoires de ses pays. Euh…Elle a dû partir et
rapidement. Alors que dans les pays de l’Est nous avons certains pays de l’Est
qui ne sont pas forcément de grands amoureux de l’Europe et du droit européen
et qui ne sont pas très regardant. Euh… en contreparties bien évidemment
d’avantages financiers, matériels que les laboratoires peuvent leur
procurer ». Belle leçon de géopolitique. Ironie. Nous apprenons donc
que les USA sont à l’Est. L’Espagne aussi du coup. Et, selon cet avocat, elle,
tout comme la Finlande, n’aime pas l’Europe. Dans la réalité c’est l’inverse.
Puis bon, comme en Espagne et en Finlande ils sont pauvres on leur file
quelques babioles et pof ils vendent leurs enfants. En Pologne aussi. La
population se dit : « je n’aime
pas l’Europe, je vais vendre un gosse ». Vente d’un gosse pour faire
plaisir à l’Europe du coup puisque ces essais sont utiles pour les européens.
Tu le vois le gros paradoxe du discours ? Du coup, les opposants à la
vaccination, vous les vendez quand vos gosses ? Nous apprenons aussi que
l’Afrique est, à l’image de l’Europe via l’UE, politiquement unie et parle
d’une seule voix. Quelle blague !
82/ 2h03min15 à 2h05min45 : David Piquet,
Fondateur d’E-mage in 3D. Je ne vais pas copier son discours ici qui est une
analyse et une critique des derniers films Disney. Il a le même discours que le
géopolitologue Pierre Conessa dans son livre Hollywar et on peut rejoindre cette critique sur divers points. Le
problème ici n’est donc pas le discours, qui termine sur le conseil
d’administration de Disney, mais le positionnement de ce discours à cet instant
du reportage. Juste avant, il nous a été montré un film de promotion de l’essai
clinique Pfizer sur ses vaccins. Ce qui déjà démontre que ces essais ne sont pas
cachés contrairement à ce qu’affirme le reportage deux minutes plus tôt. Ainsi,
parler de Disney ici, laisse croire que cette compagnie est utilisée pour la
promotion des vaccins chez les enfants. Alors que le discours de M Piquet est
une critique cinéma stricte. Dans cette séquence, on joue, non pas sur le
discours, mais sur la succession des images.
83/ 2h06min26 :
Etienne Chouard. « Ça c’est mafieux.
Les mafieux… Le parrain de la mafia il fait ça. Il te trucide la moitié de ta
famille et après ça il te protège. Il te protège en échange de la docilité. Et
tu deviens un esclave car tu ne peux pas faire autrement. Il te propose… C’est
un contrat, un contrat qui ne se refuse pas, tu vois. Et bien les gouvernements
c’est pareil. Là, ce qui sont en train de faire c’est mafieux. C’est du
chantage. Cela s’appelle de l’extorsion. Quand ils nous obligent à se vacciner
en disant ce n’est pas obligatoire mais si vous ne vous vaccinez pas, vous ne
pouvez plus bosser, vous ne pouvez pas voyager, vous ne pouvez pas accompagner
vos parents à l’hôpital, vous ne pouvez même pas aller à l’hôpital si ce n’est
pas urgent, vous ne pouvez pas aller au restaurant. En fait vous êtes comme des
sous-hommes. Vous êtes comme dans un apartheid. Mais ce n’est pas obligatoire.
Non. C’est une obligation mafieuse. ». Le passage est très long et
c’est voulu. Je ne souhaitais pas couper, tronquer sa pensée. Etienne Chouard
est un intellectuel anarchiste et, comme beaucoup de cette mouvance, il est
dans la critique de l’idée d’un gouvernement non directement décidé par le
peuple. Quoi que l’on pense de cette idée, elle n’est pas l’objet de l’analyse.
Chouard donne une définition de la mafia et la compare avec les mesures prises
par le gouvernement actuel sur la vaccination et le Pass Sanitaire. De fait
donc, puisque c’est le parrain qui tue, il estime que le vaccin est responsable
de nombreux morts. Cela est faux et nous en avons déjà discuté avant. Ici, il
est impératif de rappeler que c’est le virus sars-cov2 qui tue, au moins plus
de cinq millions de personnes à ce jour, et non les mesures de protection pour
lutter contre. Si assez peu d’études sérieuses sont parues sur la diminution
des transmissions globales du sars-cov 2 lors des confinements, le
désengorgement des hôpitaux donne des preuves d’une efficacité. Pour
approfondir le sujet je vous propose deux articles en annexe. L’un d’eux
indique que le taux de transmission est deux fois plus faible chez les
télétravailleurs que sur les emplois in situ. Le terme d’apartheid est un mot à
la mode. Généralement, l’apartheid n’est pas un choix car souvent basé sur sa
couleur de peau ou sa classe sociale alors qu’ici la vaccination ou l’absence
de vaccination est un choix. Les mots choisis sont forts à dessin mais dans le
détail ils sont faux.
84/ 2h07min24 :
Toujours Etienne Chouard : « Le
bonhomme qui est au pouvoir, peu importe que ce soit Macron ou un autre. Si ce
n’était pas Macron ce serait un autre, Sarkozy… Peu importe. Ce bonhomme qui
est au pouvoir qui se permet de me dire : « la vaccination sera
obligatoire », mais qui tu es ? Mais qui tu es pour faire cette
horreur ? Et nous n’avons aucun moyen de résister. Et ce sera même pour
les enfants. Les enfants qui ne craignent rien dans cette maladie. Ils ne
craignent rien. Rien. Il y a zéro mort chez les enfants. Par contre quand on
les vaccine il y a des morts. ». Le terme horreur a, comme beaucoup utilisé dans ce reportage, l’objectif de
faire peur. La vaccination n’a rien d’horrifique à moins d’être radicalement
anti-vaccin. Il y a un mythe a la peau dure dans ce passage : le fait que
les enfants ne craignent rien avec le sars-cov2. Premièrement, si le nombre de
décès chez les enfants est faible, il n’est pas nul. Il dépend du continent et
sera donc plus ou moins élevé. Mais aucune part il est nul. Vous trouverez un
très intéressant article en source qui en parle : Age-specific mortality and immunity patterns of SARS-CoV-2. Deuxièmement,
le décès n’est pas la conclusion de toute pathologie. Les enfants peuvent
développer un syndrome d’inflammation multisystéme. Il est difficile d’estimer
le pourcentage d’enfants atteints par ce syndrome mais il a été observé dans la
tranche d’âge de 6 mois à 21 ans. En source, vous trouverez cette étude Multisystem inflammatory syndrome in
children and SARS-CoV-2: A scoping review qui a identifié 875 cas. Il est
étonnant de penser à des effets secondaires du vaccin chez le fétus alors
qu’aucune étude ne le prouve mais de continuer à affirmer que les enfants
n’auront aucune lésion tissulaire et/ou risque de décès en cas d’infection au
sars-cov2 alors que des études prouvent l’inverse.
85/ 2h10min15 :
Voix off parlant du traitement journalistique de la crise : « La désinformation est sans limite ».
Je m’étouffe. Soyez solidaires ! L’inversion d’accusation est belle !
86/ 2h10min45 :
Senta Depuydt, Journaliste, fondatrice de Health Youth Children : « Il y avait un million, un million et demi de
personne ». Bon déjà, entre un million et un million et demi de
personnes il y a un monde. Mais surtout les médias ont parlé de 38 000
personnes lors de cette manifestation à Berlin. Elle le note par ailleurs. Je
veux bien accepter que les médias dégonflent mais là on parle d’un ratio de
1/40 ! Les images doivent parler non ? Je ne les ai pas vu !
Mais 1/40 ! Ce n’est pas une paille. Qu’ont vu les berlinoises et
berlinois ce jour-là ? Le cinquième de la Suisse qui a débarqué dans leurs
rues ou la population de Montauban ? Ce n’est pas tout à fait
pareil ! Et puis bon, tout le monde le sait aujourd’hui : « On ne devrait jamais quitter Montauban ».
87/ 2h13min38 :
Une responsable associative espagnole opposé au pass sanitaire : « Ce que nous devons comprendre c’est que les
médias manipulent les citoyens ». A Hold-On ils sont clean ! On
est pratiquement à la fin du reportage et j’ai relevé des dizaines de mensonges
mais eux ne manipulent pas. Je m’étouffe à nouveau ! Vais-je tenir jusqu’à
la fin ? Je précise que toute la partie sur l’Espagne je ne peux pas
vérifier car je ne parle pas l’espagnol. Un point comique ceci dit : ils
parlent de « résistants ». Tout le monde veut se draper dans
la résistance. C’est pour cela que l’on « résiste » pour tout et pour rien !
88/ 2h14min04 Voix
off parlant d’un soi-disant document du ministère de la santé espagnol. « Ce fameux document qui parle d’aveux le
voici. Le sars-cov 2 resterait encore un mystère même s’il est quasiment admis
aujourd’hui que ce virus sortirait bien d’un labo ». Sur le sars-cov 2
il y 126 909 articles, revues, analyses peer-reviewés en date du 30 novembre
2021. Question mystère pour un virus on fait mieux. Il y a toujours beaucoup de
choses à découvrir mais on a déjà beaucoup de réponses. A titre de comparaison
il y a 388 927 entrées sur Pubmed pour le HIV. Quant à la théorie de
« ce virus vient d’un labo »,
théorie de Hold-Up et reprise ici, elle va à l’encontre du consensus
scientifique. Notons-le bien. A l’encontre du consensus scientifique. Je ferai
un jour une vidéo sur le sujet. Le temps me manque. En attendant, je vous mets
en lien la vidéo sourcée du copain de la chaîne la biologie fait des vidéos.
89/ 2h18min38.
Jean-Dominique Michel : « Tous
les pouvoirs sont devenus pervertis. Une médecine qui refuse de soigner et qui
laisse mourir les gens ». Non ! Plutôt une médecine qui souhaite
que la connaissance provienne de protocoles, de méthodologies strictes pour
avoir des médicaments sûrs. Là, Jean-Dominique Michel, et donc Hold-On, propose
l’expérimentation médicale sur humain ! C’est formidable. Nouveau paradoxe
dans ce reportage ! Un de plus ! Ce qui est validé, contrôlé (les
vaccins) est pour eux expérimental mais des médicaments dont l’efficacité est
non prouvée sur telle pathologie sont valides.
90/ 2h20min01 :
Jean-Dominique Michel. Le délire sur le crédit social à la chinoise je
laisse passer. D’autres ont mieux parlé de ce sujet-là que je ne pourrai le
faire ici. Mais, petite anecdote, lorsque j’ai parlé il y a 3 semaines à des
suisses antivax qui faisaient campagne pour la dernière votation sur la loi
Covid, personne n’a su m’expliquer ce qu’est ce fameux crédit social. Ils
emploient des termes qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes.
91/ 2h20min07 :
Dr P Bruno, anesthésiste réanimateur. Je vais essayer d’avoir un ton de fin du
monde pour vous faire chialer comme il le fait mais je me connais, je n’y
arriverai pas. Bref, voilà ce qu’il nous dit : « Alors je vous en prie, prenez le temps, prenez le temps de prendre la
bonne décision. Pour eux et pour vous. Voilà. Aujourd’hui, je suis gravement
malade et je ne sais pas si je vais pouvoir m’en sortir. Et là on en revient à
la permanence de l’Être. On va tous mourir un jour. Je vais mourir aussi. Je
préfèrerai que ce soit dans 30 ans ou dans six mois mais je vais mourir un
jour. J’en accepte le principe. J’ai pas le choix. Je vais bien mourir. J’ai
pas le choix. Mais je ne veux pas qu’on risque de me tuer. Et ça j’ai le choix.
Et surtout, surtout, je ne veux pas qu’on risque de rendre malade ou de tuer
mes enfants ou mes petits-enfants. Parce que ça, ça serait bien pire que ma
propre mort. Je vous en prie. Pas les enfants ! ». Séquence
émotion. Et je vous le confesse j’ai été ému. Que voulez-vous ? Et c’est
bien cela que cherche les réalisateurs de ce reportage. De l’émotion. Pas de
réflexion ici. De l’émotion ! Et on parle des enfants pour faire réagir.
C’est de la perversion. De la perversion car c’est mensonger. Nous l’avons vu.
Si le sars-cov 2 tue des enfants et provoque des lésions, aucun lien
scientifiquement prouvé ne lie les vaccins à la mort de mineurs (on ne parle
même pas d’enfants ici). Pierre Barnérias se dit catholique. Comment un
catholique peut se vautrer autant dans le mensonge et jouer sur les affections
humaines pour faire passer son message ? N’a-t-il pas lu dans les saintes
écritures que tout mensonge est une blessure au Christ ? Combien de
blessures lui a-t-il été infligé en 2h30 ? Le catholique que je suis
s’interroge. Il s’interroge sur le comment on peut laisser intervenir des
professionnels de la santé qui racontent autant de contre-vérités.
92/ 2h25min41.
Voix off : « Comment les
parents en arrivent-ils à sacrifier leurs enfants ? ». Comment
les réalisateurs peuvent-ils tomber si bas ? Selon eux donc, tous les
parents qui vaccinent leurs enfants sont semblables à Magdalena Goebbels qui
empoisonna ses enfants lors de la chute du IIIème Reich. Avec cette question,
ils traitent bel et bien les parents du monde entier de nazis, et des pires
d’entre eux qui plus est, alors qu’ils ont condamnés ce terme plus haut en
critiquant le vocable utilisé par les journalistes pour décrire certains
manifestants.
93 /2h26min51 :
le reportage se poursuit sur une chanson de rap. Je note l’expression « confinement climatique ». Le
réchauffement climatique (consensus scientifique) est remis en cause. L’air de
rien, cela doit passer auprès des téléspectateurs. Mais on assiste à une
fabrique de l’ignorance là encore. Vous sentez Jean-Dominique Michel en
PLS ?
93/ 2h29min03 :
Voix off : « Dans un second
volet nous répondrons à des questions qui nous paraissent évidentes ».
Oh pétard, vu les questions qui se posent dans leurs deux premiers reportages…
94/ Oh ! Pas si vite ! 2h29min13 « Alors que depuis 20 ans il a déposé
plusieurs brevets sur le sars-cov et qu’il maitrise parfaitement la protéine
spike ? ». Là ils parlent de l’institut Pasteur ! Victoire
mes amis ! Victoire ! Ils ont compris que la recherche est le temps
long et que le vaccin ne s’est pas fait en 1 an ! Cette question est
cependant intéressante. Elle est pratiquement la phrase finale de Hold-On et
elle remet en question une très grosse partie de Hold-Up et presque tout Hold-On.
En effet, s’ils admettent que l’institut Pasteur étudie depuis 20 ans les virus
de type sars-cov, alors ils admettent que le vaccin n’est pas le fruit d’une
seule année de travail. Et donc, il est très certainement sûr et largement
documenté. Du coup, pourquoi Hold-On ? Mais sans rire, ils ont été combien
à penser le texte ? Ne faut pas qu’ils aillent à Hollywood…
En résumé, nous avons croisé peu de grandes
personnalités dans ce documentaire. Ils ont dû prendre peur après s’être vu
dans Hold-Up. Beaucoup de discours d’anonymes qui nous comptent leurs douleurs
qu’ils attribuent sans preuve aucune aux vaccins. Il y a de nombreux
témoignages de familles dans ce reportage et toutes sont manipulées par de la
désinformation. Nous autres chercheurs, devons soutenir ces familles en
expliquant sur le net et partout où nous le pouvons ce que la recherche dit sur
ce virus et sur les vaccins. La lutte contre la désinformation est capitale.
Pour les jeunes devenus récemment handicapés que l’on croise dans ce reportage,
il est important de leur expliquer que si l’on se pose les mauvaises questions
on trouvera de mauvaises réponses. Et on ne peut guérir par de mauvaises
réponses.
Si nous pouvons accuser ces reporters d’utiliser
leur talent pour diffuser des désinformations (je les traite de « menteurs »
et c’est de bonne guerre), ils ne sont pas responsables de la désinformation
qui circulent. Eux, ils y croient. La désinformation provient de certains
chercheurs, laboratoires, professionnels de la santé. Nous devons lutter contre
ces dérives.
Je vous remercie de m’avoir lu ou écouté.
Partagez, partagez et partagez. Et n’hésitez pas à commenter. Faites circuler en
masse ce travail et, si le cœur vous en dit, vous pouvez laisser un petit
pourboire sur Utip. Et je parle bien de pourboire. C’est comme au bar. La
serveuse ou le serveur est sympa donc on laisse une pièce. Ai-je été
sympa ?
Paul-Emmanuel Vanderriele
Bibliographie :
·
Informations
sur le collectif de journalistes à l’origine de Hold-On
https://citizen-light.fr/presentation/
·
Tabac et
cancer du poumon
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1822067/pdf/canmedaj00660-0087.pdf
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2061862/?page=1
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2073769/
https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/291777
·
Article sur Total et le réchauffement
climatique
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959378021001655
·
Bref
historique du positionnement scientifique sur le changement climatique
·
Durée
d’une génération humaine
·
Covid 19 vs grippe
·
Anticorps
après 2 doses et un rappel
https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2114255
·
Inefficacité
ivermectin contre le sars-cov2
https://www.mdpi.com/2075-4418/11/9/1645
·
Causes à
effets en médication
https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0171470
·
Premiers
résultats sur les vaccins
- Moderna: https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)32661-1/fulltext
·
Ma vidéo avec Marine sur les essais
cliniques :
https://www.youtube.com/watch?v=LSbQBScUCFs
·
Arrêts cardiaques chez les jeunes : https://www.swissheart.ch/fileadmin/user_upload/Swissheart/Bilder_Inhalt/5.0_Ueber_uns/5.1_Aufgaben_u_Aktivitaeten/Chiffres_et_donnees.pdf
·
Ma vidéo sur le rapport de l’activité
hospitalière : https://www.youtube.com/watch?v=69uknMHixzM&t=14s
·
Mon debunk des propos du docteur
Agret :
https://www.youtube.com/watch?v=eSR5znULyDo
·
Transmission
virus après vaccination :
https://www.nejm.org/doi/pdf/10.1056/NEJMc2106757?articleTools=true
·
ANSM
point de situation effets secondaires vaccins :
·
BBC morts des vaccins en Ecosse :
https://www.bbc.com/afrique/monde-58995752
·
Morts des vaccins en Ecosse, études
sources :
https://academic.oup.com/ije/article/50/4/1064/6294008
https://bmjopen.bmj.com/content/11/8/e048852.long
https://www.thelancet.com/journals/lanres/article/PIIS2213-2600(21)00380-5/fulltext
·
Rapports ANSM sur les effets
secondaires des vaccins contre le sars-cov 2 :
·
Ce que dit le Vidal sur ces
vaccins :
https://www.vidal.fr/maladies/voies-respiratoires/coronavirus-covid-19/vaccins.html
·
Formes graves et vaccins :
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/22221751.2021.1971569
·
Sur la dangerosité (sécurité) des
vaccins :
·
Comment la FDA étudie cette
dangerosité :
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/pds.5142
·
Structure
des membranes cellulaires
https://www.nature.com/articles/nrm.2017.138.pdf
·
Biais sexuels en recherche biomédicale
http://www.slate.fr/story/177939/tests-souris-laboratoire-sexistes
·
Historique de la vaccination de la
femme enceinte
https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/220686
https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/0002-9378(58)90027-9
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1521693420301589?via%3Dihub
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0889854518300068?via%3Dihub
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0264410X19300453?via%3Dihub
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(09)61304-0/fulltext
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7550856/pdf/main.pdf
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4926428/
·
Risque de vaccination chez la femme
enceinte
https://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6333a4.htm
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4926428/pdf/ijms-17-00894.pdf
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0264410X19300453?via%3Dihub
·
Guidelines
pour la vaccination de la femme enceinte contre le sars-cov2 :
https://www.mdpi.com/2036-7449/13/3/64/htm
·
Grossesse et risques avec le sars-cov
2 :
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2589537021001978?via%3Dihub
https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/69/wr/mm6938e1.htm?s_cid=mm6938e1_w
·
Résultats
vaccins chez femme enceinte
https://trialsjournal.biomedcentral.com/track/pdf/10.1186/s13063-020-04775-4.pdf
https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2104983
·
Vaccin
covid 19 et syncytine
https://ofsp-coronavirus.ch/myths/mythe-4-sur-la-vaccination-infertilite/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8609745/
·
Homologie spike et syncytine
https://www.mdpi.com/2079-7737/10/3/238/htm
·
Risque
de contamination chez les vaccinés
·
Creutzfeldt-Jakob
https://jnnp.bmj.com/content/jnnp/38/3/210.full.pdf
https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/krankheiten-im-ueberblick/cjk.html
·
Formes
graves du sars-cov2 chez les enfants
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0031395520301073?via%3Dihub
·
Personnes
sauvées par vaccins
https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2021.26.47.2101021#html_fulltext
·
Mortalité
de l’HCQ en cas de Covid-19
https://www.nature.com/articles/s41467-021-22446-z
·
Regrets de Pinçon-Charlot
·
Faillites pour cause de covid
https://www.challenges.fr/entreprise/voici-le-top-10-des-faillites-liees-a-la-crise-du-covid_735216
·
Saturation des hôpitaux avant Covid 19
·
Circulation du virus en France
https://link.springer.com/article/10.1007/s10654-020-00716-2
https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S1473-3099%2820%2930200-0
·
Rapport de l’activité hospitalière en
France en 2020 (Covid-19)
https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_covid.pdf
·
Rapport de l’activité hospitalière en
France en 2020 (soins courts)
https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_mco.pdf
·
Rapport de l’activité hospitalière en
France en 2020 (à domicile)
https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_had.pdf
·
Technécium
https://www.laradioactivite.com/site/pages/scintigraphiesosseuses.htm
·
Ma playlist sur les vaccins
https://www.youtube.com/watch?v=6qJn31Gq2bs&list=PLc7-AR_iD7ARo0pvWvcSzofTFp7cmUbSu
·
Utilité des tests PCR
·
France 2 et Babel :
https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/2721737-fake-news-la-machine-a-fric.html
https://chimes-gardenia-ecty.squarespace.com/
·
Hospitalisation covid à Genéve :
·
Tests pfizer sur les enfants :
·
Confinement et sars cov 2
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2020.603996/full
https://elifesciences.org/articles/63704
·
Age des morts covid 19
https://www.nature.com/articles/s41586-020-2918-0.pdf
https://content.iospress.com/articles/journal-of-pediatric-rehabilitation-medicine/prm200794
·
Origine sars cov 2 :
https://www.youtube.com/watch?v=dAJjtKnQqeg
merci pour cet épluchage détaillé, serait-il d'avoir une deuxième version de cet article avec uniquement les remarques scientifiques s'il vous plaît ?
RépondreSupprimerC'est à dire sans la transcription des dires de Hold-On?
RépondreSupprimerhttps://ivmmeta.com/
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